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 [TW] A method to the madness

Rahim Brooks
Rahim Brooks
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He was a lonely ghost uttering a truth that nobody would ever hear. But so long as he uttered it, in some obscure way the continuity was not broken.



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Sujet: [TW] A method to the madness :: Lun 3 Aoû - 21:45
TW Ce sujet comporte des sujets sensibles comme l'abus d'alcool et de drogues, les pensées suicidaires, les blessures pas jolies et tout un tas d'autres trucs qui peuvent arriver pendant un nervous breakdown mutant en full-drama. Faites attention à vos petits yeux d'amour et si ça devient trop, fermez l'onglet et allez regarder des chatons mignons cor

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Il aurait aimé qu'aujourd'hui soit différent, juste un peu, une preuve d'il ne savait où - ou qui d'ailleurs - pour lui montrer qu'il faisait une connerie. Mais il n'y avait rien eu, juste les cauchemars de la nuit et la projection une ou deux heures après qu'il ait réussi à s'endormir, épuisé. Celle qu'il avait fait avant, alors qu'il essayait de dormir, pendant que son esprit élaborait mille et un scénarios catastrophes sur ce qui pouvait arriver pendant son sommeil, ou à son réveil. L'aube qu'il avait regardée illuminer les fenêtres alentours, comme presque tous les matins, assis au bord du toit de son immeuble, les pieds dans le vide. Le littéral retour douloureux à la réalité, et les clopes qu'il avait enchaînées jusqu'à ce que son téléphone sonne à huit heures tapantes. Le sourire - feint - dans sa voix alors qu'il accueillait les vœux et encouragements de sa mère, les quelques mots plein d'amour de son père, les vaines tentatives d'humour de sa sœur. Et il avait débranché le téléphone sitôt qu'elle avait raccroché. Personne d'autre ne l'appellerait aujourd'hui, et il n'avait de toute façon aucune envie de parler à qui que ce soit. Juste être seul et qu'on l'oublie. Ça marchait très bien le reste de l'année, aucune raison que ça change le jour de son anniversaire. Habillé rapidement, il était descendu et avait collé un papier dans le hall pour prévenir ses voisins du bruit éventuel causé par la petite fête qu'il organisait, avant de rejoindre la supérette du coin, à peine ouverte.

Ignoré le regard du caissier qui avait fait plusieurs allers-retours entre lui et le contenu de son panier, avant d'oser glisser un "Grosse fête ce soir?". Yeah... Pity Party, et ses invités attendaient juste d'être encaissés : deux bouteilles de gin, une de whisky, un pack de bières et une bombe de peinture rouge. Même pas besoin de regarder le gamin de l'autre côté du comptoir pour sentir son regard désapprobateur, et il ne lui en voulait pas vraiment, il ne devait pas souvent voir autant d'alcool sortir avant neuf heures du matin. Un peu chancelé sous le poids de ses courses, manqué de s'étaler à cause de la fatigue quelques mètres plus loin, mais il avait réussi à rentrer et avait fêté ça dans son canapé avec une première bière et du Iron Maiden à fond pendant qu'il se roulait un joint. D'autres avaient suivi, et quelques projections aussi, mais ça n'était pas suffisant, pas ce qu'il voulait, alors il avait continué. Gobé un cachet pour faire passer la douleur, avec les compliments de Charles et Tomi. Viré ses vêtements qui brûlaient sa peau, et balancé la première bouteille en verre contre le mur derrière le canapé. Ouvert le gin vers onze heures sur du Judas Priest, quand il n'avait plus eu de bouteilles à jeter, quand il avait eu besoin de faire passer l'amertume des décisions qu'il avait à prendre aujourd'hui. Les chutes pas toujours exactement sur les coussins alors que de nouvelles projections envoyaient son esprit ailleurs, les heurts alors que l'alcool prenait ses droits sur son corps. Sûrement aidé du second cachet, ou des joints qu'il enchaînait, et ça n'allait de toute façon pas l'arrêter.

Le soleil était déjà haut dans le ciel quand il était passé par dessus le dos du canapé, bombe à la main, pour recouvrir tous les croquis qu'il avait amassé des années durant. Visages, corps, paysages, détails, inconnus, familiers, si chers, rares avaient été ceux épargnés par le GHOST TOWN qui s'étalait désormais sur le mur en grandes lettres rouges. Le sol pas vraiment égal, sûrement l'alcool, alors qu'il titubait dans la salle de bain pour rendre une nouvelle fois le contenu de son estomac. La faïence contre son crâne quand il avait trébuché, et la main qu'il avait porté à la plaie, ses doigts rouges alors qu'il essayait de distinguer à travers le flou de ses yeux et les verres teintés s'il s'agissait de sang ou de peinture. Peinture, probablement, si ça avait été du sang il aurait fait la différence, pareil pour les traînées au sol. Les mêmes qu'il avait suivies pour retourner dans son cher canapé, ouvrir la bouteille de whisky et en descendre un bon tiers. Il aurait probablement loupé les coups sur la porte s'il y avait eu de la musique, et c'était avec beaucoup de difficulté - et une volée d'insultes - qu'il s'était levé et traîné jusqu'à la porte pour voir qui venait l'emmerder. Évidemment... Hors de question qu'il ouvre, et il avait du faire un gros effort de concentration pour sortir une phrase polie à travers la porte. Le Rahim que tu connais revient pas avant lundi, repasse à ce moment. Bonne journée. Et il était retourné dans le salon en s'appuyant contre le mur, juste le temps de lancer Kill 'Em All et il était de nouveau vautré dans son canapé à rallumer le joint qu'il avait abandonné plus tôt. Un épais nuage de fumée plus loin et il reprenait aussi une lampée de whisky, pas question de s'arrêter maintenant. Même pas vraiment réagi au boucan dans l'entrée, la musique couvrait presque tout et il doutait d'avoir tout de suite la force de se relever, par contre il n'avait eu aucun problème à identifier la silhouette qui se dressait désormais au pied du canapé. Oh for fuck's sake... Can't you just take a hint and FUCK OFF???

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Stanislas Gniewko
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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Mar 4 Aoû - 19:30
La fiole de Malum pesait lourd dans sa main, bien plus qu’elle ne devrait, elle le dégoûtait autant qu’elle le fascinait. Jet avait été clair, « une belle arnaque », « une drogue », « J’espère que tu n'es pas désespéré au point de vouloir croquer la pomme. » … Aujourd’hui, il ne sait pas s’il l’est, il ne sait plu. Il avait réussi à tenir le gel non ? Premier pas vers le contrôle dont il rêve tant. Et si c’était juste comme un muscle à travailler ? La douleur, c’est comme tout, on s’habitue et on trouve des parades. Pas comme s’il n’était pas déjà complétement accro à l’oxy’. Elle l’avait toujours aidé l’oxy’, à sortir de son mal-être, à respirer dans le creux de la vague. Aujourd’hui, il ne sait pas où il serait sans elle. Malgré ça, il sait à quel point leur relation est toxique, comme elle peut être exigeante en termes de prise, comme elle est prête à le rendre malade pour qu’il se tourne vers elle, mais elle, elle était à facile à trouver, facile à appréhender, facile à doser.

La malum c’était tout autre chose. Le liquide ambré le nargue pendant que ces doigts virent au bleu un court instant. Contrôle Stanislas. Contrôle. Elle reprend sa place dans sa poche droite, toujours proche de lui. Au cas où.
Un regard à sa montre lui annonce qu’il n’est pas loin de 10h du matin, il s’était levé vers 7h pour sortir le chiot, depuis il lisait un livre sur l’art à travers les âges. Rien qui ne l’énervera, rien de clivant, rien qui risque de lui faire ressentir quoique se soit. Juste des faits. C’est ce qu’il lui fallait. Dans la journée il devra aller voir Rahim, c’était son anniversaire et il lui avait plus ou moins promis de ne pas encore fuir suite à leur … nuit mais, ouais, pas eu le temps de le croiser, ni la tête à ça à tout dire

Entre James, le chiot, Jethro et Ian. Disons qu’il a été plutôt occupé, et un peu aveugle aussi. Borgne du moins. Son œil droit se remettait encore du gel, il le sentait le lancer lorsqu’il se concentrait un peu trop longtemps sur quelque chose. Ça passera.

Son téléphone sonne sur les coups de 12h00, qui ose l’appeler un samedi à cette heure ? Surement pas le cabinet, probablement la mafia, ses doigts prennent une teinte bleutée lorsqu’il répond, la voix de Nam le rassure autant qu’elle l’inquiète et lorsqu’il raccroche, il ne lui faut pas plus de 15 mn pour enfiler un gilet, cravate et veste ( qu’importent les 28° à l’extérieur, lui n’avait pas ce ressenti) , fumer une cigarette, sortir le petit chiot une dernière fois avant de lui promettre qu’il reviendrait vite - depuis quand il promettait quoique ce soit lui déjà ? – et rejoindre sa voiture qu’il démarre en trombe.

Si Rahim avait débranché son téléphone, c’était très mauvais signe, qu’est ce qu’il avait loupé il y a un peu plus d’une semaine ? Bien sûr son ami n’était pas au mieux de sa forme, ça il l’avait remarqué, mais de là à ne plus répondre aux appels de sa famille le jour de son anniversaire … Non, ça ne sentait pas bon, l’inquiétude mêlait à la désagréable sensation d’une tempête qui se prépare au creux de ces entrailles lui donne la bonne idée de gober un caché blanc avant de se garer devant l’immeuble de l’illustrateur. Ce n’était pas le jour pour avoir l’air faible, tant pis si ce soir il le regrettait, là le paraître était plus important et il n’avait malheureusement aucun doute sur le fait qu’il n’arriverait pas à contrôler totalement ces émotions, autant mettre toutes les chances de son côté et garder la douleur à distance. Ou du moins une partie de la douleur à distance.

Pas d’appel à l’interphone, il connaît le code, autant dire que la petite fiche dans le hall l’interpelle. Une soirée ? Alors oui, certes, il n’était pas le plus social des amis de Rahim mais de là à ne pas l’inviter. Nan. Il n’y croit pas une seconde et se saisit du mot avant de monter les escaliers, persuadé que s’il entre dans l’ascenseur il risque de rendre l’atmosphère beaucoup trop glaciale. C’est au troisième étage qu’il comprend pourquoi il est inquiet, l’odeur de cannabis d’abord discrète devient de plus en plus forte à mesure qu’il monte jusqu’à l’étage de l’Indien. Elle empeste le corridor. For fuck’s sake Rahim. Quelques secondes, plus tard il est à la porte et frappe, presque trop tranquillement compte tenu de la situation. Il entend des bruits de l’autre côté, des insultes, des pas lourds, ok. Plus de doute, il est au minima défoncé. « Le Rahim que tu connais revient pas avant lundi, repasse à ce moment. Bonne journée. » Au minima eh Stan ? J’pense qu’on est un niveau au-dessus eh ? « Rahim ouv- ... » Musique à fond. Oh Allright. All fucking right, un pique de colère le fait respirer fortement alors que son œil droit prend une teinte troublée signe que la glace est indécise gèlera ? Ne gèlera pas ? Sa profonde respiration lui donne la sensation de contrôle suffisant pour observer la porte fermait face à lui, il touche les embrasures, réfléchit un bref instant, recule d’un pas, laisse son corps se pencher vers l’arrière juste ce qu’il faut pour se donner l’élan nécessaire et donne un coup de pied précis sous la poignet, juste de quoi faire vaciller la porte dans un premier temps, puis un deuxième coups, et un troisième, jusqu’4ème qui la fait sauter de ces gongs.

Il ne peut s’empêcher de tousser quand il entre dans l’appartement, la fumée le prenant à la gorge. « Blyat… » … oh blyat indeed Stan blyat indeed. Il ne sait pas où arrêter son regard, ni ce qu’il est censé regarder, entre le ghost town en lettre rouge, le verre au sol teinté de sang, l’odeur de vomi mêlé au cannabis et à l’alcool, la musique qui est beaucoup trop forte et Rahim… Assis dans ce fauteuil avec tout le poids du monde sur les épaules. Il reste interdit. Son cerveau tentant d’enregistrer ce qu’il voit le plus rapidement possible. Il referme, comme il le peut, derrière lui. Pas envie qu’un voisin débarque. La porte tient toujours dans son encadrement, elle tire la tronche, mais elle tient. Son premier stop est vers la chaine hifi qu’il arrête d’un simple tour de main. S’en suit la fenêtre qu’il va ouvrir pour rendre l’air plus respirable, une chose à la fois, ramasser le goulot éclaté d’une bouteille de Gin avec la pensée terrible que si Rahim était tombé dessus, il aurait pu s’égorger, la mettre à la poubelle en ramassant le plus gros sur son passage.

Avant d’enfin passer devant le canapé, face à l’homme qui y est affalé, affronter son regard qu’il veut probablement agressif mais qui tout au plus lui brise le cœur par la fragilité qu’il peut lire au fond des yeux de l’homme. « Oh, for fuck's sake... Can't you just take a hint and FUCK OFF??? » Sa réponse ne se fait pas attendre. « Guess I can’t eh ? » sa voix est calme, posé, pas agressive pour un sous alors qu’au fond, il aimerait juste le secouer. Ses gestes sont mesurés et lents quand il s’approche de lui, il sait qu’il a probablement beaucoup trop bu, qu’il a beaucoup trop fumé, et qu’il est sans aucun doute beaucoup trop triste. La blessure sur son crane l’intrigue, il devine une mauvaise chute, elle mériterait qu’il y jette un œil plus tard, pour l’instant, il doit s’attaquer à une partie du problème. La bouteille de whiskey dans la main de Rahim. Il pourrait la prendre par la force, il devrait même, mais si c’était pour l’envoyer en état catatonique ensuite ce n’était pas la meilleure des idées, alors il se contente de tendre le bras et de demander. « Rahim, donne-moi la bouteille s’il te plaît. Tu n’en as plus besoin. » Presque envie d’ajouter qu’il était là maintenant, mais il n’est pas sûr de l’effet que ces mots pourraient avoir sur la psyché de l’homme en face de lui vu son état actuel. Alors il agirait avec lui comme il agirait avec n’importe quel homme un peu trop désespéré, la douceur et la compréhension en plus.
La tempête et le blizzard prennent leur aise au fond de ces entrailles, rester zen, respirer, tout ira bien. Je te promets Rahim, tout ira bien.
Rahim Brooks
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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Mer 5 Aoû - 2:36
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Pas besoin de voir correctement pour capter les mouvements et remarquer que le russe s'approchait de lui. Même les yeux fermés il aurait pu le deviner, il sentait son froid sur sa peau même à cette distance. Et il était hors de question qu'il le laisse le toucher, donc il s'était mis à reculer sur le canapé à mesure que l'autre s'approchait, jusqu'à se retrouver pressé contre l'accoudoir. Il serait même passé au travers s'il avait pu, mais il n'était pas en projection. Reculé un peu plus son torse, et la bouteille, quand Stanislas avait tendu la main, avant de juste rire, acide au fond de sa gorge, en entendant ses mots. Parce que t'es claiiiiirement le mieux placé pour savoir c'dont j'ai besoin. Capté le mouvement de bras de l'homme quand il avait essayé d'ouvrir la bouteille, et passé une jambe par dessus l'accoudoir pour lui échapper. Le grondement dans sa voix, instinctif, alors qu'il s'assurait de rester hors de portée. Don't you fuckin' touch me... La bouteille qu'il avait ouvert d'une main, anticipant celle qui tentait de l'arrêter une nouvelle fois en basculant purement et simplement en arrière, atterrissant sur le coussin juste en dessous. La sensation de l'alcool qui coulait sur sa peau, beaucoup trop avant qu'il ne pense à redresser la bouteille, et celle du mur contre son épaule alors qu'il se relevait et s'éloignait avant que le russe ne puisse l'arrêter.

Mettant la table basse - et quelques coussins entremêlés - entre eux, il l'avait regardé droit dans les yeux, enfin la zone générale où était habituellement situés les yeux chez l'humain, avec un sourire mauvais. My bloody house, my bloody birthday, my bloody rules. Et il avait porté le goulot de la bouteille à ses lèvres pour en prendre une gorgée, sachant parfaitement que l'avocat n'aurait pas le temps d'enjamber la table et le bordel dessus, ou contourner sans manquer de se vautrer sur au moins un coussin, le majeur de sa main libre fièrement dressé dans la direction de l'homme. Oh il le connaissait bien son territoire, tous les passages entre les coussins et les murs, vu le nombre de fois où lui-même s'était étalé parce qu'il s'était pris les pieds dans un bout de tissu, alors que l'autre s'avançait pour encore essayer de le stopper. Et son froid qu'il pouvait sentir alors qu'il se rapprochait, qu'il avait rapidement fui jusqu'à revenir au canapé, juste à côté de la chaîne. Et sa tête qui tournait beaucoup trop, mais pas encore assez. Pourquoi Stanislas pouvait pas juste partir? Pourquoi il était là d'ailleurs? Putain mais fous-moi la paix! Qu'est-ce que ça peut te foutre que je picole, ça te gêne pas d'habitude! Plutôt le contraire, et c'était lui qui avait sorti les bouteilles la dernière fois. Lui qui... Et le retour de ses lèvres autour du goulot pour effacer tout de suite ce qu'il ne voulait surtout pas dans son esprit. Pas aujourd'hui.

Et qu'est-ce que tu fous ici d'ailleurs? T'as pas mieux à faire? Et putain mais qui portait une cravate pendant ses jours de repos? Une chose était sûre, ça n'était clairement pas lui qui l'avait invité, au contraire. Vraiment la dernière personne qu'il voulait voir aujourd'hui, trop douloureux. Le goulot qu'il avait à nouveau levé vers sa bouche, avant de s'arrêter quand il avait capté le mouvement de l'autre. Okay ground rules. Et il s'était appuyé de la main libre sur le dos du canapé, petit vertige passager mais c'était tout. Hélas. Tu m'touches pas, et j'bois autant que j'veux tant qu'j'en ai envie. P't-être la dernière cuite de ma vie, j'compte bien en profiter. Yeah... Même pas sûr de son espérance de vie actuelle, s'il voyait son prochain anniversaire ce serait déjà pas mal. And you don't. Won't deal with your drunken bullshit today. Bien assez à gérer avec lui-même, vraiment pas un boulot facile dans son état, et encore une fois, vraiment pas un terrain sur lequel il voulait s'aventurer aujourd'hui. Si ça t'convient pas, la porte est par là. Vaguement agité la bouteille dans la direction de l'entrée, avant d'en prendre une belle gorgée sans attendre de savoir ce que Stanislas allait faire. Il lui avait dit de partir pour une bonne raison, il le lui redisait maintenant, en espérant que le message passerait cette fois. Refermé la bouteille, et il s'était laissé tomber en avant, passant par dessus le dos du canapé et atterrir le visage dans les coussins, se redressant pour s'asseoir et rallumer le joint qu'il avait du abandonner plus tôt.

