we could be heroes (CALEB)

depuis le plus jeune âge, il était le gamin fourbe, perturbateur, peu croyant malgré les dimanches où il était forcé de suivre le reste de la famille. Nombreuses ont été les fois où Caleb s’est opposé à l’autorité de son père ce qui lui a valu quelques marques de ceinture dans le bas du dos pendant de nombreuses années. Le gamin n'était qu'un bon à rien, sans avenir. La plus grande déception du père. Il est en arrivée au point de détester son père et lorsque celui-ci s’est donné la mort, Caleb a bu un coup à sa santé. Il n’est même pas allé à l’enterrement. Il s’est détaché des siens à l’âge de seize ans. Il ne s’est jamais senti à sa place, chez lui. Il a préféré couper les ponts et commencer sa propre vie (+)  1975, il quitte finalement sa ville Caleb, il trace sa route et décide de se rendre à Las Vegas, une ville faite pour lui. Marre des petits boulots qui ne lui correspondent pas, marre de sourire, de faire semblant. Une envie de liberté, de voir plus loin.  Caleb, il a enchaîné les escroqueries, en a berné plus d’une et s’est fait une petite fortune. (+) 1978.  Il a décidé d’acheter un immeuble au coeur de la ville, dans le quartier qui ne cesse de vivre. Il voulait un endroit à son image, un lieu qui lui rappelle ses années à Vegas. Il prit plaisir à mettre une bonne partie de sa fortune dans la rénovation de cet immeuble laissé à l’abandon depuis quelques années.  Il aura perdu gros, une belle somme, mais ça en valait la peine, car à l’inauguration la foule était présente. Depuis, son night-club est un vrai succès. Tout le monde veut venir passer une soirée dans ce lieu de débauche et se laisser aller le temps d’une nuit. Des teintes rouges qui rappelle l’enfant diabolique qu’il était, mais surtout la sensualité, la sexualité, le danger, l’interdiction. Un lieu où on se laisse aller sans penser aux conséquences.