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Stanislas Gniewko
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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Mer 5 Aoû - 17:37

Un animal blessé n’aurait pas fait mieux… Il soupire en observant Rahim qui se recule, qui se tasse pour ne pas qu’il le touche et ce rire qui traverse ces lèvres avant que ces mots acerbes n’emplissent la pièce. « Parce que t'es claiiiiirement le mieux placé pour savoir c'dont j'ai besoin. » Donc on allait partir sur des reproches eh ? Soit.. Tant qu’il récupérait la bouteille, Rahim pouvait même l’insulter de tous les noms qu’il voulait ça ne changerait rien. Toutefois, il fuit, passant par-dessus l’accoudoir au grand dam du russe qui aurait vraiment préféré qu’il soit trop stone pour faire quoique ce soit. « Don't you fuckin' touch me... » Ok… Allright. Il n’a pas le temps de relever les bras pour lui faire comprendre qu’il ne comptait pas le toucher, juste récupérer la bouteille que son cœur s’emballe quand il le voit tomber en arrière. Fuck ! Deux pas en avant et un soupir de soulagement plus tard, il peut observer l’illustrateur, sur le dos, avec l’alcool qui lui coule sur la peau… Vaut mieux ça que dans son gosier même si ma foi l’odeur qui allait flotter dans l’appartement allait devenir encore plus irrespirable.

Le russe ne sait plus comment réagir, il avait déjà dealer avec nombre de personne intoxiqué, que ça soit par l’alcool, la drogue ou même un taux trop élevé de testostérone. En règle générale, il utilisait ses poings pour calmer ce genre d’individus sauf que là c’était Rahim, et il ne voit absolument aucune raison valable de lever la main sur lui. « My bloody house, my bloody birthday, my bloody rules. » Enfin, aucune raison valable, s’il fait un coma éthylique ça en sera une pas de doute. Encore une fois, il soupire face au majeur levé de Rahim. Donc c’est comme ça que ça allait se passer ? Il allait lui tenir tête, et Stanislas allait jouer au père blasé. Fine. Allright. Très bien Rahim de 14 ans en pleine crise d’adolescence, on va jouer. Il tente d’enjamber la table basse mais trébuche sur l’un des innombrables coussins. Pourquoi y’en a autant ?! Oh tu le sais Stan, toi-même tu y as pensé la dernière fois à couvrir son appartement de spot où il peut atterrir sans danger, il faut croire qu’il n’est idiot et y a pensé avant toi. Quand il réussit à de nouveau avoir un Rahim qui ne bouge pas en visuel ce dernier est au niveau du canapé où il hurle « Putain mais fous-moi la paix ! Qu'est-ce que ça peut te foutre que je picole, ça te gêne pas d'habitude! » Oh mais d’habitude ce n’est pas l’alcool triste que tu as Rahim. Ce n’est pas l’alcool triste. « Et qu'est-ce que tu fous ici d'ailleurs? T'as pas mieux à faire? » Là n’est pas la question eh ? Comme s’il pouvait rester seul aujourd’hui. Alors quoi eh ? On l’aurait trouvé ce soir dans le coma ou mort ? C’est ça qu’il veut ? Le russe s’avance quand il lève le goulot, c’est comme ça qu’ils allaient jouer ? Dès qu’il met la bouteille à ses lèvres il avance ? Fine by him. «Okay ground rules. » Ses épaules se tendent ainsi que son corps lorsqu’il voit Rahim vaciller, prêt à foncer vers l’avant pour le rattraper avant qu’il ne touche le sol. « Tu m'touches pas, et j'bois autant que j'veux tant qu'j'en ai envie. P't-être la dernière cuite de ma vie, j'compte bien en profiter.» … La dernière cuite de sa vie ? Qu’est ce qu’il dit ? Qu’est ce qu’il raconte ? Stanislas se recule, il savait qu’il n’était pas le bienvenu, savait que l’agression de Rahim n’était pas vraiment uniquement contre lui, mais contre les circonstances et justement, il veut au moins l’apaiser et le laisser croire qu’il respectera ses règles. Les mains levées, il signifie qu’il ne le touchera pas. Pas sans qu’il ne lui demande, et pas tant qu’il est conscient surtout. « And you don't. Won't deal with your drunken bullshit today. » Toujours les mains levées il se recule assez pour atteindre un mur contre lequel il s’adosse, observant le spectacle devant lui. «
Si ça t'convient pas, la porte est par là.
» Il essaie de faire un rapide inventaire de ce qu’a pu boire Rahim, de ce qu’il a consommé aussi, le petit plastique sur sa table est explicite. Il n’y’a pas que de l’alcool et du THC dans ses veines eh … lui demander clairement pourrait être une bonne idée mais il sent que Rahim penche trop du côté agressif pour répondre honnêtement à quoique se soit.

Il le regarde tomber dans le canapé, pas si bourré que ça vu qu’il pense à refermer la bouteille. Il doit rester quoi ? Un tiers, et puis il était là maintenant, alors autant lui laisser plutôt que de l’énerver encore plus. Il passe une main dans ses cheveux. Restant toujours en retrait, finalement, il se redresse pour aller vers la porte « Ok Rahim. », d’un geste cadencé, il retire sa veste et l’accroche sur le porte manteau. « Won’t touch you. » il remonte les manches de sa chemise, laissant ses avant-bras nus et attrape la bouteille de gin qui était dans le sac de course. « Won’t take anything from yours hands. » Il rejoint la bibliothèque où il pose la bouteille entre deux livres. Chasse gardée. Au pire, Rahim finira simplement le whiskey, mais il était là. Il surveillerait. « Won't Drink. » De sa poche droite, il tire ses cigarettes et son briquet pour allumer l’un de ces bâtons de cancer, histoire de calmer la tension qui commence à doucement grimper le long de ces nerfs. La douleur du gel ? Des picotements, à l’instant, rien qu’il ne sache pas gérer au quotidien. « I’ll stay here. » Autant de temps qu’il le faudra, jusqu’à ce qu’il soit sûr qu’il va bien. Il fait mine d’être désintéressé de l’homme en face de lui, réagissant comme il l’a toujours appris. Ne pas adresser le problème, juste attendre en essayant de le protéger au mieux et il essaie d’être nonchalant, essaie d’être tranquille avec sa cigarette et son regard évasif, mais la menace dans sa voix, oh… n’importe qui pourrait la comprendre. « But if you ever put yourself in danger again, Rahim. I’ll fuckin’ tie you up. »
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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Mer 5 Aoû - 23:18
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Quoi il se cassait? C'était aussi facile que ça? Ah non en fait... Et en plus il éloignait la dernière des bouteilles qu'il avait achetée ce matin! L'éclat qui avait accompagné le bruit d'un briquet, signe que Stan s'était allumé une clope, à côté de la bibliothèque. Et il n'avait pas l'air de vouloir partir du tout, vu ce qu'il venait de lâcher. Great... Fucking brilliant... Et quand la suite était arrivée, il n'avait pu s'empêcher de rire une nouvelle fois, autant pour la menace qu'il n'avait pas loupé dans sa voix que pour l'absurdité de cette dernière. Chiche... L'image de Stanislas qui nouait sa foutue cravate autour de ses poignets, qu'il avait chassée d'une large bouffée de cannabis, toujours pas question d'aller par là. Sa main qui s'était figée sur le chemin vers le cendrier, la brusque sensation d'étouffer, alors qu'un autre visage se superposait à celui du russe, ses yeux passant du bleu perçant au noir abyssal, la soie sur ses poignet devenant des sangles dont il ne pouvait pas s'échapper. L'absence de toute sensation, d'un coup, alors qu'il entendait son crâne tomber contre le dos du canapé, qu'il voyait le foyer incandescent rouler de sa main sur sa cuisse pour tomber sur son pied, puis par terre. Et encore une, toujours pas ce qu'il voulait. Il n'avait pas vraiment bougé de là où était son corps, fixant l'homme appuyé contre son mur qui n'allait certainement pas tarder à réagir au fait que son corps venait de s'effondrer dans le canapé.

Au moins sous cette forme il n'avait pas tous les effets de l'alcool et des diverses drogues dont il se bourrait depuis ce matin, mais ça ne rendait pas les choses plus faciles pour autant. Se concentrer, fort, et visualiser ce qu'il voulait, c'est à dire apparaître assez pour bien signifier à l'autre qu'il n'avait toujours pas le droit de le toucher, en lui faisant "non" de la tête. Plusieurs fois, pour être sûr qu'il l'avait vu, avant de re-disparaître. Surprise... Il ne lui avait pas dit cette partie la dernière fois, plus simple, et il avait rejoint l'entrée en une pensée pour voir l'état de sa porte. Un mime de soupir et il était revenu dans le salon, se postant en face de l'avocat pour le regarder un instant, maintenant qu'il n'avait aucun problème de vision. La couleur de son œil droit, légèrement différente de celle du gauche. La fatigue qu'il pouvait lire sur son visage. Sa main qu'il portait à la cigarette entre ses lèvres, et la sienne qui s'y était mêlée, juste pour voir s'il y avait une différence ou non avec lui. Mais non, rien, il ne sentait rien, même pas la vague impression d'avoir son "lui" dérangé, et certainement aucun signal de son corps. Et il y était retourné, sans difficulté, la première grande inspiration alors que son esprit réintégrait le monde physique toujours douloureuse malgré les cachets.

La course chaotique jusqu'à la salle de bains pour vomir une nouvelle fois, affalé contre la cuvette des toilettes, le front contre le carrelage. Juste quelques secondes, avant de s'appuyer sur tout ce qu'il pouvait pour se relever et se passer un coup d'eau sur le visage. T'as genre... Machinalement ses doigts pianotaient sur la faïence du lavabo pour compter. Un mois de retard. Depuis qu'il avait commencé à aller rendre visite à Brooke, une fois par semaine depuis mi-juillet. La main serrée sur l'encadrement de la porte, il s'était extirpé de la petite pièce et était retourné s'affaler dans le canapé. Nan, en fait depuis qu'les pouvoirs sont arrivés. Depuis sa toute première projection sous l'effet de la fièvre qui avait terrassé ceux qu'on appelait désormais mutants. J'suis en danger tout l'temps, même ici. Il suffisait d'une mauvaise chute. Il avait eu beaucoup de chance jusque là malgré tout, mais ça ne serait pas toujours le cas. Et si ça n'était pas une blessure suffisamment grave, ici ou dehors, ce serait l'U-AM qui lui tomberait dessus. Et si ce n'était pas l'un ou l'autre, ça serait parce que son corps aurait finalement cédé, trop épuisé ou affamé. Et tu m'dois une porte. Il avait ramassé le joint qui avait laissé une petite trace de brûlure sur le sol, et sur sa cuisse aussi, le coinçant entre deux doigts alors qu'il vidait ce qu'il restait de whisky. Toujours pas eu ce qu'il voulait, mais il y arriverait.

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Stanislas Gniewko
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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Jeu 6 Aoû - 0:17
Rigole Rahim, rigole, le regard semi-blasé qu’il lui lance est équivoque. « Chiche... » Il ne sait pas ce qu’il s’imagine, probablement ont-ils des idées bien différentes de ce que tie you up veut dire. L’épais cordage dans son coffre de voiture lui vient à l’esprit, pas sa cravate, et déjà ça c’est une grande différence. Quand le crâne de Rahim tombe vers l’arrière il ne réagit pas de suite, ne s’était pas rendu compte de la projection, c’est à la chute du joint qu’il se rend compte et presque automatique, il quitte sa position, et sa fausse impression de calme. Inquiet de l’état de son ami. Sauf que ledit ami apparaît soudainement, proche de son corps, en double.

Le choc lui coupe le souffle. Il parait tellement … mieux ? Tellement en bonne santé ? Le contraste avec le corps allongé sur le côté est d’autant plus frappant. Il avait remarqué qu’il avait perdu du poids, qu’il avait des cernes, que … ça n’allait pas fort mais avoir devant ses yeux cet avant après. C’était autre chose. Et cet ordre de ne pas le toucher, encore. Il serre le poing et reste où il est, le regard qui s’accroche à l’homme allongé, la projection ayant disparu. Qu’importe ce qu’il dit, si dans 2 minutes il ne s’est pas réveillé il ira voir. Il est terrifié à l’idée que Rahim s’étouffe, comme en témoigne le reflet bleuté qui passe sur ses doigts. Il ne veut même pas imaginer ce qu’il ferait si l’illustrateur venait à disparaître. Bien sûr il surprit de voir apparaître à nouveau Rahim, si proche, il ne fait aucun commentaire, ne bouge même pas. Tentant de ressentir les doigts de la projection qui tente de se mêler au sien mais rien. Il ne peut imaginer la frustration que doit ressentir son ami. Une nouvelle bouffée de cigarette ne l’aide pas vraiment à mettre en place ces pensées. Malgré lui, il soupire.

Son attention est de nouveau portée sur le corps qui se met à bouger, qui se jette vers la salle de bain. Sa mâchoire se boulonne quelques instants.  Son froid pourrait l’aider. Il le sait mais maintenant n’était pas le moment de s’imposer. A la place, il écoute les reproches de l’homme un peu trop alcoolisé. « T'as genre... Un mois de retard. » Rien que ça. « Nan, en fait depuis qu'les pouvoirs sont arrivés. » Ah vraiment. Parce que c’est vrai que Rahim l’avait mis au courant de suite.  « J'suis en danger tout l'temps, même ici. » Nouvelle bouffé de cigarette. Non. Il n’avait définitivement pas la même définition de danger. Bougeant jusqu’à la fenêtre qu’il a ouverte, il tapote sa cigarette pour y faire tomber les cendres. La douloureuse sensation au fond de la poitrine de n'être qu'un bon à rien. Pas foutu de protéger les gens qu'il aime. Rahim devrait se sentir en sécurité avec toi eh, on en est loin n'est ce pas ? Putain de déchet de l'humanité «  Et tu m'dois une porte. » Ah vraiment … ? Restant où il est, Stanislas observe le monde extérieur. Le grand soleil, la chaleur de ses rayons qu’il peut deviner mais pas ressentir, les gens plus bas qui profitent de la météo pour faire une ballade en famille insouciante. Contraste frappant avec ce qu’il se passait ici. Comme le contraste entre Rahim présent, et Rahim projeté.  A peine le mégot jeté, il s’en rallume une autre, disant dans un souffle après avoir rangé son briquet. « Une serrure éventuellement, une porte tu exagères un peu. »  Gardant son buste face à la fenêtre il tourne la tête vers Rahim, le gratifiant d’un regard perçant. « Et tu sais très bien à quel type de danger je fais allusion Rahim. » Pas le danger d’être un mutant, pas le danger de son pouvoir, pas … le danger de la vie en règle général. Non, celui beaucoup plus palpable de l’auto destruction. Celui qui frapper fort, celui qui se réveiller parfois dans ces entrailles, l’intimant de jouer à la roulette de son précieux pays. Celui qu’il reconnaît trop bien dans les pupilles dilatées de l’homme affalé dans le canapé.

Après un nouveau soupir, il quitte le rebord de fenêtre pour se mettre face à la table basse, face à Rahim, sans jamais s’approcher plus, il se penche simplement pour saisir le sachet de pilules blanches. Aucun marquage, taille standard, ça pourrait être tout et n’importe quoi, et c’était bien ça qui l’inquiéter. Il fronce un peu le regard dans l’espoir de rendre sa vision un peu plus nette, de remarquer certains détails, mais rien. Juste la terrible impression que ça venait des dealeurs de Jet’ et probablement pas d’une pharmacie. Ce connard était partout. Dans sa poche, il a l’impression que la malum le brûle. Ses doigts, teintés de bleu, reposent le sachet là où il était alors que sa voix s’élève.

« Mêler l’alcool et les médicaments. Tu aurais été dans quel état si j’étais venu à 18h plutôt que maintenant eh ? »  Peut-être en OD, peut-être en coma, peut-être putain de mort. Tout ça, il ne le dit pas, son regard, et le gel qui se fait plus présents sont bien assez expressifs pour le faire comprendre à son camarade juste en face. « No matter what you believe, you’re not a ghost. »  Please don’t disappear.
Rahim Brooks
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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Jeu 6 Aoû - 2:15
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Tiré sur le mégot pour raviver le foyer, envoyant un large nuage de fumée au plafond, et laissé sa tête basculer du côté où se trouvait la silhouette à nouveau floue de l'homme. Et haussé les épaules, porte, serrure, ça revenait au même, on défonçait pas la propriété d'autrui sans même un petit "désolé". Surtout quand ledit autrui lui avait dit gentiment de partir juste avant. Quant au reste... Haussé une nouvelle fois les épaules, et repris sa position initiale, parce que ça tournait assez pour être désagréable, sans être suffisant. Oh il avait bien compris, sauf que ça n'était pas exactement ce que Stanislas pensait non plus. Est-ce qu'il allait lui dire? Non, en tout cas pas tant qu'il n'aurait pas obtenu ce qu'il voulait, sinon il allait essayer de l'en empêcher. Même pas sûr qu'il comprenne de toute façon. Et il l'avait laissé prendre le sachet de pilules et l'observer, écouté son petit sermon sans vraiment l'enregistrer. Par contre il sentait son froid, plus près, plus présent. Glacial jusque dans les mots qui avaient suivis. But I am... Il le savait. Physiquement il n'était plus qu'une ombre de ce qu'il avait été, et mentalement... I've felt myself die so many times already... Chaque crise était une petite mort, et vraiment pas celle qu'il préférait, et chaque retour lui donnait l'envie de réellement mourir à cause de la douleur qui parcourait son corps. And i have to be...

Attrapant ses lunettes de soleil qui avaient presque glissé entre les coussins, il les passa et se redressa, reposant le mégot de joint dans le cendrier avant de lui désigner vaguement la bibliothèque d'un geste, surtout le côté où il avait rangé tous les livres qu'il avait acheté depuis début juin, plus ou moins liés à son pouvoir. Et il avait ratissé large. Tout ça m'dit la même chose: si jveux contrôler, j'dois me détacher de tout... Sa voix qui s'était étranglée sur les derniers mots. Sa main libre qu'il avait porté à son visage, autant pour masser l'arête de son nez que pour essuyer les larmes qu'il sentait s'amasser le long de ses cils sous les verres teintés. L'épuisement plus fort qui pesait sur ses paupières à cause de l'effort de concentration pour être visible. Et t'étais pas sensé v'nir... À peine murmuré, plus une note pour lui-même qu'un réel commentaire sur la présence du russe chez lui. Il avait espéré qu'il oublie, d'habitude il n'était pas en ville l'été, trop occupé à s'amuser en Angleterre ou en Inde. À juste... Être qui qu'il était avant que les météorites tombent. S'extrayant une nouvelle fois du canapé, il s'était appuyé sur l'accoudoir puis le dos pour relancer la musique, baissant juste un peu le son avant de regarder la bouteille désormais vide qu'il tenait encore. Et la jeter contre le mur, comme ses petites camarades, avant de se détourner pour slalomer entre les coussins pour rejoindre la bibliothèque.

S'y appuyer et faire une petite pause, parce que le tournis n'avait toujours pas cessé, attraper la bouteille de gin et se laisser glisser au sol dans l'un des coussins. Toi et moi... On a eu beaucoup de chance avec nos pouvoirs... Et il avait dévissé le bouchon avant de prendre une grande goulée et de la refermer. Ok, chance n'était peut-être pas exactement le mot, mais c'était l'idée. Même si ça n'était pas toujours ce climat, la Sibérie était connue pour sa glace. Et lui... Il avait grandi dans un coin où l'âme sortant du corps n'était pas un concept complètement ahurissant. J'veux apprendre à m'en servir, au moins assez pour pouvoir faire quelque chose... Si les mois passés lui avaient appris quelque chose, c'était qu'il restait celui qui voulait aider les autres, quoi qu'il arrive. Mutants, humains, pas de différence. Rouvert la bouteille, et deux gorgées. While you're probably waiting to find a way to buy that so-called antidote... Parce qu'il était toujours dans le déni pas vrai? Peut-être même qu'il avait déjà passé le pas, il avait vu la dernière fois comment Stanislas réagissait à son propre pouvoir. C'était la première pensée qu'il avait eu quand les dealers lui avaient parlé de ce truc, et l'une des nombreuses angoisses qui avaient hanté son peu de sommeil cette nuit: son meilleur ami, l'homme dont il était amoureux depuis des années, à l'agonie à cause de ce nouveau poison.

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Stanislas Gniewko
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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Jeu 6 Aoû - 19:17
« But I am... » Non, qu’importe ce qu’il pensait, qu’importe ce que son cerveau malade lui dictait, il n’était pas un fantôme. Il n’était pas vide. Il était toujours là. Terrible est la pensée qui rampe contre son cerveau. Jusque quand Stan ? « I've felt myself die so many times already... » Il baisse le regard, prend ces mots comme il prendrait un coup-de-poing. D’ailleurs, ces derniers se serrent, la culpabilité parcourt son être. Il était incapable de l’aider. La sensation d’être impuissant le prend aux tripes. Lui rappelle à quel point, il ne mérite pas l’amitié de Rahim. Lui, lui il avait toujours été capable de le sortir de ces idées noires. Lui, il avait su lui sauver la vie, lui. « And i have to be... » Fumes Stanislas, tire de la nicotine pour ne pas penser, pour inonder ton cerveau et ne pas enregistrer ces mots. Il regarde derrière lui, les livres que Rahim lui montre « Tout ça m'dit la même chose: si jveux contrôler, j'dois me détacher de tout... » Bullshit. Il ne peut s’empêcher de murmure une insulte en russe, contre les livres, contre tout ceux qui mettent dans la tête de Rahim qu’il devrait être plus que ce qu’il est. Contre tous ceux qui lui remplissent la tête d’ineptie, qui nourrissent son espoir. Qu’ils aillent tous en enfer. « Et t'étais pas sensé v'nir... » Il tuera s’il doit encore une fois entendre la voix de Rahim si brisé. Il se tuerait. Il croyait quoi ? Qu’il avait oublié ? Qu’il ne savait pas ? Qu’il n’en avait rien à foutre à ce point ? Il ne peut s’empêcher de penser qu’il a raison de ne pas croire en lui. Qu’il a raison de penser qu’il l’aurait laissé tomber. C’est ce qu’il fait de mieux de toute façon. Et il con, il est vraiment con de croire qu’aujourd’hui il pourra se rattraper. L’espoir que tu puisses être meilleur Stan, please. Personne n’y croit. Pas même toi. D’ailleurs t’as même pas vu qu’il a repris la bouteille de gin, mirador en carton, t’es même pas foutu de l’empêcher de se détruire alors que t’es là. Juste à côté.

« Toi et moi... On a eu beaucoup de chance avec nos pouvoirs... » Chance ? Un rire se meurt sur ses lèvres pendant qu’encore une fois il secoue la tête. L’optimisme de Rahim, son éternel besoin de voir les choses du bon côté. Bien une chose que Stan ne comprendra jamais. « J'veux apprendre à m'en servir, au moins assez pour pouvoir faire quelque chose... » N’importe quoi. Putain de n’importe quoi. Ce n’était pas un don. Ce n’était pas utile, ça ne le sera jamais. « While you're probably waiting to find a way to buy that so-called antidote.. » Le regard qui se pose sur Rahim, coupable, sa tête se secoue malgré lui. Lui mentir ? Ne pas lui mentir ? C’était toujours le même dilemme. Et toujours, il avait choisi la facilité. Mentir. Aujourd’hui pourtant, il va vers la demi-vérité. La fiole pèse des tonnes dans sa poche. « what if I did ? » Qu’est-ce qu’il allait faire ? Lui faire moral ? Lui dire que c’était une arnaque comme Jethro lui avait sermonner avant de lui vendre ? Comme s’il n’était pas au courant. Le blizzard se réveille, sa main se glisse un instant sur ces yeux pour frotter le droit. Sa cigarette se consume, sa tête se relève, son regard se pose finalement sur Rahim.

« Eh?! Stop fuckin’ worrying about me kid. » Kid. Pour remettre une distance entre eux, pour effacer la nuit d’il y a quelques jours malgré sa promesse, pour encore une fois souffler le froid dans sa direction. Autrement qu’avec son aura. Stanislas, petit roi dans sa tour surprotégée. Là où rien ne peut l’atteindre là où il dit «  I’ll be allright. » tout en sachant très bien qu’il ne rêve que de s’foutre en l’air. Mots vide de sens. Comme d’habitude, comme à chaque fois. C’est un pattern qui se répète tellement souvent : Ne t’inquiète pas pour moi mate, c’est juste une contusion. It’s allright dude juste une fracture. it’s okay brother juste une commotion. Stop fuckin worrying about me kid, c’est qu’une drogue de plus. Il balaiera de la main son attitude, refusant d’accepter qu’elle fût merdique, refusant de voir le fossé qu’elle creusait un peu plus chaque fois. Le regard fier et droit quand il se redressera pour rejoindre Rahim. Aujourd’hui, aussi borné soit-il, aussi stupide était-il, il n’était rien à côté de l’illustrateur. Il n’hurlait pas à l’aide silencieusement.

Rejoignant l’homme, il n’est pas doux cette fois quand il prend subitement la bouteille de gin de ses mains, il n’allait pas le laisser boire jusqu’à s’en tuer. Pas ce soir, pas sous sa supervision. D’un geste il jette sa clope et la bouteille par la fenêtre, son éclat sur le sol 10m plus bas le fait à peine réagir. Pas de cris, pas de pleurs, pas d’insulte qui surviennent de l’extérieur. Bonne chose. Son œil droit se voile, parce qu’il en a marre. Marre que Rahim s’inquiète pour lui, Marre que Rahim s’inquiète pour tout le monde en fait. Sauf sa foutue personne. « Tu t’es vu récemment dans un miroir ?! » Sans toucher la peau de l’homme il lui retire ses lunettes de soleil, pour le fixer, qu’importe s’il n’a plus qu’un œil fonctionnel, les ray ban sont renvoyé dans les canapés. Gestes. « Tu te vois maintenant ? » Lui oui, lui il voit, ses cheveux collés par la sueur, ses muscles qui ne sont qu’une preuve d’un manque évident de gras, ses cernes violacés plus présente que jamais, l’odeur d’alcool qui lui colle à la peau, son teint cireux, la blessure au niveau de son front, son œil hagard, l’ombre qu’il est devenu. Rahim avait toujours été un rayon de soleil, il amenait toujours avec lui bienveillance et douceur. Plus aujourd’hui.


« Rahim. Faut que tu arrêtes. Que t’arrêtes toute cette merde. » Sa main montre son étagère pleine de bouquin sur la spiritualité. «  Arrête de croire que c’est un pouvoir, que c’est un don, que tu dois en faire quelque chose eh ?! » Arrête de te mettre cette pression inutile. « La seule chose que tu dois faire, c’est apprendre à vivre avec. » Apprendre à survivre avec. « Nous ne sommes pas dans une putain de comics, je ne suis pas Ice Man, tu n’es pas Docteur Strange or fuckin buddah for all i care ! » Il se redresse, parce qu’il sent qu’il part en vrille, il sent qu’il gèle, il sent que l’oxycodone fonctionne oui, mais jusqu’à un certain point et maintenant n’était pas le moment de laisser le gel gagner, maintenant n’était pas le moment de s’effondrer, de perdre, alors il serre les dents et baisse ses manches. Sortant furieusement une cigarette de son paquet, fatigué de répéter toujours le même pattern. Ses colères qu’il ne savait plus cacher, qui transpiraient de son être, il n’en pouvait plus. Amer, il termine après avoir allumé ce qui lui donnerait inévitable un cancer. « A part te faire du mal, te faire vivre dans la peur, te bloquer ici alors que tu devrais être avec ta famille, il t’a donné quoi ce ‘’don’’ ?! Eh ?! » Regard tourné vers lui avant qu’il ne rejoigne sa « place » au niveau de la bibliothèque, laissant l’autre au sol pendant qu’il se concentre, comme il s’était concentré avec Jet’ pour la garder près de lui, pour ne pas laisser l’hiver envahir la pièce. Un peu trop tard pour ça, Stanislas. Ton inquiétude se lit partout. Tu peux plus te cacher. Plus maintenant.


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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Jeu 6 Aoû - 23:42
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Sa gorge s'était serrée quand Stanislas avait répondu, plus encore quand il lui avait dit de ne pas s'inquiéter, et d'achever le tout sur son foutu "kid". Il l'avait tellement entendu cette phrase, sous toutes ses variations, depuis tant d'années, et elle lui faisait toujours le même effet. Alors il avait bu, assez pour descendre un bon tiers avant que la bouteille lui soit enlevée. The f... Hé bah ça avait pas duré longtemps cette histoire de rien prendre de ses mains. Le froid qui rampait sur sa peau alors que l'homme se rapprochait, et l'envie de rire, douloureuse, pour ne surtout pas se mettre à hurler, qui l'avait repris. L'envie de le repousser pour qu'il ne soit pas aussi près, de l'attirer à lui et se blottir dans ses bras, de gronder quand il lui avait enlevé ses lunettes et que la lumière avait agressé ses yeux épuisés. Il savait exactement à quoi il ressemblait, il se voyait à chaque fois qu'il retournait dans son corps, à chaque fois qu'il croisait son reflet dans un miroir ou une vitre. Il s'était vu dépérir. Ses poings serrés alors qu'il essayait de respirer, de calmer son cœur qui semblait vouloir s'échapper de sa poitrine. Juste respirer, alors que le russe faisait ce qu'il faisait de mieux. Oui il devrait être avec sa famille, à des milliers de kilomètres de cette ville, à juste rire, boire, et s'amuser avec sa famille. Mais des cailloux étaient tombés du ciel et tout ça n'était plus possible. L'amertume sur ses lèvres, alors qu'il laissait échapper quelques mots. Un nouveau point commun avec toi. L'une des nombreuses pensées qui avaient traversées son esprit quand il avait compris que Stan aussi avait un pouvoir : ils avaient ça en commun, ils avaient ça en plus pour les lier. Malgré tout ce qui les divisait, y compris aujourd'hui. Et ça l'avait rassuré sur le moment...

Lentement, il s'était extrait du coussin, s'appuyant contre la bibliothèque pour se mettre debout. Écarquiller les yeux, le flou toujours aussi présent, et prendre la direction de la cuisine, la main toujours sur l'un des murs pour rattraper une éventuelle chute. Le froid qui le suivait, signe que l'autre lui collait au train, mais ça ne l'avait pas empêché de continuer. De sortir le petit tabouret pour monter sur le meuble à côté du frigo, faire une petite pause en s'appuyant sur le haut de ce dernier, et se redresser jusqu'à toucher le plafond. Sa main qui soulevait l'une des dalles et l'autre qui tâtonnait un moment au dessus du mur entre la cuisine et sa chambre, pour finalement en sortir une grosse pochette cartonnée qu'il avait fait tomber sur le plan de travail à ses pieds. Faire ça aussi. Le temps de redescendre, ou en tout cas de s'asseoir, et il avait ouvert le dossier avant de lui tendre. La prison. Des plans, des détails qu'il avait jugé important, autant de dessins qu'il avait faits à chaque fois qu'il rentrait de ses visites à Brooke. Mais juste ça, tout ce qui était en rapport avec les personnes y travaillant, ceux qu'il avait vu ou dont il connaissait désormais le nom, était dans une autre pochette, cachée ailleurs dans son appartement. Parce qu'il savait le poids - et le prix - de ces informations. Se penchant un peu en avant, il avait actionné la poignée de la partie freezer de son frigo pour en sortir la bouteille de vodka qui s'y trouvait continuellement. Pas s'arrêter en si bon chemin. Sauf qu'il n'avait même pas eu le temps de refermer le compartiment que la bouteille s'était échappée de ses mains pour se retrouver dans celles du russe. Thought you wouldn't take anything from my hands uh? Twice now...

Il en avait juste marre. C'était toujours la même chose, toujours les mêmes schémas, entre eux, et il n'en pouvait plus. Surtout aujourd'hui. Okay for once in your fuckin' life, you gonna listen to me really carefully. Respirer, respirer, et essayer de rester calme malgré ce qui commençait à bouillir en lui. I'm not gonna kill myself, if I wanted I woulda done that a long time ago, and quicker. Facile, il lui suffisait d'aller sur son toit, comme tout les matins, et sauter. Sauf qu'il aurait été dans son corps et pas en astral. Ou toute autre connerie qui aurait été rapide et efficace. Mais pas son genre. I wanna pass out, 'cause I need to know what happens in case those knobheads - en désignant la pochette avec les dessins - take me. You don't want to use yours, just cower and hope it goes away before it kills you, that's your problem. Won't judge you, won't blame you, and I'll still be here if you need me. Toujours, même si c'était pour le ramasser à la petite cuillère, mais il préférait le lui rappeler. But don't you ever tell me what I can or cannot do with mine. Et ça c'était quelque chose que Lily lui avait dit. Seul lui pouvait décider ce qu'il faisait de son pouvoir, et c'était pour ça qu'il devait apprendre à s'en servir. Descendant du plan de travail, il s'était placé en face du russe, se redressant de toute sa taille malgré la petite différence entre eux, fixant la zone de ses yeux. Now either you give me that fuckin bottle so I can drink, pass out and finally eat, or you help. Wanna strangle me 'til suffocation? Pas vraiment attendu sa réaction et pris la bouteille, repartant dans le salon avec un " Thought so...".

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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Ven 7 Aoû - 1:38
TW : Violence explicite. Automutilation.


«  Un nouveau point commun avec toi. » oh yeah well. Point commun ouais. Joue au smartass Rahim, joue au smartass, t’as raison tiens. Il continue de tirer sur sa clope, l’air patibulaire, fatigué de ces prétendus pouvoir, fatigué des météorites, fatigué des putains de relation humaine. Peut-être devrait-il juste trouver un moyen de se barrer. Retourner en Sibérie et tous les oublier. Pas difficile eh Stan ? Continus à te mentir. Continus à croire que les sourires de Rahim ne te manqueront pas, ni ces blagues pourris ou le putain de rayon de soleil qu’il est. Personne n’y croit, même pas toi. Au fond de ces pensées, il ne peut que se dire que ce que lui fait Rahim là maintenant, c’est ce qu’il faisait tout le temps, se taire et imploser. Peut-être, juste peut-être, il serait temps de réfléchir à changer tout ça. L’espoir fait vivre.

Du coin de son bon œil, il peut apercevoir l’homme qui se lève, hors de question qu’il le laisse partir bien entendu, alors il le suit, comme son ombre. Au cas où il s’amusait à cacher d’autres bouteilles d’alcool. Vu son poids actuel, il était déjà bien trop proche de la limite critique, ça Stanislas en était plus que certain, par contre le fait qu’il ait encore assez d’équilibre pour monter sur un tabouret ça … il ne l’avait pas vu venir. Il reste proche au cas où l’homme se projetait, ou même juste tomber, prêt à le rattraper. Il regarde à peine le dossier qui tombe sur le meuble. Son œil ne quitte pas Rahim une seconde. «  Faire ça aussi. » Faire ça quoi ? Il s’assoit et Stanislas pose son regard sur le dossier qu’il lui tend, l’ouvrant au moment où les mots de Rahim arrivent encore à lui glacer le sang. « La prison. » La … Prison ? Souvenir des mots de l’homme quand il lui avait dit quel pseudo pouvoir il avait, ce qu’il avait fait, qu’il aille voir été une chose. Qu’il ait ce genre de croquis en était une autre. À son grand étonnement, Stanislas sent son cœur battre, à mesure qu’il feuillette les dessins beaucoup trop réalistes de l’homme en face de lui. Est-ce qu’il se rendait seulement compte du risque qu’il prenait ? Si n’importe qui avec de mauvaises intentions tombait là-dessus ? S’il faisait confiance à la mauvaise personne ? Il s’arrête une demi seconde de regarder quand il entend la porte du freezer, bien sûr, encore une bouteille. Fuckin no go. Il l’attrape. Le dossier dans une main, la bouteille dans l’autre. « Thought you wouldn't take anything from my hands uh? Twice now... » «If you weren’t so stupid I wouldn’t. » Stupide dans toutes les putains de sens du terme, stupide avec son pouvoir, stupide de vouloir se mettre une mine. Juste stupide.

« Okay for once in your fuckin' life, you gonna listen to me really carefully. » Oui, mais non, son attention est ailleurs, sur les dessins, sur la portée qu’il pourrait avoir, sur son cerveau qui spirale et le gel qui alourdit ses bras. « I'm not gonna kill myself, if I wanted I woulda done that a long time ago, and quicker. » Lourd soupir, dents qui se serrent pendant qu’il le fixe. Oh yeah ? Ravi de l’entendre. « I wanna pass out, 'cause I need to know what happens in case those knobheads me. » Ahahahah… Parce que c’est une putain d’éventualité ça maintenant ? Une captivité Rahim ? Il ne le fait pas exprès, mais sa main froisse le dossier. Il ne veut pas croire que Rahim joue à ce jeu beaucoup trop dangereux. « You don't want to use yours, just cower and hope it goes away before it kills you, that's your problem. Won't judge you, won't blame you, and I'll still be here if you need me. » Oh mais Rahim, si tu commences à jouer avec les requins tu ne seras plus là très longtemps. Qu’est-ce qu’il s’imagine ? S’il veut que ces plans soient utiles, et Stan a bien compris qu’il ne s’arrêterait pas à juste les garder dans son plafond, pas avec son sens de la justice, pas avec son putain d’altruisme, pas si y’a un innocent derrière ces barreaux à qui il tient. Il est obligé de détourner le regard quand il sent la douleur le prendre sur l’œil droit, pourquoi il fait encore mal celui-là ? Il est gelé putain. La trace gèle qui passe sa joue lui répond. Il pose le dossier, juste le temps de se pincer l’arête du nez pendant que Rahim continue, essayant vaguement d’être menaçant. Doesn’t fuckin work mate. « But don't you ever tell me what I can or cannot do with mine. » Il efface toute trace de ce qui prétendait être une larme avant de rendre son regard à l’homme en face de lui. Il s’imagine qu’il l’impressionne ? Lui ? Non Rahim, tout ce que tu arrives à lui faire voir c’est que tu te feras bouffer, que n’importe qui pourra t’amener, que ne t’as rien pour te défendre, et il t’écoute à peine. « Now either you give me that fuckin bottle so I can drink, pass out and finally eat, or you help. Wanna strangle me 'til suffocation? » La facilité avec laquelle il lui reprend la bouteille des mains devrait être un indicateur du point où Stan est secoué « Thought so... » So what ? Il veut voir ce que ça fait une fois qu’il est pass out ? C’est une expérience scientifique en vue d’une éventuelle arrestation eh ? Son souffle est court, il a l’impression qu’il va exploser, ses mains tremblent. Non. Non pas maintenant. Panique qui envahit son esprit. Gel qui prend tout contrôle. Non. PAS MAINTENANT. Et pourtant, des images dans son crâne défilent, Rahim au sol, Rahim avec des menottes, Rahim attaché, Rahim jugé, Rahim derrière les barreaux, Rahim torturé, Rahim qui supplie qu’on arrête, Rahim qui pleure, Rahim qui a mal, Rahim qui … Il est obligé de se retenir au comptoir, ses jambes se dérobent sous son poids, mais ça ne s’arrête pas, non pourquoi ça s’arrêterait ? Il entend ses hurlements comme s’ils étaient réels. Entends le bruit des coups comme s’ils se passaient juste à côté-là maintenant, le bruit des os qui se brisent, l’odeur du sang qui le prend au nez, il se laisse tomber pour se prendre dans ses bras. Incapable de se rendre compte que de l’autre côté Rahim a fait de même. Il se sent geler, sa sueur, censée couvrir et refroidir son corps joue rop bien son rôle, tellement qu’il en tremble. Il se force à ouvrir les yeux, se force à revenir dans la réalité, mais la douleur le renvoie dans le noir, noir où les images continuent à flasher. Là où, il peut presque voir le corps de Rahim, pas comme tout à l’heure où il était encore bien vivant, non, là il baigne dans son sang. Là, il a le regard vide, là la projection lui hurle qu’il aurait dû faire plus. Est-ce que c’est son cœur qui gèle ? Putain, il en a bien l’impression.

Pendant un instant, il se demande même si … voilà, ce n’est pas tout. Si ce n’est pas son esprit qui va finalement le tuer. Ses non-dits, son incapacité de dire que l’inquiétude fait beaucoup plus que le ronger. Son pouvoir le rendait-il inutile ? Ou l’avait-il toujours été ? Quand il arrive finalement à ouvrir les yeux, quand sa vision arrive à se concentrer, quand il peut regarder dans le salon et qu’il voit l’homme par terre. Son souffle ne revient pas, pire, il sent que ses poumons se bloquent totalement. The fuck happened ? Il claque l’arrière de son crane sur le meuble, tentant de créer juste ce qu’il faut de douleur pour revenir à lui. Tentant de retrouver quelque chose qu’il connaît, tentant de ... se reset. Et les coups, les coups il connaît, mais ça ne fonctionne pas, pas le crâne, jamais le crâne. Non, il relève la tête, voit qu’il n’est pas loin du tiroir à couvert, oh ça ça va le ramener. Il l’ouvre, et rien que l’idée, rien que l’idée le ramène déjà peu à peu, le tir loin de ses hallucinations, loin de ses angoisses. Ses doigts se saisissent d’un couteau qu’il n’hésite pas une seconde à planter dans sa propre cuisse, loin de l’artère fémorale, juste dans le muscle, juste dans les nerfs, ahhhh bon dieu que la douleur lui fait du bien. Bon dieu qu’elle le ramène, et le sang qu’il peut voir couler, c’est ce qu’il lui fallait. Il respire à nouveau, ses yeux se ferment, du noir, juste du noir, et putain ses récepteurs de dopamines sont foutus vu le bien-être qu’il ressent partout dans son être. Ce n’était plus la glace qui lui faisait mal, ce n’était plus son esprit, c’était juste un coup de couteau, un coup réel, un coup qui marque, juste un coup. Gosh. Son regard se tourne vers le salon, l’adrénaline revient aussi sec. Rahim. Il retire le couteau, il l’a planté dans le muscle, c’est désagréable, ça fait mal, il va avoir une faiblesse oui, mais ça va se remettre et ce n’est pas mortel, c’est putain de pas mortel et ça la ramenait. C’est le plus important.


Difficilement il se relève et boite jusqu’au corps allongé de l’illustrateur, il n’aura même pas eu le temps d’ouvrir sa bouteille, l’inquiétude se niche encore une fois au creux de son ventre quand il se laisse tomber à ses côtés pour prendre son pouls, pour vérifier qu’il soit toujours en vie, ouvrir ses paupières « Rahim ? » Aucune réponse, il le tourne sur le côté, le mettant en position latéral de sécurité pendant qu’il fait le bilan de l’état de son ami. Deux doigts dans son cou, il veut être sûr que son pouls est toujours là, veut être sûr qu’il est vivant, veut être sûr qu’il ne partira pas. Rapidement rassuré sur le fait qu’il uniquement projeté, Stan ne comprend pas de suite que ce qui brouille sa vue ce n’est pas le gel, enfin pas tout à fait. Il secoue la tête en passant ces bras sous le corps de Rahim, se relevant difficilement pour le tenir contre lui, et l’amener d’un pas presque assuré sur le canapé où il s’assoit, Rahim toujours dans ces bras. Il ne sait pas s’il a envie de le reposer. Son cerveau lui donne l’impression que s’il le lâche maintenant, il ne pourra plus jamais le récupérer. « I swear you’re gonna be the death of me. » souffle qui passe ses lèvres alors qu’il lève les yeux vers le plafond, il ne voit toujours pas du gauche, le droit s’est arrêté d’être flou. Les traces sur ses joues par contre, nouveau. Très désagréable mais nouveau. Il peut le sentir respirer, il peut le sentir être vivant sous ces bras, il peut même sentir sa chaleur, alors c’est peut-être égoïste de le garder comme ça contre lui, mais il s’en fiche. Il ne bougera pas.
Rahim Brooks
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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Ven 7 Aoû - 5:08
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Plus facile que prévu de prendre la bouteille, il s'était attendu à plus de résistance de la part de l'homme qui semblait tant prendre à cœur le fait de l'empêcher de boire. Et il ne s'était surtout pas attardé pour attendre une éventuelle réaction, repartant dans le salon, prêt à se vautrer à nouveau sur son canapé avec la bouteille toute fraîche, en direction de l'évanouissement qu'il espérait créer. Son cœur qui cessait de battre à tout rompre dans sa cage thoracique, sa respiration qui retrouvait un rythme un peu plus posé alors qu'il s'appuyait de sa main libre sur le mur. Le son de la musique qui lui semblait plus lointain, plus distant, comme s'il portait un casque anti-bruits rempli de coton. Sa vision, toujours aussi floue, mais sans les couleurs maintenant. Et le monde qui basculait à la renverse avant que tout devienne noir. Pas longtemps, il avait même entendu la bouteille rouler à côté de lui. YESSSSS!!!! Au dessus de son propre corps étalé par terre, et malgré l'absence de sensations, il ne pouvait s'empêcher de se sentir soulagé. S'ils l'attrapaient, il ne serait pas enfermé dans son corps. Il n'aurait pas à juste subir, pas plus que nécessaire en tout cas, et pourrait s'échapper. Et c'était une putain de bonne nouvelle qui se fêtait! Sauf... Sauf qu'il n'arrivait pas à retourner dans son corps... Essayé, avec concentration, quelque chose qui l'attendait de l'autre côté, plusieurs fois, mais non. Merde...

Cuisine, Stan, et... Et il était resté figé par la scène qui se déroulait devant ses yeux, qui voyaient parfaitement, tout. Son meilleur ami, par terre, tremblant, les mains et sûrement une partie des bras bleus à cause de son pouvoir, le regard hanté par des démons qu'il ne connaissait que trop bien. L'envie de le prendre dans ses bras, de le serrer fort jusqu'à ce tout ce qui lui faisait peur disparaisse, et ses propres convictions qui s'effritaient alors que le son du crâne du russe contre le placard résonnait dans la cuisine. Celle d'apparaître, pour le rassurer, se faire engueuler, n'importe quoi du moment que ça pouvait le calmer un peu, et l'autre, plus insidieuse, qui lui disait de rester invisible, d'attendre de voir ce qui allait se passer ensuite. La possibilité de voir Stanislas tel qu'il était vraiment, quand personne ne le regardait. Savoir, plutôt que d'imaginer. Et il avait été servi. Mais il n'avait pas détourné le regard, pas fermé les yeux, même quand le couteau s'était planté. Tenu, y compris quand il avait vu le sang. Oh my love... Un jour peut-être ils en parleraient, un jour peut-être le russe lui expliquerait pourquoi, tous les pourquoi. Pour le moment il pouvait juste le regarder, être un témoin silencieux et s'assurer qu'il ne lui arriverait rien de plus grave que ce qu'il venait de faire. Et si c'était ça le signe qu'il avait espéré plus tôt? Pas le temps d'y réfléchir, son ami se relevait et boitait jusqu'à son propre corps, et il l'avait suivi. Regardé s'assurer qu'il était toujours vivant, le mettre en sécurité, alors que sa propre cuisse saignait beaucoup trop. Les larmes qui se figeaient sur ses joues avant qu'elles aient réellement le temps de couler, et la façon dont il le prenait dans ses bras pour l'amener jusqu'au canapé, malgré sa propre blessure et la douleur qui devait l'accompagner.

Juste la façon dont il le tenait, ses mots, sa voix, et il n'avait plus eu aucune difficulté à retourner dans son corps, retrouvant la lourdeur de tout ce qui coulait dans ses veines alors qu'il passait ses deux bras autour du cou de l'homme et se serrait contre lui, le visage enfoui contre la peau si froide de son cou. La nausée, son organisme rejetant en bloc tout ce qu'il avait ingéré, qu'il retenait parce qu'il ne voulait surtout pas lâcher Stan. La main qu'il avait passée sur la nuque de l'homme, pour l'attirer un peu plus à lui, et les mots qu'il voulait tant lui dire sur le bord de ses lèvres. Je... Aussitôt coupé par une nouvelle rébellion de son estomac, et il avait du s'arracher des bras de Stanislas pour se ruer une nouvelle fois dans la salle de bain et avoir un petit tête à tête avec la cuvette des toilettes. Avec un peu de chance pour la dernière fois aujourd'hui, alors qu'il s'appuyait sur le mur pour se relever et se traîner jusqu'au lavabo. Coup d'eau sur le visage, regard dans le miroir lui apprenant qu'il avait vraiment l'air d'avoir été déterré la veille, et un coup de bain de bouche parce qu'il devait avoir l'haleine qui allait avec avant d'attraper la trousse de secours dans le meuble en dessous et de ressortir, s'aidant de l'encadrement de la porte. You first, dear... Avant qu'il ne se vide de son sang sur son canapé, que lui-même avait fini par rejoindre, non sans manquer de s'étaler de tout son long sur un coussin. Et il s'était purement et simplement laissé tomber à genoux devant lui, la trousse par terre à côté de lui.

Juste un regard dans sa direction, sa main qui avait trouvé la sienne pour la serrer doucement, et il l'avait lâchée pour agrandir la déchirure déjà présente sur sa cuisse. Au point où il en était de toute façon. Why do I always end patching you up? Parce que c'était ce qu'il faisait de mieux, prendre soin des siens. Parce qu'il le voulait, sinon il aurait coupé les ponts avec le russe depuis longtemps. Parce que c'était lui. Le sourire, peut-être plus doux que d'habitude, qu'il lui avait lancé avant de sortir la bouteille de désinfectant et les bandages qui lui serviraient plus tard. Pizza, ça te va? Je comptais appeler Reggie... Lui distraire l'esprit avec un sujet futile, pendant qu'il vérifiait autant qu'il pouvait que la lame n'avait rien endommagé de grave, avant de nettoyer une nouvelle fois et de panser la plaie. Ranger tout, juste poser son front sur la cuisse intacte, et sentir à nouveau son cœur battre à tout rompre. Qu'est-ce qui se passerait si... Non, il le lui avait déjà bien fait comprendre, ça n'existerait jamais... Mais il y avait aussi la façon dont il l'avait tenu, protégé, gardé si près de lui, et... Tout. Mais... Oh fuck it, au point où il en était de toute façon. Se redressant, il s'était appuyé de chaque côté des jambes de l'homme, se hissant jusqu'à sa hauteur, et passé le dos de sa main sur sa joue, si froide. Et avant que son courage ne l'abandonne, ou que son anxiété revienne au galop, il avait posé un baiser sur les lèvres de Stan, peut-être un peu plus appuyé qu'il n'aurait du, la sensation de son froid contre les siennes envoyant un frisson dans son dos. Un nouveau sourire et il avait appuyé son front contre le sien, le temps d'un battement de cœur, avant de se relever vraiment pour aller chercher le téléphone et le rebrancher. Comme d'habitude?

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Stanislas Gniewko
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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Sam 8 Aoû - 0:07

Il revient, il revient et il l’attrape. Son étreinte se fait plus forte autour du frêle corps contre lui. L’envie de vomir des excuses, l’envie de ne jamais le lâcher, l’envie de le garder là dans ces bras, de ne jamais le rendre au monde « Je... » il ne veut pas le laisser partir, et manque de l’attraper quand il s’échappe, ses muscles se tendent, il remet son bras contre son torse, baisse la tête. Un rire sardonique le fait frissonner, son esprit se joue de lui. il n’a pas besoin de toi. Toi. T’es un poids Stan. T’as toujours été un poids. Frénétiquement il efface toute trace de faiblesse de son visage, relève le menton, tente d’afficher un air digne malgré sa respiration saccadé. Tu trompes personnes « You first, dear... » see. The death of him Stanislas. Eh. Et regarde-le qui se met encore à genoux, devant toi, qu’il t’aide, ENCORE et encore et encore. T’es vraiment sûr que c’est des autres que tu veux le protéger ? Tu ne penses pas que tu devrais surtout le protéger de toi ?

« Why do I always end patching you up? » Ah. Told you. Le russe déglutit osant à peine croiser le regard de l’homme en face de lui. Il ne sait pas s’il a vu, il ne sait pas s’il sait le point où … il pouvait aller. Ce dont il était capable. Sa folie qui le tourmente. « Pizza, ça te va ? Je comptais appeler Reggie... » Et il sait, il comprend ce qu’il fait, ce qu’il fait toujours, s’occuper de lui, lui faire penser à autre chose. Respecter ces barrières, respecter sa distance, parce qu’il avait toujours été comme ça Rahim. L’impression d’abuser de lui le prend au cœur pendant qu’il s’occupe d’au moins faire en sorte que sa cuisse ne s’infecte pas. Il reste, interdit, silencieux, pendant que Rahim reste là, le froid doit lui être utile. Il l’espère sauf que soudainement l’homme se redresse, soudainement il sent sa main contre sa joue, le forçant à l’observer, l’interroger. Son corps se raidit lorsque ses lèvres touchent les siennes. Si douce, si chaude, si… lui. Il a l’impression d’imploser. D’avoir le gel qui cherche à évacuer face à la chaleur, à peine le temps d’enregistrer que l’homme se recule, le fixe en collant son front au sien. Le laissant complétement interdit, les lèvres entrouvertes, l’œil qui ne sait s’il doit regarder sa pupille droite ou gauche. Il se recule, tout se termine, le gel reprend ses droits. La gêne s’installe confortablement au fond de son estomac. « Comme d'habitude. » Hochement de tête. Comme d’habitude. Sa mâchoire grince encore une fois, il la serre beaucoup trop fort. Un jour, il s'explosera les molaires et son dentiste lui dira d’une voix joviale : vous êtes stressé vous non ? Yeah no shit.

Il fixe le mur en face pendant que derrière lui Rahim passe la commande. « Pochemu ty menya potseloval ... » Russe murmuré, russe qu’il sait être le seul à comprendre, russe dont il a besoin pour se recentrer, il appuie sur sa blessure juste pour lui dire de ne pas s’endormir, de rester là, avec lui, elle était plus apaisante que n’importe quel hiver. Il a l’impression de sentir des blocs de glace au creux de son estomac, quand Rahim revient dans son champ de vision il relève le regard vers lui, mais à vite fait de le détourner pour regarder ailleurs, la fenêtre par exemple. Il a besoin d’une cigarette. Sa dernière ayant été abandonnée dans la cuisine. «  Sorry. For the blood. I’ll clean it. » L’habitude, il ne sait pas pourquoi, mais il ressent le besoin de se lever, besoin de réveiller encore un peu plus la douleur, besoin de faire face à Rahim. Le besoin de faire fondre ce qui lui prend le cœur. Il lève le bras, montrant la cuisine où traîne les croquis du métis.

« Just… I … I’m scared for you Rahim. » Effrayé à l’idée de le perdre définitivement, effrayé que ces cauchemars, que ces illusions deviennent réalité, effrayé de ne pas être capable de le protéger. Chaque jour, un peu plus de poids s’accumulent sur ses épaules. Chaque jour, il ne sait pas s’il va trébucher ou non. La seule chose dont il est certain c’est que perdre Rahim le fera abandonner. Il ne pouvait plus encaisser de perte. Plus de puis Sasha, plus depuis Zache. « I don’t ... fuck » Il se reprend, les mots ont du mal à sortir. Comme à chaque fois qu’il doit toucher à cette partie de son cerveau, celle qui gère ce qui le rend un tant soit peu humain. « I don’t want to lose you. » Murmure. Seule confession qui arrivera à sortir de ses lèvres. Il n’a jamais été un grand orateur, a toujours considéré les mots comme trompeurs. Faire des plaidoyers en était la preuve. Avec quelques phrases bien tournées, un sourire taquin et un clin d’œil, le charme opérait sur n’importe qui. Alors il s’approche de lui, se fichant bien de sa cuisse, se fichant bien du gel. Tout ça, la douleur, ce n’était rien, c’était habituel, il ne sait pas vivre sans elle de toute façon, toujours faire comprendre à Rahim qu’il n’a pas à s’inquiéter. Il gère. Son bras se glisse dans le dos de l’illustrateur et presque tendrement il l’attire contre lui. Son autre main se glisse juste à l’arrière de son crâne, ses doigts passent sur ces cheveux courts, son front se pose contre le sien pendant que son œil navigue d’une pupille à l’autre avant de se fixer sur la gauche. La chaleur de son ami irradie, apaise ses maux, qu’il soit dans sa jambe ou contre son crâne. Quelques secondes passent, il sent sa jambe quelque peu trembler, lui signifiant qu’elle était fort mécontente des derniers événements, il s’en fiche. Rahim ouvre ses lèvres, probablement pour lui dire des mots qu’il ne veut pas entendre, alors il le fait taire. Prenant ces lèvres avec autorité, sa main sur son scalp ne lui donnant aucune issue. La peur, peut-être, n’était pas si mauvaise conseillère parce que là, maintenant, il est terrifié. Du présent comme du futur, mais vu le peu d’éventualité qu’il y a dans le futur. Putain mais qu’est-ce qu’il faisait ? Hoy Stan qu’est-ce que tu fais ? Comment tu peux te permettre d’être aussi égoïste ? T’as pas honte de te servir de lui ? Ta bouilloire c’est ça ? Alors que tu sais ce que t’es, tu sais que tu ne pourras jamais lui offrir ce qu’il veut, tu sais qu’il mérite tellement mieux que toi. Il mérite quelqu’un qui l’aime comme il doit être aimer. Il mérite quelqu’un qui n’est pas complétement fucked up. Il mérite la lune, toi t’es tout au plus une pluie d’astéroïde, envoyée pour détruire, pas pour aimer. Et comment tu peux croire qu’il a envie de ça ? De toi ? De ton gel ? De ton esprit de taré ? De tes mains pleines de sang ? Stan ! Arrête tout de suite, arrête d’éviter les voix dans ton esprit, arrête de penser que t’es plus fort que ça tu ne l’es pas. Tu ne l’es pas, t’as pas honte de lui mettre tout ça sur les épaules ? De lui imposer ta présence, de lui imposer tes milles et une contradiction, de t’accrocher à lui … tu crois quoi ? Qu’il peut te sauver de toi-même. Laisse-moi rire Stan. Ah regarde toi. Tu gèles. Tu le gèles. T’es ridicule Stan. Lâche-le. LÂCHE LE. Là. C’est bien. Le soudain bond en arrière du russe doublé du stress qui l’inonde, de la douleur qui se fait brûlante dans sa cuisse et au creux de son cerveau, le fait vaciller. Il se rattrape au dos du canapé, ravale une grimace, ravale un gémissement. « Sorry. Sorry… Won’t do that again. » il secoue la tête, vain espoir de faire taire ces voix qui le rendent malade, ces voix qui donnent à la glace le champ libre, font de son corps le parfait terrain de jeu pour le blizzard. Même pas foutu de gérer un minimum, t’es vraiment qu’une pauvre merde.

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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Sam 8 Aoû - 6:59
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Vraiment pas simple de rebrancher le téléphone, surtout en y voyant à moitié, mais il avait finalement réussi et composé le numéro de la pizzeria. Sourit machinalement en entendant la voix familière de l'autre côté, et passé commande. Son habituelle et celle que Stanislas prenait toujours, les deux dans la plus grande taille disponible. Un instant hésité, se demandant si ça allait suffire ou pas, avant de juste remercier le patron et de raccrocher. Le visage de l'homme sur son canapé qui s'était détourné quand il était revenu, et ses mots auxquels il n'avait pas vraiment prêté attention, le regardant se lever alors qu'il devrait clairement éviter avec sa blessure à la cuisse. Son bras qui avait désigné la cuisine, et ces mots, plus qu'inhabituel dans sa bouche. Et son propre cœur qui s'était remis à battre plus vite alors que le russe trébuchait sur la suite, le murmure qu'il avait réussi à entendre malgré la musique, et les battements toujours plus lourds contre sa cage thoracique. Stan ne disait pas ce genre de choses, jamais, et qu'il le fasse aujourd'hui, surtout de cette façon... Et celle dont il l'avait attiré contre lui, son froid sur sa peau, sa main dans ses cheveux, son front contre le sien. Le tremblement qu'il avait senti, et il allait lui demander si ça allait, s'il ne voulait pas retourner s'asseoir, quand il avait senti ses lèvres sur les siennes, la main dans ses cheveux le pressant un peu plus contre cette bouche qu'il rêvait d'embrasser à nouveau depuis si longtemps. La surprise qui avait écarquillés ses yeux avant qu'il ne les ferme et réponde au baiser, savourant chaque sensation. Et le sentiment qu'il était exactement là où il devait être qui était revenu, avec d'autres qu'il avait voulu effacer - sans succès - aujourd'hui. La larme qu'il avait senti couler sur sa propre joue alors que le froid se faisait plus intense.

Et soudain, plus rien. Stan à nouveau loin de lui, en train de s'excuser, et la réponse qu'il n'avait même pas eu envie de retenir. Please do... Encore et encore, alors qu'une autre partie de son esprit lui disait qu'il ferait mieux de s'éloigner aussi, avant que l'autre ne lui referme une nouvelle porte au visage. Et le laisser comme ça? Non, il ne pouvait pas, ça n'était pas lui, et après tout ce qui venait de se passer, peut-être qu'il était temps d'envoyer se faire voir les voix qui tournaient dans son esprit et juste suivre son cœur. Jusqu'à celui qui le faisait battre si fort, le rejoindre et ne pas attendre sa réaction pour prendre ses mains et les poser autour de son cou, alors qu'il posait les siennes sur la taille de l'homme, et le guider jusqu'au canapé où il l'avait aidé à s'asseoir. Et suivre le mouvement, s'installant au dessus de lui tout en faisant attention à ne pas trop appuyer sur la cuisse blessée. La soudaine réalisation de sa nudité presque intégrale alors que Stanislas était encore complètement habillé, et son cœur qui s'était mis à battre toujours plus fort, toujours plus vite. Il avait à nouveau posé son front contre le sien, regrettant de ne pouvoir plonger dans son regard adoré, et après une grande inspiration, parlé juste assez fort pour qu'il l'entende. I don't know what's going on in there, but stop... That's not real. Il se doutait de ce qui arrivait à son ami, pour bien connaître certains signes,  et il avait pris l'une des mains sur sa taille pour la poser sur sa joue, frissonnant légèrement au contact glacé. This is. Lui n'avait personne quand ça lui arrivait, personne pour le ramener à la réalité, mais il serait là pour ancrer l'homme dedans. Toujours été là, ça n'allait certainement pas changer maintenant. You don't know what you mean to me... How important you are... How much I... Sa respiration qui s'était bloquée dans sa gorge, en même temps que ses mots, parce qu'une partie de lui savait très bien ce qui pouvait arriver si jamais il continuait. I... Les tremblements qu'il sentait dans ses mains, ses bras, qui remontaient dans ses épaules. I don't want to loose you, too.

Le nouveau baiser qu'il avait posé sur la bouche de l'autre sous lui, reprenant exactement là où ils s'étaient arrêtés quelques instants plus tôt, ses mains passant sur la nuque de l'homme sous lui pour s'y accrocher un moment, avant de reprendre leurs mouvements. Il avait envie de sentir sa peau sous ses doigts, contre la sienne, et lentement il avait commencé à déboutonner le gilet, puis la chemise, ne pouvant retenir un gémissement de plaisir quand ses mains avaient enfin trouvé le froid de son torse. La cravate qu'il avait rapidement dénouée avant de la lancer à l'aveugle loin, très loin, et ses caresses plus avides sur la peau enfin accessible. Jamais réalisé qu'il appréciait le froid dans ce genre de circonstances, mais le reste il s'en souvenait. À quel point il se sentait bien dans ses bras, contre ses lèvres, cette sensation qu'il avait identifiée des années auparavant sans jamais rien lui dire, mais il allait corriger cette petite erreur maintenant, d'un murmure glissé entre deux respirations chaotiques. You feel like home. Revenir contre ses lèvres et l'embrasser, encore et encore, avec autant d'envie, avant d'être interrompus par le bruit de l'interphone. Déjà? Se séparant à regret du russe, il avait posé un baiser sur sa pommette avant de se le lever, récupérant son portefeuille dans son sac au sol avant de partir vers l'entrée. Non, demi-tour, juste assez pour repasser la tête par le salon et lancer un grand sourire à son meilleur ami. By the way... I'll do that again, for as long as you let me. Mais d'abord, manger. Le temps que le livreur monte, il avait récupéré deux verres et une bouteille de coca, puis échangé pizzas contre billets, ignoré l'état de sa porte, et était revenu dans le salon avec un repas digne de ce nom. Tu pourras regarder mes pieds après? Je crois que j'ai des morceaux de verre dedans... Au moins lui ne s'était pas planté un couteau dans la cuisse. Et il s'était laissé tomber dans le canapé avec son chargement, assez près de Stan pour que leurs jambes se touchent, avant de lui tendre sa pizza et l'un des verres. Bon appétit!

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Stanislas Gniewko
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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Lun 10 Aoû - 0:26


« Please do... » Non. Rahim. Non. He won’t. La culpabilité l’avale tout entier, d’avoir encore cédé à ses pulsions malsaines. Il allait faire souffrir Rahim, c’est tout ce qui allait arriver dans les minutes, les heures ou les jours à venir, puisqu’il ne sait vivre que dans le chaos depuis l’enfance. Se poser est impossible. Vivre une vie simple est impossible. Être homosexuel…. Est putain d’impossible. Ces écarts avec Ian le dégoûtaient déjà assez fort, mais maintenant, Rahim… Lui donner de l’espoir comme ça. Mais quel putain de salaud il faisait. Sorti de ses pensées par les gestes de l’homme en face de lui, il ne saisit qu’à moitié ce qu’il se passe quand il se retrouve de nouveau assis sur le canapé. Rahim au-dessus de lui, ses mains contre son cou, brûlant. Cette chaleur qui l’irradie, qui le rend vivant, qui repousse la glace. Ses iris aussi profondes contre lesquelles il se perd. Gauche, droite, gauche, droite… Son front rencontre le sien, et il peut jurer qu’il se sent brûler. Gauche. « I don't know what's going on in there, but stop... That's not real. » Regard qui se durcit. Un instant. Qu’est-ce qu’il disait ? De quoi parlait-il ? Des voix dans sa tête ? Oh mais Rahim, si tu savais comme elles cherchent à te protéger. Il encadre son visage avec ses doigts, ne pouvant empêcher son pouce de caresser lentement la peau contre laquelle il était posé. « This is. » Un instant, il ferme les yeux, malgré lui encore une fois les traits de son visage se durcissent, lui donnant une mâchoire carrée, pour le peu que cela soit possible. Il aimerait juste croire Rahim. Que, tout serait aussi simple, juste s’ancrer dans la réalité, juste être avec lui. « You don't know what you mean to me... How important you are... How much I... » Ses yeux qui s’ouvrent, pour ne laisser de la vision qu’à l’un des deux, il est tellement désolé, comment pouvait-il laisser Rahim le prendre pour quelqu’un d’important dans sa vie ? Pourquoi ne pouvait-il juste pas fermer sa gueule et continuer à juste exister simplement, dans le fond, là où personne ne vient, là où rien ne se passe, là où il n’est qu’une ombre. Il ne mérite pas d’être important pour Rahim, ne mérite pas ce qu’il a lui offrir. « I... » Ses tremblements le tue presque plus que ses mots. L’impression d’être un voleur, d’être un monstre, d’être faible. Il n’aurait jamais dû craquer. Jamais. « I don't want to lose you, too. » maybe you should Rahim. Maybe you should.

Et pourtant, quand les lèvres de Rahim reviennent trouver les siennes, il n’a pas envie d’être ailleurs, n’a pas envie de le repousser, ne veut surtout pas l’arrêter. Il rejette les voix dans son esprit, rejette le gel qui hurle contre les pores de son corps, n’appréciant pas la chaleur qui l’étouffe. Il rejette tout ce qu’il déteste, entre les mains de l’illustrateur, il n’a plus cette impression d’être un cadavre qui attend la mort. Non. La façon dont il caresse son corps, le fait frissonner, lui donne l’impression d’être là avec lui et nulle part ailleurs. « You feel like home. » L’espace d’un instant, sentir son estomac qui se retourne, mais pas de la mauvaise façon, pas de celle qui met mal à l’aise, non de celle qui vous gonfle la poitrine, qui vous donne l’impression de vivre pour quelque chose. Son agressivité prend la forme d’une main qui vient serrer un peu trop fort la hanche de Rahim, d’un baiser un peu trop prononcé, d’un corps qu’il attire avec autorité contre le sien. Comme s’il était en contrôle de la situation. Ses lèvres quittent celle de l’homme, vorace elle se pose sur son cou, tout ce qui tourne dans son esprit maintenant, c’est le point où il veut faire de Rahim le sien. Le point où sa possessivité prend le pas sur le reste. Alors bien entendu, la frustration qu’il ressent lorsque l’interphone sonne et qu’ils se séparent est accablante. Il est déjà loin quand Stan redescend, quand il respire à nouveau presque normalement étonner de sentir l’air si froid envahir ces poumons. C’était comme ça d’habitude? « By the way... I'll do that again, for as long as you let me. » A cet instant, pendant qu’il était encore pris dans le moment, il lui dira qu’il le laissera faire jusqu’à la fin de temps. L’homme revient et si tôt qu’il ouvre la bouche pour la suite, le nuage sur lequel était le russe implose. « Tu pourras regarder mes pieds après ? Je crois que j'ai des morceaux de verre dedans... » Ouuuh Stan t’es tellement égoïste. T’es concentré que sur toi, ta petite personne et toi-même. Tu l’avais vu en plus qu’il avait du verre dans les pieds, le sang ne trompe pas et pourtant, tu l’as laissé se lever, tu l’as laissé aller chercher les pizzas. Gosh, your the worst friend ever are you ?

« Bon appétit! » Adorable ce petit Rahim tu ne trouves pas ? Un rayon de soleil. Comparé à toi monsieur croque mort ! Ah tu verrais ta tronche, t’as vu un fantôme ou quoi ? Get it ? Rahim ? Fantome? Ahah. Il bouge ces mains pour prendre la pizza qu’il pose sur la table basse devant lui, table où traîne encore les vestiges de la matinée de son ami. Et lui qu’est-ce qu’il allait faire ? Profiter de lui ? Profiter de sa faiblesse pour abuser de lui ? Mais qui fait ça ? Appuyant sur sa cuisse, il tente d’éloigner la voix sardonique dans sa tête, qui lui murmure des atrocités, qui ramène le gel à lui, le rend plus glacial, donne à la glace la clé de son esprit. Son regard accroche la trousse de soin à ses pieds, il se penche pour la récupérer et intime à Rahim de lui donner ces jambes. Il peut très bien manger comme ça. Ils ont fait pire. Il l’a vu manger limite la tête en bas, semi-allongé ça devrait le faire. Il lève la main pour faire taire l’éventuelle protestation du brun « Je mangerais plus tard, donne-moi tes pieds. » Il attend que l’homme s’exécute, sort du désinfectant, des compresses, une pince à épiler. Il devrait se laver les mains, elles sont pleines de son propre sang, de la sueur de Rahim aussi… Il s’en rend compte maintenant. Alors il le repousse un instant

« Attends. Reste là. Tu ne marches plus avec tes pieds pleins de verre. » se lève, il tente de ne pas boiter, de faire comme si sa cuisse ne lui faisait pas mal, c’est plus ou moins réussi. Rejoignant la salle de bain, il respire, s’accroche à la faïence du robinet. Tu ne vas pas geler l’eau Stan. Tu ne vas pas geler l’eau. Ok. La peur le prend au ventre dès lors où il l’eau coule, il ne peut même pas la toucher que déjà la glace prend le pas. Il se recule. Ferme les yeux. Prends de grandes inspirations. L’eau coule encore, la glace formée se balade dans la vasque, il y retourne, les mâchoires serrées, la concentration qui peut se lire sur son visage, il sent le liquide entre ces doigts, sent qu’il peut frotter ces mains, que la glace se forme, mais pas assez pour former un bloc. « vse budet khorosho » se répète-t-il en boucle, comme un mantra. Il arrive à savonner jusqu’au haut de son avant-bras, peut se rincer sans trop de difficulté. Enfin. Disons qu’il se voile un peu la face vu le bloc de glace qui prend toute la place dans la vasque, les morceaux s’étant mis les uns sur les autres à mesure qu’il se laver avec le peu d’eau qu’il restait.

Quand il revient dans le salon, le haut de ces bras est couvert de glace, il a remonté ces manches et s’est délester de son gilet. Gardant uniquement sa chemise ouverte et son pantalon. Il rejoint sa place, tapote sa cuisse pour signifier à Rahim qu’il peut revenir et débute son office. Observant le dessous de pied de l’homme d’un œil avisé. Quelques morceaux de verre ça et là oui, rien de trop profond fort heureusement mais ça ne doit pas être agréable. « Dis-moi si j’te fais mal. » Dit-Il avant d’entreprendre de les retirer, un à un, avec douceur, appliquant compresse et désinfectant à la suite, il laisse sa main contre la plante pour le refroidir. Au moins, comme ça, il peut rendre son pouvoir utile. Un coup d’œil sur la table le laisse deviner que Rahim a déjà terminer sa pizza. C’est fou comme son don avait une telle emprise sur son appétit. Lui… Il avait toujours l’impression d’avoir de la glace dans l’estomac, d’être plein, les plats n’avaient plus vraiment de goût sur sa langue anesthésié. Pourtant, il ne maigrissait pas, comme si son organisme fonctionnait au ralenti. Peut-être était-ce le cas… « Tu peux prendre ma pizza, je n’ai pas faim de toute façon. Tu te sens mieux ? »


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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Lun 10 Aoû - 20:13
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Il n'avait pas vraiment attendu une réponse pour entamer sa pizza, et pas vraiment retenu le petit gémissement à la première bouchée. Déjà parce que la pizza était excellente comme d'habitude, et ensuite parce qu'il avait définitivement besoin de manger, son dernier repas remontant à la veille. Capté le mouvement de l'homme à côté de lui qui venait de poser sa pizza sur la table et légèrement froncé les sourcils, avant de comprendre quand Stanislas lui avait signe de lui donner ses jambes. Maintenant? Ça pouvait pas attendre après manger? Et une nouvelle fois pas le temps de donner son avis, mais il préférait la façon dont il l'avait fait taire la dernière fois. Retenir la petite boutade qu'il avait sur le bord des lèvres, pas sûr que le russe apprécie, et s'allonger, ses pieds se posant doucement sur la cuisse alors qu'il terminait sa première part. Enfin jusqu'à ce que l'autre se relève en direction de la salle de bain, sûrement pour se laver les mains maintenant qu'il y pensait, et il avait entamé la seconde part. Vaguement entendu quelque chose qui ressemblait à du russe venant de la petite pièce, sans la musique c'était plus facile, sans toutefois comprendre un seul mot. Et il s'était légèrement reculé pour s'adosser à l'accoudoir, avant de s'attaquer à la troisième part juste avant que l'homme revienne. Et maudire son pouvoir et la fatigue qui brouillaient son regard et lui faisaient manquer la vue détaillée de la chemise ouverte et du torse nu en dessous.

Hoché la tête quand il avait repris la parole, n'osant pas lui dire qu'avec les cachets et les joints il n'avait pas mal et que c'était sûrement pour ça qu'il n'avait pas senti le verre dans sa chair, préférant se concentrer sur sa pizza. Pas sur les mains qui envoyaient des frissons dans son dos juste parce qu'elles frôlaient sa peau, pas sur le fait que l'homme dont il était dingue était aux petits soins pour lui, et terminé la troisième puis la quatrième part tandis qu'il finissait de désinfecter les petites plaies. Et poser le carton vide sur la table alors qu'il sentait le froid contre la plante de ses pieds, agréable, apaisant. Je la ferais réchauffer tout à l'heure. Et oui, j'avais vraiment besoin de manger. Il aurait besoin de dormir aussi, mais il savait déjà ce qui allait se passer s'il essayait donc non. Se redressant en faisant attention de ne pas détruire le travail patient de Stan ou appuyer sur sa cuisse blessée, il était revenu au dessus de lui et avait posé un baiser sur sa joue. Spasibo. L'un des rares mots qu'il connaissait dans la langue natale de l'autre, pas suffisant pour exprimer à quel point il lui en était reconnaissant. Pour ses pieds. Pour être là. Pour être qui il était. Et un autre baiser un peu plus bas, suivant la ligne de sa mâchoire, alors que ses mains remontaient sur les bras pour le délester de sa chemise. Senti le froid, la glace, mais fait comme si ça n'était pas là et juste l'attirer contre lui d'un bras pendant qu'il enlevait définitivement ce tissu en trop, qui rejoignit la cravate. Que ses mains revenaient sur son torse, ses doigts suivant les courbes et les creux de ses muscles, de ses cicatrices parfois, pour remonter dans son cou puis sur ses épaules. Que ses lèvres retrouvaient les siennes, plus ou moins là où ils avaient été interrompus par l'interphone.

Un peu plus aventureux cette fois, délaissant parfois sa bouche pour son cou, ses épaules, le haut de son torse, ses mains explorant avec délice chaque parcelle de la peau si froide sous lui, qui n'avait pas trop l'air de s'en plaindre vu ses réactions. Tous ces gestes dont il avait rêvé pendant beaucoup trop longtemps, et toujours la sensation qu'il était juste là où il devait être, dans les bras de Stanislas, tout contre lui, sa chaleur pour éloigner au moins un peu son froid. Se rapprocher plus encore, presser un peu plus son corps contre le sien, essayer de lui faire sentir à quel point il aimait ça, sourire contre ses lèvres, les mordiller et venir souffler à son oreille. C'est une stalagmite ou t'es content d'être là? Peut-être qu'il ne voyait pas grand chose, mais il n'avait pas besoin de ses yeux pour savoir ce qui se passait un peu plus bas. D'avoir mille images défilant dans son esprit, et aucune qui ne risquait de lui provoquer une projection. On a pas encore vérifié ce qui se passe quand ma langue touche ta peau, et je serais pas contre une glace là tout de suite... D'autres mots, plus bas encore, détaillant un peu plus ce dont il avait très envie, son nez frôlant l'angle de sa mâchoire, et il s'était redressé avec un large sourire, sa main passant doucement sur les joues de l'homme et leur légère coloration par rapport à la blancheur de sa peau, qu'il pouvait voir malgré le flou général de son regard. Glad to see you can still blush. Et que tout son corps n'était pas encore fait de glace. Un rire alors qu'il posait son front contre celui de son meilleur ami, ses mains revenant se poser sagement dans son cou. Was gonna ask if you're up for it, but you clearly are. Son sourire s'était adouci, l'amusement cédant place à la tendresse. À l'autre chose qu'il ne pouvait pas exprimer, alors qu'il se plongeait dans le bleu de ses yeux, qu'il voyait toujours. Tu veux?

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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Lun 24 Aoû - 18:04


« Je la ferais réchauffer tout à l'heure. Et oui, j'avais vraiment besoin de manger. » Ok ok. All right, comme il le voulait comme il le voulait, le souffle du russe se coupe quand Rahim revient dans la position qu’il avait un peu plus tôt. Maintenant qu’il avait mangé … Il était étonné de trouver encore une étincelle de faim dans les pupilles fatigués de l’homme face à lui « Spasibo. » Mot dans son russe natal qui le fait doucement sourire avant que ses lèvres ne soient à nouveau prises d’assaut juste un instant, un profond soupire les traverses lorsque Rahim laisse les siennes devenir plus aventureuses. Le froid l’abandonne tout comme sa chemise et rapidement, il fait taire les voix dans sa tête qui lui hurle qu’il n’est pas gay. Qu’il n’est pas homosexuel. Que Rahim était un homme et qu’il ne devrait pas faire ça. Ne devrait pas sentir le désir qui brûle ses entrailles, ne devrait pas avoir toutes ses pensées plus impures les unes que les autres, ne devrait pas le laisser le toucher comme ça. Personne ne devrait le toucher comme ça. Le caresser, et puis quoi encore ? Son corps était fait pour la guerre, pour les combats, pas pour … ça.

Pourtant il frisonne sous les baisers de Rahim, pourtant il n’a pas l’impression de mal faire, pas l’impression d’être le monstre que le Motherland lui rappelle sans cesse. La froide Russie tente au travers du blizzard de le rendre statique, incapable de réagir aux gestes de l’homme mais sa chaleur est plus forte que lui. Et son murmure contre son oreille le fait virer au rouge écrevisse. « C'est une stalagmite ou t'es content d'être là ? On a pas encore vérifié ce qui se passe quand ma langue touche ta peau, et je serais pas contre une glace là tout de suite... » Les images qu’il a en tête par la suite le laissent littéralement sans voix et sans souffle. Il ne respire pas pendant que Rahim se joue de lui en souriant … Mon dieu mais il le rendrait fou. « Glad to see you can still blush. » Arhemmm … Yeah well. Yeah. « Was gonna ask if you're up for it, but you clearly are. » Qu’est-ce qu’il insinue qu’est-ce qu’il … ? Gosh. Gardant son regard dans celui de l’homme face à lui, Stanislas se sent presque comme un enfant qui découvre la vie. Peut-être l’est-il encore un peu. « Tu veux? » Pas une seule hésitation lorsqu’il répond « God yes. » Ses lèvres viennent à nouveau se crasher contre celle de son ami, réclamant un baiser qu’il n’a plu chercher à avoir depuis 10 ans.

La glace cède sa place à une chaleur que seul deux corps dansant ensemble sur une même cadence peuvent produire.

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So.
What the fuck just happened.

La sueur qui se cristallise dans le creux de son cou, rendant à son corps l’armure glacial qu’il réclame. Il ne sait pas s’il a envie de lâcher celui qu’il appelle encore son ami. S’il a envie de quitter cet instant de tranquillité où ces pensées ne sont plus sous l’emprise du gel, où sa plus vieille amie ne fait que l’effleurer, quelques secondes de pure tranquillité où tout ce qu’il ressent est la chaleur du corps contre le sien. La respiration de Rahim le fait frissonner, toujours borgne, il fixe l’œil gauche de l’homme et laisse un fin sourire se glisser sur ces lèvres alors que son front vient se caler contre l’épaule de l’illustrateur. Il reste là un moment, à reprendre son souffle, à calmer son palpitant qui semble décidé à quitter sa poitrine. Dans un silence qu’il sait éphémère. Son esprit, trop calme jusqu’alors, se rappelle à lui de la pire des façons. Ce n’est quand même pas top l’odeur de vodka mélangée au sexe n’est-ce pas ? Ça va ? t’as pas trop eu l’impression d’avoir baisé un type totalement consentant et en pleine possession de ces moyens ? Tes pulsions gays sont dégueulasses Stanislas je croyais que tu avais tout ça sous contrôle. Il déglutit à la soudaine réalisation. Oh mais c’est trop tard maintenant pour faire marche arrière, c’est trop tard pour beaucoup de chose. La tranquillité jusqu’alors fortement appréciée se fait la malle, le gel se fait un plaisir de revenir en force, même son souffle fait descendre la température. Il relâche son étreinte autour de l’illustrateur, ne le regarde plus, qu’est ce qu’il devrait faire. S’excuser encore ? Oh come on Stanislas tu sais très bien que ça ne vaut rien. Depuis quand tu te laisses mener par tes pulsions comme ça. Parce qu’on ne va pas se mentir … tes pensées impures que ça soit avec Rahim, Jethro, Ian… peut-être même James hein… Elles hantent tes nuits presque autant que tes cauchemars. Alors tu pourrais rêver de Lily comme n’importe quel type normal… hein Stan ? il ferme les yeux et passe une main dans ces cheveux qu’il plaque vers l’arrière. Espérant que ces discussions mentales ne transparaissent pas sur ces traits, c’est d’une voix pour le peu fatigué qu’il annonce. « Tu… Tu devrais peut-être te reposer all right ? Je … J’vais tout ranger, tout nettoyer. Tu veux que je te porte jusqu’à ton lit ? » Bien sûr qu’il s’en sentait capable. Sa cuisse blessée qui hurlait contre sa peau n’était qu’un détail. Le pansement imbibé de sang dû à l’activité physique non prévu n’était qu’un faux problème pour le russe. Il pourrait porter Rahim. Et à vrai dire, il n’attend pas vraiment qu’il lui dise oui ou non pour se relever, aussi nu qu’on peut l’être ((son pantalon et sous vêtement était quelque part du côté de la bibliothèque comme ses chaussures)).

S’il ne pouvait pas décemment s’excuser d’avoir abusé de lui, il pourrait au moins s’occuper à minima de sa personne. Rahim était léger, un peu trop au goût du russe par ailleurs, mais, dû à leur précédente activité, il était aussi … Quelque peu poisseux, ce qui n’empêche pas le russe de le tenir fermement contre lui alors qu’il se relève, un bras dans le dos de l’homme, l’autre sous son fessier. Il ne devrait pas le faire tomber. Pour autant, l’appartement est piégeux, surtout quand on a une jambe plus faible que l’autre, alors il fait attention à chaque pied qu’il pose, chaque pas qu’il fait pour ne pas tomber, ne pas risquer de blesser Rahim surtout. Malgré tout, il enfonce son pied entre deux oreillers et perd l’équilibre, se sentant partir vers l’avant, il lance avec puissance son dos vers l’arrière afin de ne surtout pas tomber sur Rahim. Par chance, il se rattrape au mur et grogne dans un Russe guttural que ces foutus coussins auraient sa peau.

Parvenant à entrer dans la chambre de son hôte, il s’approche juste assez pour le laisser s’asseoir sur le matelas. Au moins ces pieds n’auront pas touché le sol. Sa jambe tremble quelque peu, mais il mentirait s’il disait que c’est uniquement dû à ce petit aller jusqu’ici. Ne le portant plus et conscient de sa propre nudité face à celle du métis maintenant qu’ils ne sont plus collés l’un à l’autre, Stan s’éclaircit la gorge avant de se décaler vivement vers la droite pour ne plus lui faire face et laisser ses mains se placer de façon à plus ou moins cacher ce qu’il a de plus intime. « Arhem. Repose-toi eh ? »




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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Mar 25 Aoû - 4:54
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L'esprit encore embrumé par le plaisir, il avait senti une nouvelle fois son cœur chavirer devant le sourire de Stanislas, et à la sensation de sa respiration sur sa peau alors que lui-même nichait son visage dans le cou du russe. Ses paupières lourdes alors que sa respiration semblait reprendre un rythme normal, contrairement à son cœur qui battait toujours à tout rompre. Pour de bonnes raisons, et il aurait une nouvelle fois voulu suspendre l'instant indéfiniment. Rester dans cette petite bulle, loin du monde extérieur. Juste être dans les bras de l'homme qu'il aimait, savourer la sensation de sa respiration contre sa peau, de son cœur contre le sien. De pouvoir juste faire ça. Du fait qu'il ne s'était pas projeté, malgré les appréhensions qu'il avait eu, et il savait très bien pourquoi. Parce qu'il n'aurait quitté la sensation des bras de Stanislas pour rien au monde, parce qu'il voulait rester dans cette réalité avec lui. Loin de son esprit qui commençait à lui souffler qu'il avait fait une erreur monumentale. Qu'il n'aurait jamais du, que ça allait recommencer, que ça allait faire mal. Qu'il allait le perdre. Sa gorge serrée alors qu'il remarquait le froid plus présent, et l'éloignement de sa source. Son regard fuyant alors que lui s'était redressé pour demander ce qui n'allait pas, sans qu'aucun mot ne réussisse à sortir. Ça recommençait déjà, et ça faisait déjà mal. Son froncement de sourcils quand l'homme lui avait demandé s'il voulait qu'il le porte au lit pour se reposer, et sa gorge toujours plus serrée, les mots bloqués dans sa gorge alors que l'autre le soulevait sans lui laisser la possibilité d'au moins essayer de répondre. Juste se taire, instinctivement s'accrocher à son cou quand il avait trébuché, et lâcher aussitôt qu'il l'avait posé sur le lit.

Les yeux au sol, le regard toujours aussi flou, et le froid qu'il sentait sur sa peau. Trop loin, pas assez, et ses épaules agités d'un rire sans son, ou du sanglot qu'il étranglait dans sa gorge, à la suggestion que l'autre avait laissé échapper. Il aurait tellement aimé que ça soit aussi facile, juste s'allonger et dormir, rêver peut-être. I can't. Ses doigts crispés dans les plis des draps, alors qu'il sentait les tremblements revenir dans ses bras. Alors que ce qui s'était passé quelques instants plus tôt tournait toujours dans son esprit, que la douleur dans son torse lui donnait l'impression d'un étau autour de son cœur. I just... I... I can't. Non, il ne pouvait pas rester là, il devait se lever, aller fumer une clope. Mettre les pieds par terre, essayer de se lever, et se sentir repoussé sur le matelas. Stan... Recommencé, même résultat. Le regard toujours fermement au sol, il avait senti sa mâchoire se contracter, sa respiration se faire plus aléatoire. Il ne pouvait pas rester là. Alors quand l'autre avait essayé de le repousser une troisième fois, il s'était décalé pour que sa main ne rencontre que le vide et laissé la gravité faire le reste pendant que lui se relevait rapidement pour s'appuyer contre le mur, hors de sa portée. Pas attendu qu'il se relève pour disparaître de l'autre côté de la porte, s'appuyant sur le mur puis slalomant entre les coussins pour revenir au canapé et attraper son paquet de clopes. Réussi laborieusement à en sortir une et à l'allumer malgré les tremblements dans ses mains, et laissé échapper un large nuage de fumée avant de se tourner vers le mouvement qu'il avait capté du côté de la porte de la chambre. Évidemment. Et une nouvelle bouffée, essayant de réguler un peu sa respiration au passage. Le noir de ses cheveux, le bleu de ses yeux, et l'énorme tache rouge contre le blanc de sa cuisse. For fuck's sake, just stop!

Mais non, le russe continuait d'avancer, de vouloir s'assurer qu'il ne se faisait pas mal, tout en lui claquant une nouvelle porte dans la tronche, par contre sa cuisse non, rien à carrer, tout allait bien. Ce qui grondait à l'intérieur de son propre crâne alors qu'il tirait une nouvelle fois sur sa cigarette, prenant à peine le temps de faire tomber les cendres avant de la porter à nouveau à ses lèvres, de passer ses mains dans ses cheveux pour essayer de faire passer il ne savait quoi, de sentir les mots lutter pour sortir. "Des cauchemars des fois.". Nan mais c'est bien de savoir que ce genre d'excuse bidon marche. Presque aussi bien que l'excuse des orgies qu'il avait sorti à Lily pour les coussins tiens. La dernière bouffée avant d'écraser la cigarette et en rallumer une aussitôt, la fumée se glissant entre ses mots. Toutes les nuits depuis que j'ai mon pouvoir, tellement angoissants que je me projette! Et d'autres quand j'essaie de m'endormir, parce que j'angoisse de fermer les yeux et faire des cauchemars! En plus de l'épuisement que causait chaque projection, le même qui creusait les cernes sous ses yeux. Toutes les putains de nuits sauf une, en deux putains de mois! Techniquement deux nuits, avec Lily il ne s'était pas projeté même si les cauchemars étaient bien présents, mais pas important là tout de suite. Et vu comment t'as eu l'air pressé de m'éloigner le plus vite possible, alors que t'étais littéralement en moi ya moins de dix minutes, je doute que ça soit au programme dans les années à venir! Faire tomber la carotte de cendres et terminer la cigarette avant de l'écraser, et se laisser tomber dans le canapé, les coudes sur les genoux, la tête entre les mains, les doigts crispés dans ses cheveux. I can't... I fuckin' can't... I... Et le bruit mat qui avait suivi, celui de son crâne contre le bord de la table basse.

Sa forme astrale qui était apparue juste en face de Stanislas, flottant juste assez pour être exactement de la même taille. Sa colère qui l'aidait à canaliser sa concentration, assez pour rester suffisamment visible tout en continuant de se faire entendre. Sûrement avec des variations de volume, mais ça ne faisait pas de différence pour lui, et aussi il n'en avait rien à foutre. No. Your time to watch. Parce qu'il comptait quand même aller le relever et s'assurer qu'il n'avait rien de grave hein? Guess again. This is me, every fuckin' day! Le doigt pointé sur son corps au sol entre le canapé et la table basse, et le fin trait rouge qui commençait à barrer son nez. Sûrement l'arcade. You can't protect me from that, stop trying. Et il était retourné dans son corps, avant de se recroqueviller sous la douleur finalement de retour. Sa main droite en appui sur la table, la gauche sur le canapé, et se hisser malgré les tremblements dans tout son corps qui hurlait son refus, avant de se laisser tomber dans les coussins. Attraper à tâtons ses lunettes et les passer, avant que ses doigts ne s'aventurent sur la nouvelle plaie. Petite heureusement, mais le sang commençait à lui couler dans l’œil et c'était désagréable. Sa mâchoire toujours aussi crispée alors qu'il se penchait pour attraper une compresse dans la trousse de secours et la coinçait entre la monture et son arcade, se redresser en attrapant une nouvelle clope et l'allumer avant de s'installer contre l'accoudoir le plus éloigné du russe, sa main libre pressée contre son front. Les larmes qu'il sentait couler sur ses joues, emportant sûrement une partie du sang qui s'était accumulé, mais trop fatigué pour même essayer de les arrêter.

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Stanislas Gniewko
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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Mar 25 Aoû - 19:56
Partir et le laisser seul avec ses songes, une bonne idée. Sur le papier. « I can't. » Il était sur le point de quitter la chambre quand il l’entend, qu’il le voit trembler et fronce les sourcils. « I just... I... I can't. » Oh non. Il avale la distance entre eux et repousse l’homme dans le lit, avec douceur, mais fermeté. « Stan... » Non, il ne se lèvera pas. Pas avec ces pieds, pas quand il tremble comme ça. Non. Ah, tiens, être borgne te joue encore des tours Stanislas. Il t’a bien eu, et il tombe à moitié sur le lit pendant que l’homme se fait la malle… Un soupire, profond, passe ses lèvres. Rien ne pouvait être facile, n’est-ce pas ? Quand il revient dans le salon, l’accueil est pour ainsi dire, aussi gelé que lui. « For fuck's sake, just stop ! »

Il ne comprend pas cette colère, ne comprend pas pourquoi Rahim agit de cette façon jusqu’à ces mots « "Des cauchemars des fois.". Nan mais c'est bien de savoir que ce genre d'excuse bidon marche. » Bidon ? La surprise lui fait crisper les mâchoires. Qu’est ce que … ? Pourquoi ? Pourquoi il lui mentirait… ? « Toutes les nuits depuis que j'ai mon pouvoir, tellement angoissants que je me projette ! Et d'autres quand j'essaie de m'endormir, parce que j'angoisse de fermer les yeux et faire des cauchemars ! » Pourquoi … Pourquoi il ne lui avait pas dit ? Et surtout, pourquoi tu ne l’as pas vu Stan. Pourquoi toi qui es le roi des non-dits, n’a pas compris qu’il ne dormait plus. Qu’il ne voulait juste pas t’inquiéter. Et t’es en plein dedans. Tu l’as cru, et pourquoi ? Parce que tu t’en fiches de lui en fait, tu t’en fiches de savoir comment il va, tu t’en fiches de chercher plus loin et ne hurles pas que c’est faux, c’est vrai. T’es qu’un égoïste. Tu penses qu’à toi. Tu t’es servi de lui et tu l’as balancé dans son pieu après. What a good man you are. Ah. Save everyone’s time et jette toi par la fenêtre s’il te plait. « Toutes les putains de nuits sauf une, en deux putains de mois ! » Ding dong champion, oui c’est la nuit qu’il a passé avec toi. Clap clap, t’es tellement stupide mon pauvre ami. T’aurais juste eu à le garder contre toi mais look at you, t’es là, comme un con, complétement geler au bout de ce canapé à le regarder. Quelle ironie. « Et vu comment t'as eu l'air pressé de m'éloigner le plus vite possible, alors que t'étais littéralement en moi ya moins de dix minutes, je doute que ça soit au programme dans les années à venir ! » La voix qui hante ses pensées jubile, se joue de chacune de ses peurs, chacune de ses erreurs, et pour le coup, il en avait fait une sacré là. « I can't... I fuckin' can't... I.… » Le bruit et le corps qui tombe en avant le faire réagir instantanément, peur plus forte que le gel mais … C’était sans compter sur la forme astrale de l’homme, en pleine forme, sans cerne, avec quelques kilos en plus, avec des yeux qui ne sont pas totalement explosé, mais plein de colère. Une colère dirigeait vers lui. Une colère plus que légitime. « No. Your time to watch. » silence alors qu’il déglutit et entame même un mouvement de recul. « This is me, every fuckin' day ! » Lui, qui saigne, qui est au sol et qu’il saigne, il faut tout le self control donc il est capable pour ne pas qu’il saute juste à ses côtés. « You can't protect me from that, stop trying. » Un coup de poignard n’aurait pas fait plus mal. N’aurait pas couper son souffle avec plus d’efficacité que ces mots. Qu’est-ce qu’il pouvait lui offrir d’autre que ça ? « Rahim. You can’t tell me stuff like that and expect me to be ok with it. » Parce qu’il ne pouvait pas, ne pouvait pas se dire qu’il devrait arrêter d’essayer de le protéger. C’est ce qu’il est pour lui. Un protecteur, c’est tout ce qu’il peut lui offrir. Ses muscles, sa loyauté, son attention, sa présence quand elle était requise… Rien de plus. Il n’est pas capable de plus et il s’en veut tellement, de le voir, là dans ce canapé, dans cet état à cause de lui. La culpabilité lui tord le ventre, donne à sa peau un aspect brillant dû au gel qui se joue de sa sueur, un léger tremblement le parcours, écho d’une douleur qui reprend son rôle principal dans la pièce de théâtre qui se joue dans son esprit. Déchiquetant ses pensées avec ces dents acérées alors qu’il l’observe mettre ses lunettes, l’ignorer, comme il le devrait au final. Cependant, il ne peut rester debout plus longtemps et s’assoit au milieu du canapé, pas proche de Rahim, pas encore.

« I didn’t mean to hurt you. » Parce que comme toujours quand ça implique certaines émotions, il a du mal à comprendre. Du mal à saisir. Rahim était tellement … brut à ce niveau. Il ne cachait rien, n’arrivait plus à cacher. Cette vulnérabilité qu’il lui montrait. Il finirait en enfer s’il avait détourné les yeux. Une partie de lui hurle dans ce sens pourtant, que surtout vu leur dernier rapprochement, il devrait mettre un terme à tout ça. Une coupure, simple et net. Une nouvelle porte complétement fermée au visage de l’illustrateur. Probablement l’aurait-il fait s’il n’était pas si épuisé par le gel, s’il était en pleine possession de ces moyens, si … Son masque n’avait pas été fissuré un peu plus tôt. Il était à fleur de peau, sentait ses nerfs et ses émotions comme rarement auparavant. Une empathie nouvelle qu’il mettrait bien sous le coup des météorites, mais ce n’est pas tout à fait vrai n’est-ce pas ? Il avait juste compris, que s’il partait maintenant, il perdrait Rahim, purement et simplement. Qu’il n’y aurait pas de nouvelle chance cette fois, pas de, on oublie et on fait comme si rien ne c’était passé. Et il ne pouvait pas, ne pouvait juste pas imaginer un futur sans lui, ne pouvait pas arracher une autre de ces racines. Pas après Sasha, pas après Zache… Son cerveau lui jouait déjà beaucoup trop de tours, son esprit qui hurle qu’il devrait juste finir seul chez lui, qu’il devrait arrêter d’être un poids pour les gens qu’il côtoie, qu’il devrait juste peut être joué un peu plus souvent à la roulette russe, ce même esprit qui donne au gel tout son pouvoir, qui lui donne une emprise qu’il ne devrait pas avoir sur sa vie. Ce n’a jamais été contre son prétendu don qu’il se battait, ce n’était qu’une façade de plus, un stigmate un peu trop visible, ça a toujours été contre lui-même.

Et aujourd’hui, alors qu’il se rapproche et passe son bras gauche autour des frêles épaules de Rahim, peut-être a-t-il gagné une première bataille. Sa main droite se lève et vient se glisser sur sa joue, elle retire au passage ses lunettes, prenant le relais pour appuyer avec douceur sur la compresse et offrir un froid qu’il sait appréciable dans ce genre de situation. « Tell me what to do to help you. Tell me … how. Just how I can… » L’aider ? Le rendre heureux ? Lui rendre tout ce qui lui a donner toutes ces années ? Être le roc sur lequel il peut s’appuyer ? Oh qu’il aimerait pouvoir lui dire tout cela, qu’il aimerait pouvoir vocaliser le point où Rahim est important pour lui. Le point où il aimerait pouvoir être ce que l’illustrateur attend de lui, mais il sait… il sait que ce n’est pas possible. Qu’il foirerait tout à un moment ou un autre, que son passé le rattraperait, que ses mots et ses actions rebâtiront ce mur auquel il tient tant. Il sait qu’il profite encore et toujours de chose qu’il ne devrait pas avoir alors il murmure « You deserve so much better than me. »
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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Mer 26 Aoû - 3:21
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Inspirer, expirer, et essayer de se concentrer sur ça au moins le temps que les douleurs principales passent, que le mal de crâne s'estompe un peu. Les yeux en revanche, c'était définitivement foutu, le flou avait augmenté et il avait l'impression qu'on avait allumé des feux au fond de ses orbites. Il n'aurait pas du agir comme ça, autant apparaître, autant parler, trop d'ailleurs, et il en payait le prix. Et les larmes qui coulaient sans discontinuer, autant à cause de la douleur générale que celle qui broyait son cœur. Il avait été trop loin, Stanislas allait partir et il ne le reverrait pas. Et c'était entièrement de sa faute, personne d'autre à blâmer, lui et sa grande gueule qu'il n'était pas capable de fermer dans son état. La surprise qui avait manqué de lui faire lâcher sa cigarette quand il avait senti le russe s'asseoir, quand le froid qui était revenu, traçant deux lignes glacées en travers de son visage. Ses mots qui avaient un peu plus serré sa gorge et le bref hochement de tête en réponse. Il ne faisait jamais exprès, mais il le faisait quand même, encore et encore, et était pardonné de la même manière. Jamais réussi à lui en vouloir, même aujourd'hui alors qu'il s'agissait certainement des derniers mots qu'il entendrait venant de Stan.

Sa cigarette presque terminée qu'il avait fini par poser dans le cendrier, fort heureusement à portée de bras, et celui qu'il avait senti sur ses épaules, sur sa joue, ses sourcils se haussant en même temps que ses lunettes lui étaient enlevées, envoyant une nouvelle décharge dans son crâne, aussitôt apaisée par le froid contre sa peau. Le souffle un moment coupé, autant par ses mots que sa voix, qu'il n'avait jamais entendu comme ça. Maybe... But I wa... I... Le blocage dans sa gorge alors que ses poings se serraient. Pourquoi il insistait comme ça? À quoi ça servait, à part lui faire du mal, maintenant ou plus tard, une fois que Stanislas aurait décidé que finalement non, il n'avait pas envie de s'encombrer avec lui. Les larmes qui reprenaient de plus belle, glacées, solides, qui tombaient sur ses genoux alors qu'il forçait, parce qu'il n'en pouvait juste plus. Il fallait que ça sorte. I want you. La main sur son front qu'il avait pris dans la sienne pour la placer sur sa nuque, posant son front contre le torse de l'homme, juste au dessus du soleil qui y était tatoué. Juste se blottir contre lui, dans ses bras. Vouloir y rester, continuer de sentir son froid sur sa peau. I'm sorry... I shouldn't have said all that... I'm sorry... Les gouttes gelées qui tombaient toujours, le froid plus mordant qu'il sentait le long de ses paupières, dangereux il le savait, mais il n'arrivait pas à s'arrêter. I'm sorry... Plea... Please don't go... Tout ce qui tordait son ventre, son cœur, son esprit, même incapable de faire la distinction entre les tremblements qui agitaient son corps et les sanglots qui l'étouffaient à moitié.

Sa respiration qui avait fini par se calmer, au moins un peu, son bras passé autour de la taille de l'homme, il ne savait pas quand exactement, et la glace qui emprisonnait ses cils à force d'avoir juste pleurer. Ou grêler, selon le point de vue. Sa gorge toujours aussi serrée alors qu'il murmurait contre la peau de son meilleur ami, pas capable de faire beaucoup plus. Reste avec moi ce week-end... Enfin si tu peux, si t'as rien de prévu... S'il n'avait pas mieux à faire, d'autres gens plus intéressants à voir, soufflait son esprit. Toujours présent, toujours pour lui rappeler la réalité. J'ai... J'ai juste envie d'être avec toi... Peu importe ce qu'ils faisaient, même si c'était juste dormir les trois quart du temps. Et il aurait voulu bien plus qu'un week-end, mais ça ne marchait pas comme ça. Même pas sûr que ledit week-end serait accepté, c'était bien au-delà de ce qu'ils faisaient habituellement. Même si habituellement ils n'étaient pas nus l'un contre l'autre, la peau encore poisseuse de la sueur et du whisky qu'il avait renversé plus tôt. Peut-être prendre une douche aussi. Il n'avait pas pu s'empêcher de rire, fatigué, avant de laisser échapper un soupir et de relever la tête vers Stanislas, tentant un sourire malgré ses paupières encore fermées par le gel. Ou peut-être à cause de ça. Tes yeux contre mes jambes? Et je te montre comment naviguer avec les coussins, ça t'évitera de te vautrer au moindre pas. Sa main qui avait quitté la taille de l'homme pour remonter le long de son torse, surtout pour localiser son visage et caresser sa joue, un sourire un peu plus prononcé sur les lèvres. Ça va... You just need to chill a bit darling.

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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Dim 27 Sep - 11:27
Savoir que Rahim pleurait, parfois, était une chose. Le voir, et comprendre, que c’était dû à son comportement en était une autre. Combien de fois il avait ouvert les vannes après qu’il soit parti en ignorant platement les mots ou les gestes de l’autre ? Probablement beaucoup trop. À cet instant précis, le russe se sent à la fois faible et idiot. Carcasse enveloppement ce cœur de pierre qu’il hait sentir se fissurer au fil des larmes de l’homme en face de lui. « Maybe... But I wa... I... » Le souffle qui se bloque quelque peu dans sa gorge, incapable de réagir, juste lui soutenir le visage, le garder proche de lui. Sentir ses larmes tomber, observer comme son don pouvait agir malgré lui, peut être devrait-il retirer sa main ? Il hésite « I want you. » Mâchoires qui se crispent pendant que Rahim se niche contre son torse. Son souffle est bloqué dans sa poitrine, à l’endroit même où il sent le front de son ami. « I'm sorry... I shouldn't have said all that... I'm sorry... “ Et encore une fois, ses entrailles qui se tordent, la terrible impression que tout ce qu’il a à lui offrir c’est ce genre d’émotion. Des larmes, du stress, une certaine peur aussi. « I'm sorry... Plea... Please don't go... »

Ressentir, toute la peur, toute la détresse de Rahim. Don’t go. Ne t’enfuis pas, ne pars pas comme tu l’as fait des centaines de fois avant. La fuite avait toujours été une de ces réactions de base lorsque les événements ne tournaient pas en sa faveur. Lorsque les sentiments se faisaient trop présent, les conversations un peu trop difficiles, les sujets un peu trop privé… Sans ce foutu pseudo-don, il ne fait aucun doute qu’il aurait déjà pris ses jambes à son cou, qu’il serait sur le chemin du retour, une clope au bec et baignant encore un peu plus dans ce déni qu’il connaît tant.

À la place, ses bras sont resserrés autour des os, trop frêles, de son ami comme pour le protéger de lui-même, de lui rappeler qu’il était là. Qu’il ne partirait pas, pas maintenant, pas comme ça, pas avec lui dans cet état. « Reste avec moi ce week-end... Enfin si tu peux, si t'as rien de prévu... » Toujours cette porte de sortie qu’il lui laisse, et pourtant il l’entend, il l’entend lui dire que s’il part, là maintenant, s’il a d’autre chose de prévu ça le tuerait intérieurement. C’est peut-être la première fois qu’il l’écoute à ce niveau. Première fois qu’il n’écoute pas son esprit qui lui martèle que l’illustrateur est mieux sans lui. Première fois qu’il … sait qu’il pourra lui être utile, première fois qu’il réussît à s’en convaincre. « J'ai... J'ai juste envie d'être avec toi... » Insane really… mais Stanislas ferme les yeux, laissant un long soupir traverser son torse. Envie d’être avec lui. Quelle folie, surtout vu ces yeux, fermés par le gel que le russe ne peut qu’observer quand il relève le regard vers lui. L’inquiétude s’imprimant sur ces traits. Une partie de lui hésite à repousser l’illustrateur, pour qu’il puisse respirer, loin de lui, loin de son aura glaciale, loin de ce gel qui lui attaque les cellules. Il ne voulait pas lui geler la cornée, connaissant que trop bien la douleur et le stress lié au fait de perdre la vue. Pourtant, au fond de lui, il sait que s’il le lâche maintenant, il lui fera bien plus mal que tout ce que peut lui faire son gel. Alors il ne bouge pas. « Peut-être prendre une douche aussi. » Ne réponds pas non plus au sourire de l’homme qui veut faire croire que tout va bien. Que tout est normal. « Tes yeux contre mes jambes ? Et je te montre comment naviguer avec les coussins, ça t'évitera de te vautrer au moindre pas. » Ah. Tes yeux, bien présomptueux Rahim, il avait perdu le droit y’a déjà près d’une heure. Toutefois, il hoche la tête pendant que l’autre le touche du bout des doigts. Ne pouvant s’empêcher de lever les yeux au ciel aux paroles qui suivront. « Ça va... You just need to chill a bit darling. » Retourner à la normalité, aux puns, à des sujets plus légers sur lesquelles on peut rire plutôt que sur sa demande totalement inhabituelle. Smart.


Et Stan n’a qu’une envie : plonger dans cette échappatoire. C’est lui dire qu’il n’est pas aussi drôle qu’il le pense, et surtout ne pas faire d’allusion sur la possibilité de rester la nuit pour un autre motif que trop bourré pour repartir. A la place de ça. Le russe soupir et tenant toujours Rahim fermement contre lui, il se relève. Sa fraîche blessure se rappelle encore une fois à lui, mais rien qu’il ne sache pas gérer, rien qui l’empêche de marcher, tout au plus, il boite un peu. Il n’a pas besoin des jambes de Rahim, pas besoin de le stresser inutilement aussi il lui dit. « Je vais t’amener dans la salle de bain, je fais attention où je mets les pieds ne t’en fais pas pour ça. » Pour éviter que l’homme ne râle, ou ne proteste, le russe continue de sa voix grave, en faisant effectivement attention à chacun de ces pas. « Après ta douche, que tu ne prendras pas seul par ailleurs et tu me pardonneras d’avance pour les éventuels morceaux de glace qui tomberont, je ferai au mieux pour que tu les évites. » Oui, parce qu’il n’allait pas le laisser seul là-dedans, trop peur d’une nouvelle projection, trop peur d’une mauvaise chute, trop peur de se retrouver une nouvelle fois face à une vision cauchemardesque. « On ira se coucher tous les deux. » Il insiste sur le tous les deux, peut être même qu’au moment où il dit ça son bras se referme encore un peu plus sur le corps de l’homme. Comme pour le rassurer un peu plus. Non il ne partira pas. Non il ne refera pas l’erreur de le mettre au lit pour partir faire autre chose, oui il a compris. Et peut être qu’il ne peut pas totalement faire taire cette foutue voix dans sa tête qui lui martèle qu’il ne mérite pas de passer du temps avec Rahim, peut être qu’elle lui hurle qu’il devrait se barrer pour le laisser vivre, mais aujourd’hui il ne l’écoutera pas. Aujourd’hui il passe la porte de la salle de bain où il allume promptement le chauffage après avoir doucement posé Rahim au sol, gardant sa main sur ces hanches pour ne pas qu’il s’éloigne. « Et je resterais ce week-end, j’viendrais peut-être même le prochain aussi. » Tout cela, il le dit en allumant l’eau de la douche, par réflexe, il le met au plus chaud, sachant pertinemment qu’avec lui dans l’équation tout au plus l’eau finira par tomber tiède. « Si et seulement si, tu me promets de ne plus pleurer. » Alors d’un geste doux il le guide jusqu’à l’intérieur du bac, ne lui faisant pas l’affront de le soulever et espérant que sa mémoire musculaire travaillera pour lui, du reste, il le laisse gérer. « Tes yeux gelés...c'est pas une vision que j'ai envie de revivre. » Il s'éloigne. Juste un peu gardant son bras vers le pommeau pour glisser l'eau qui veut bien en sortir sur le torse de Rahim, observant chacune de ces réactions de son oeil valide.
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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Lun 28 Sep - 17:10
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La sensation du froid sur ses yeux était étrange, bien plus qu'il ne voulait le laisser paraître, même si Stanislas devait s'en douter. Brûlante, glaciale, piquante, sans même parler de l'aveuglement forcé. Ne rien y voir il commençait à avoir l'habitude, sa vision se troublait presque tout le temps après une projection, et la fatigue n'aidait certainement pas, c'était surtout de sentir ses paupières fermées par la gangue de fine glace qu'avait été ses larmes. D'essayer de les ouvrir, pour juste sentir la tension sur la fine peau et les cils. Les images de ces explorateurs du Grand Froid et les morceaux de glace dans leurs barbes et sourcils, des hivers à garder les yeux levés au ciel pour regarder les flocons tomber et les rires de sa sœur quand un atterrissait directement dedans. Ses bras qu'il avait instinctivement passé autour du cou du russe quand il s'était levé, surpris du soudain mouvement, et l'envie qu'il avait eu de lever les yeux plafond de manière visible, impossible avec des paupières fermées. D'eux deux il était clairement le plus blessé, en était témoin le boitement qu'il pouvait sentir à chaque pas, mais il s'obstinait à l'empêcher de marcher parce qu'il avait quelques plaies superficielles aux pieds. À le porter de cette façon, dans ses bras, contre lui. Sa tête qu'il avait posé contre l'épaule de son meilleur ami, autant pour lui signifier qu'il acceptait ce qu'il disait que pour la sensation du froid de sa peau.

Sa main sur sa hanche alors qu'il retrouvait le sol, et ses sourcils qui s'étaient haussés en l'entendant parler du week-end suivant. De ce qu'il demandait en échange, alors qu'il le guidait vers le bac. Pas quelque chose qu'il contrôlait vraiment, sinon il se serait abstenu de le faire devant lui, mais la fatigue et son état mental général n'aidait pas. Avant qu'il ne lui dise le pourquoi, avant même qu'il ait besoin de demander. I'll do my best... If you stop stabbing yourself with my knives, I eat with those! Et il faudrait qu'il se souvienne de se débarrasser de celui qu'il avait utilisé d'ailleurs. Tâtonné un instant pour trouver le mur et y appuyer son dos, alors que l'eau commençait à couler sur son torse. La chaleur de l'eau, et le froid qu'il sentait sur sa peau. Pas besoin de ses yeux pour savoir ce qui se trouvait juste en face de lui, et sentir ceux de Stan sur lui alors qu'il sentait une nouvelle chaleur naître sur ses joues. Son visage qu'il avait mis directement sous le pommeau et faire fondre la glace sur ses cils, dissimuler qu'il rougissait comme un adolescent aussi, avant de pousser les cheveux qui balayaient son front. Je croyais que je prendrais pas ma douche tout seul? Un clin d’œil, maintenant possible, et le sourire amusé alors qu'il prenait la main de Stan pour l'aider à le rejoindre dans la baignoire. Come on, I'm not the only one reeking of whisky... Et autre chose aussi, qui le dérangeait un peu moins, alors qu'il dissimulait le retour de la chaleur dans ses joues par un nouveau passage sous l'eau. Les premiers morceaux de glace et le rouge au fond du bac, et le problème évident qu'allait être le pouvoir de l'homme dans cette situation bien précise. Ses mains qu'il avait posé sur ses bras pour les lui faire lever, juste assez pour être hors de l'eau, et le baiser qu'il avait posé sur ses lèvres, doux, tranquille.

La myriade d'autres, sur son visage, dans son cou, sur ses épaules, pour distraire son attention alors que ses mains s'occupaient de les débarrasser des dernières preuves de ce qui s'était passé plus tôt. Les sécher, plus ou moins de la même façon, et laisser échapper un petit rire en voyant les regards que Stanislas lançait à ses pieds. Ça va, arrête de t'inquiéter! Clairement c'est mort pour faire des claquettes cette semaine, mais je peux marcher. Par contre il va falloir que je refasse ton pansement. Malgré le flou de la fatigue toujours présent, le carré rouge sur la cuisse de l'homme était difficile à louper. Sa main qui s'était accrochée à l'encadrement de la porte alors qu'il manquait de s'étaler à cause d'une flaque de verglas, et le rire qui avait suivi, souriant comme un gamin à Stan. Va t'allonger, j'arrive. Les quelques pas pour retourner au salon et attraper compresse et bandage et il l'avait rejoint, posant un rapide baiser sur son front avant se s'installer contre sa jambe, s'appliquant à changer le pansement avec la plus grande délicatesse avant d'envelopper ses propres pieds dans la fine bande de coton, les emballages finissant rapidement sur la table de chevet. Je... Je peux dormir sur toi ou tu penses que ça va te déranger? Le rapide aller-retour entre le visage du russe et une certaine zone de son anatomie, pour lui faire comprendre de quoi il parlait, et la chaleur qui s'installait un peu plus sur ses joues alors qu'il attendait la réponse.

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Stanislas Gniewko
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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Lun 5 Oct - 9:26

« I'll do my best... If you stop stabbing yourself with my knives, I eat with those! » Stabbing stabbing tout de suite les grands mots. Le russe lève les yeux au ciel avant de hocher la tête. Fine, il ne se « poignardera » plus dans sa cuisine. Promis. Ou juste plus avec ses couteaux, enfin, qu’importe. Si Rahim ne le stresse plus outre mesure, on devrait être plutôt bon sur l’auto mutilation. Le léger rouge qu’il a sur les joues n’est pas seulement dû à la vue devant lui, mais aussi un peu par cette gêne. Celle qui lui alourdi les tripes. Savoir que Rahim l’a vu faire ça, savoir que maintenant il sait que ce genre de chose peut arriver, ce n’est pas vraiment ce que le russe voulait. C’était le genre de chose dont ils ne parlaient pas, les sujets sensibles qu’on mettait sous le tapis, le côté sombre qui n’avait pas sa place dans leurs conversations et il est bien heureux lorsque l’homme face à lui change de sujet dès lors où il retrouve la vue « Je croyais que je prendrais pas ma douche tout seul? » Encore une fois, le Russe lève les yeux au ciel, il aimerait lui dire qu’à côté c’est suffisant, qu’il la prendra après, encore un peu honteux de ce pouvoir qu’il ne contrôle qu’à moitié. En soit témoin son évier dans lequel fond lentement, mais sûrement le bloc de glace de tout à l’heure.  « Come on, I'm not the only one reeking of whisky... » Soupir suivi d’un mouvement assez lent pour le rejoindre, il laisse son dos se collait au carrelage, tente vainement de penser à tout sauf au bruit bien trop familier de la glace qui s’éclate contre l’acrylique. Non, clairement, ce n’était pas une bonne idée, le gel s’amuse de son stress, le rend encore plus froid, ses bras le brûlent comme à chaque fois, les gestes de Rahim ne l’aident pas vraiment, pire, il l’inquiète.

Jusqu’à l’instant où ses lèvres touchent les siennes. Le switch se fait presque automatiquement dans son esprit, passant du self hatred à la reconnaissance de la tendresse offerte par Rahim. Par son ami de toujours. Celui qui a toujours été là pour lui, et qu’importe ce que peuvent lui raconter toutes ses foutues voix, il ne l’abandonnera pas. Pas à cause de quelque chose d’aussi futile qu’une douche à moitié gelé. Alors peu à peu, Stanislas se détend, la glace qui tombe se fait moindre, la douleur dans ses bras s’apaise, sa peau passe de bleu électrique à cette teinte blanche translucide presque naturel.

Ne plus ressentir tous ces effets négatifs lui permet de tiquer sur le rouge bien trop présent au sol, pas assez qui coulait de sa cuisse, un peu trop qui venait des pieds de l’Indien. « Ça va, arrête de t'inquiéter! Clairement c'est mort pour faire des claquettes cette semaine, mais je peux marcher. Par contre il va falloir que je refasse ton pansement. » Arrête de t’inquiéter. Ah ! Le jour où ça arrivera, les cochons voleront mon brave Rahim. D’ailleurs, la petite cascade qu’il fait juste après ça fait presque sauter le russe hors de la baignoire pour le rattraper. Si à l’habitude, le rire de Rahim est communicatif, pas vraiment maintenant, il tombait déjà bien assez à cause de ces projections pour qu’en plus la glace du russe le fasse glisser. « Va t'allonger, j'arrive. » Hum hum, non, il ne le fait pas, enfin pas de suite, il observe d’abord son ami, l’observe marcher en s’inquiétant à chaque nouveau pas, et rejoins la chambre que lorsqu’il est sûr qu’il reviendra. Il retire lui-même le pansement mouillé, le jette et observe la blessure qu’il s’est infligée. Ce n’était vraiment pas grand-chose, toutefois il a appris à ne pas se battre contre Rahim quand il avait décidé de le soigner, et c’est non sans un certain soulagement qu’il le voit aussi s’occuper de ces pieds. Le fait d’être dans le lit fait bâiller le russe qui n’a plus connu de bonne nuit de sommeil depuis… et bien, probablement depuis la dernière fois que Rahim est passé chez lui. Il était en train d’étirer son dos quand l’homme le prend de court. « Je... Je peux dormir sur toi ou tu penses que ça va te déranger? » … Vraiment Rahim tu penses que ça va le déranger ? Non, non absolument pas. Le russe esquisse un sourire avant de s’allonger et prendre place entre les draps.


« You can sleep on me all you want Rahim. I won’t complain. » Pas qu’il avait l’habitude de se plaindre de toute les façons. Le russe n’attend pas que son ami procède ses mots, parfois ça pouvait prendre un peu de temps surtout dans ce genre de situation. Il connaissait la tendance de l’illustrateur à réfléchir beaucoup trop sur des détails dont tout le monde sauf lui se fout. Après s’être allongé, ses mains attraperont les épaules un peu trop frêles de l’homme, d’un geste lent, il l’attirera sur son torse avant de laisser ses mains glisser dans son dos. La chaleur qui irradie de son corps le fait soupirer d’aise. Rien à voir avec une couette, rien à voir avec le chauffage à fond. Sa peau contre la sienne, c’est tout ce qu’il lui fallait. Un fin sourire vient s’étirer sur ces lèvres alors qu’il garde les yeux mi-clos, il manquait quelque chose, il manquait ces éternels picotements dans ces bras, l’hiver qui lui bouffe les entrailles, comme s’il ne pouvait rien face au bouclier que représenter Rahim. Son bras gauche restera dans le creux de ses hanches, sa main droite remontra le long de son dos pour se glisser jusqu’à sa nuque et ses cheveux qu’il caressera du bout des doigts. Au fond, il aimerait pouvoir simplement l’embrasser là maintenant, un simple geste vraiment, un geste que Rahim n’avait pas hésiter à faire quelques secondes plus tôt, un geste qu’il ne devra pas hésiter à faire lui non plus après tout, il n’a qu’à tourner la tête et avancer quelque peu ses lèvres. Juste à traverser ce demi-centimètre entre eux, sauf qu’il ne le fera pas, parce qu’il n’a pas le courage, parce qu’il n’est plus dans l’urgence, parce que tout est trop calme et que la peur reprend ces droits, la gêne, les non-dits, et son cerveau qui se joue de lui à lui pourrir les pensées du risque de rejet lorsque Rahim se rendra compte que ce qu’ils font est totalement contre nature.

Alors Stanislas se contentera d’un léger soupir, il laissera sa tête peser lourdement sur l’oreiller, fermera les yeux tout en disant « Sleep well Rahim.. and … Well, you know, if i’m too cold for you. Well.. I’ll understand if you move. You don’t have to… well you know be uncomfortable because of me. »  

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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Jeu 8 Oct - 17:17
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Peut-être qu'il aurait préféré que Stan lui dise non, qu'il se plaigne pour une fois ou refuse net qu'il se pose comme ça sur lui. Il ne savait même pas pourquoi il avait demandé ça, il n'aurait pas du le faire, rien que dormir à ses côtés était déjà beaucoup, beaucoup plus qu'il n'aurait jamais cru possible. Ça aurait été plus simple si l'homme avait dit non, et pourtant il était d'accord, l'attirant contre lui pendant de son esprit se remettait à tourner à toute vitesse. La sensation de ses mains sur ses épaules le tirant à peine de ses réflexions, la réalité de ce qu'il lui cachait depuis des années se rappelant à son bon souvenir, sentant son cœur se mettre à battre lourdement. L'homme dont il était amoureux depuis si longtemps, qui était son meilleur ami depuis encore plus longtemps, qui le serrait contre lui comme il en avait tant rêvé, parce que c'était ce qu'il voulait. Le froid de ses mains dans son dos, le son de son soupir, le sourire qui s'étalait sur ses lèvres, alors que son propre cœur s'emballait, que sa gorge se serrait. Qu'il calait son visage dans le creux de l'épaule du russe alors qu'il sentait ses mains sur sa hanche, et le retour de cette envie d'arrêter le temps, de suspendre cet instant à l'infini et rester là, dans ses bras, pour toujours.

Mais ça ne durerait pas, il le savait, ça n'était pas ce que Stan voulait, il le lui avait déjà bien fait comprendre. Ce qui s'était passé plus tôt ne changeait rien, et aussi habitué soit-il, ça ferait mal. Alors pour une fois, juste une fois, peut-être parce que c'était aujourd'hui, il s'était contenté de fermer les yeux et de se blottir un peu plus contre lui, calant un bras sous son épaule droite pendant que l'autre se plaçait sur le haut de son torse, sa main dans le creux de son cou. De sourire en l'entendant hésiter sur ses mots avant de presser son front contre sa joue froide, juste quelques secondes, avant d'enfouir son visage dans le cou de l'homme et murmurer contre sa peau. Go to sleep Stan, I'm not going anywhere. Aucune envie de le faire, il était si bien là, à sentir ses bras le serrer contre lui, sa peau contre la sienne. And you're not that cold right now... More like the cool side of a pillow... Un qu'il aurait voulu avoir depuis des années, froid ou non, et aujourd'hui pour quelques heures, c'était le cas. Juste pour quelques heures, prétendre que Stan le serrait comme ça pour autre chose que la chaleur qui éloignait son froid. Qu'il n'y avait pas que son cœur qui battait si fort dans sa poitrine. Qu'il l'aimait aussi. Le soupir qui avait gonflé sa poitrine, à moitié étouffé contre la peau de l'homme, et se laisser un peu plus aller contre lui, son odeur alors qu'il sombrait à son tour.

Pas de projection, pas de cauchemar, pas la moindre trace d'une angoisse soudaine, mais les images floues et décousues d'un rêve, le premier depuis la fièvre qui avait révélé son pouvoir. Le premier dont il se souvenait un peu au moins. Des tableaux qu'il n'avait vu que dans des livres, sur des murs blancs. La main dans la sienne. L'odeur de l'eau, son miroitement dans un regard si bleu. La sensation d'être heureux.

Il avait fini par lever paresseusement une paupière, réveillé par un léger tiraillement dans son pied et regrettant de devoir déjà revenir à la réalité, et avait presque aussitôt poussé un grognement quand la lumière lui était parvenue. Vraiment du penser à fermer les rideaux avant de se coucher, et il avait passé une main sur son visage avant de se redresser, le menton appuyé sur son bras gauche replié. Et se perdre dans la contemplation de la scène parfaite sous ses yeux, maintenant débarrassés du flou de la fatigue, des projections trop nombreuses et des substances diverses et variés: le visage de Stanislas qui semblait si calme, si apaisé, illuminé par le soleil couchant, un sourire qu'il n'avait pas vu depuis des années sur les lèvres, et les quelques mèches en désordre sur son front. You're so... gorgeous ... Le petit sursaut qu'il avait eu en entendant sa propre voix, pourtant pas beaucoup plus haute qu'un souffle, et son visage qu'il avait presque aussitôt senti rougir en réalisant qu'il l'avait dit à voix haute. Ça et le rappel de la position dans laquelle il était, parce qu'il n'avait vraiment pas beaucoup bougé dans son sommeil et qu'il était toujours bien allongé sur lui. Qu'il était nu contre lui, tout aussi nu et d'une beauté incroyable là tout de suite, et tout ce que ça pouvait lui inspirer.

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Sujet: Re: [TW] A method to the madness :: Lun 2 Nov - 15:54

«  Go to sleep Stan, I'm not going anywhere. » Yeah. Pour aujourd’hui il ne va nulle part. pour maintenant il reste contre lui, combien de temps ça durera ? «  And you're not that cold right now... More like the cool side of a pillow... » Le russe secouera la tête, persuadé que Rahim en faisait trop, comme souvent en ce qui le concerne. Au fond, il sait que ce qu’il fait est égoïste. Qu’il profite, encore et toujours. Des années que Rahim le laisse s’accrocher, peut-être le regrettera-t-il un jour. Il en est certain, mais pas cette après-midi. Pas vu la tranquillité qui habille ses traits à l’instant où il ferme les yeux. Il était épuisé, et s’il devait servir de matelas pour que son ami dorme du sommeil du juste. Et bien qu’à cela ne tienne. Il peut bien sacrifier quelques nuits, enfin sacrifier est un bien grand mot vu comme quelques secondes plus tard, il le rejoint aux pays des songes. Lui-même trouvant ce repos qui lui a tellement échappé ses derniers mois.

Le gel profitait toujours de son sommeil pour engourdir chacun de ses muscles, pour s’insinuer dans les derniers recoins de son être, pour faire descendre sa température a des niveaux un peu trop bas. Il mentirait s’il disait que certaines nuits, il n’a pas espéré que le froid l’emporte, mais pas ce soir, pas avec lui. Les quelques micros réveils qui le secoueront seront aussitôt oublier lorsqu’il ouvrira les yeux sur son Rahim endormi. Jamais il ne desserrera son étreinte juste parfois il bougera de quelques centimètres pour vérifier que l’homme au-dessus de lui reste à une température convenable. Le stress de le refroidir étant, malgré tout, présent. Pas de bataille avec le blizzard, c’est à peine s’il peut le sentir gronder au fond de ces entrailles, tranquillité inconnue au bataillon ces derniers mois dont il savoure chaque seconde. Enfin, que son corps fatigué s’octroie pour enfin se reposer.

« You're so... gorgeous ... » plus que les mots, qu’il ne comprend qu’à moitié vu sa léthargie, c’est le sursaut de sa couverture improvisé qui lui fait ouvrir les yeux. Yeux qui cligneront plusieurs fois pour s’ajuster à la lumière ambiante, hum, le droit a pris congé définitivement, il peut le ressentir au léger picotement sous ses cils, d’ailleurs son premier réflexe sera de passer sa main contre ce dernier avant de s’étirer cachant de son avant-bras sa mâchoire prête à se décrocher vu le bâillement qu’il lâche. Trop courte cette sieste, beaucoup trop courte. Il ne se redresse pas mais laisse le bras qui était dans le creux des hanches de Rahim remonter doucement le long de son dos. Un grognement passera ses lèvres et sa voix ordonnera « Sleep Rahim... » Le bras qui s’était levé plus tôt revient se poser lentement contre la nuque de l’illustrateur, d’un geste doux il caressera ses cheveux tout en disant d’une voix rauque qui perd en intensité au fil de ses mots « i don’t want you awake till … tomorrow mor… » Nouveau bâillement qu’il ne sait retenir « tomorrow morning. » Stanislas ne se rend pas tout à fait compte de ce qu’il dit, ni de sa position, tout ce qui lui importe actuellement, c’est qu’il est bien.

C’est qu’ils sont bien.

Il ne sent pas la moindre tension dans le corps de Rahim, ne sent pas le froid qui le paralyse, ne ressent que de la tranquillité et du bien-être. Et c’est peut-être pour ça qu’il passera le reste de la nuit avec lui, pour ça qu’il reviendra plus tôt que prévu, pour ça qu’il continuera à s’occuper de lui autant de fois qu’il l’autorise.


fin du sujet amoureux
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