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 (TW) blood in the cut (baxter&syrius)

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Sujet: (TW) blood in the cut (baxter&syrius) :: Mer 8 Avr - 23:22
blood in the cut

Tu te sens vide. Putain. Ce vide qui te ronge, t’affole, te rend infernal. T’as pas dormi depuis.. combien d’heures déjà. Pas assez de doigts pour compter, tu te traînes dans les rues, sans savoir, sans rien faire. T’as rien à faire, le boulot te passe au dessus de la tête. Caleb te passe au dessus de la tête. Corps de cadavre qui déambule dans les rues désertes, le soleil est mort à l’horizon, plus une âme, plus d’autorisation. Quarantaine forcée, gouvernement de pourris, t’as de loin passer le stade de t’en préoccuper parce que la seule chose qui t’as toujours occupé, c’était ton petit être. Triste à dire, difficile à accepter, tu t’y es fait Syssi parce que t’es de ces pourris. Les égoïstes qu’on dit. Parce que tu préfères fuir. Et tu fuis. Les engagements, ceux qui t’aiment, ceux qui veulent t’aider. Les études, le boulot, les ordres. Même le couvre-feu, tu lui fais de gros doigts. Majeur levé, l’inconscience qui s’élève dans ton petit être révolté. Y a cette impression qui tape. Te tape la tête, te tape le coeur, la répétition que tu vis chaque jour. Chaque heure. Chaque seconde. Insupportable. Une journée qui n’en finit pas et qu’on appelle semaine, t’es pas de ceux qui peuvent le supporter surtout depuis que toutes ces conneries se sont mises en place. T’as déjà connu ça, d’être traqué. Tes conneries qui t’ont conduit à être mis genoux devant la mafia. Maintenant c’est à cause de pouvoirs, qu’est-ce que ça sera demain ? Tu sais même pas s’il y aura un demain, toi, dans les ruelles sombres où à chaque coin on pourrait te trucider. T’aimerais prête ça, être trucidé. Parce que t’es le connard qui rit à cette mention, celle de la mort, rien qui t’inquiète, tout qui te stresse, l’angoisse palpable dans chaque coin de ta pâle figure. T’affiches rien mais tu ressens tout, petit masque d’insensible alors que t’es la plus faible des merdes. T’es qu’une sombre merde Syssi. Tu te détestes.

Surtout quand t’es à deux doigts de la sobriété comme ça. Toute la soirée des ces squats de junkies. Ils te connaissent mais tu les connais pas. Tu te rappelles pas. Tu veux pas te rappeler. Pourri, que tu te dis, t’en oublies même parfois le nom de tes frères. Owen, qui veut t’aider. T’as rien, t’as personne, t’as même pas cette merde de don qui t’as déjà sauvé la vie. Tu comprends pas comment ça marche et tu t’estimes pas chanceux de l’avoir. T’es dégoûté, effrayé, mais fasciné. Tu comprends rien mais t’as jamais compris grand chance. En fait, t’as même la haine. Et actuellement, t’es insensé. Pensées incohérentes qui te frappent alors que tu titubes. T’es cette grande ombre dans les ruelles, illuminée par les premiers rayons de lune. Blanc comme l’astre. T’élèves les yeux vers la moqueuse comme si elle pouvait te venir en aide, l’alcool qui se mêle à ton sang, et l’odeur que tu dois dégager. Putain, qu’est-ce que tu préfères pas y penser. Qu’est-ce que t’as pris déjà ce soir ? Tu sais même plus. Tu sais pas contre quoi tu glisses non plus. C’est froid, c’est humide, ton tee-shirt qui te donne cette désagréable sensation. Frémissements. T’es fiévreux, le froid et le chaud à la fois, tu supportes pas. Mais tu supportes rien. Et ça fait longtemps que t’as rien supporté. Tu te demandes même si t’as déjà su supporter quelque chose. Les gens, les choses. La vie. Tes paupières se ferment, lentement, un souffle. Expire. Inspire. Tu répètes, tes veines luisantes, grossies, puis l’aiguille. Une explosion dans les pupilles et l’extase. Plus de pensées, plus d’angoisse, t’as le torse qui se libère et les sensations qui s’améliorent. Tu te sens bien en vérité, c’est ce que tu te répètes malgré les tremblements incontrôlables qui secouent ton corps. Est-ce que t’as envie de mourir ? Tu te le demandes même plus, tu te laisses juste couler parce que t’as jamais su faire autre chose que ça. Bientôt tu te sens étouffé, incapable de respirer alors que la seringue ne se dégage pas de ton bras. La dose de trop, en fait. T’exultes plus, t’existes même plus. Et ta tête claque contre le sol.

Les sonneries de l’ambulance de tirent de temps à autre de tes rêveries. Ca hurle, dans le fond du camion. T’as même pas cette panique parce que tu sais que ce petit tour vers l’hôpital te coûtera une blinde. P’tête que tu mourras sur le chemin. En attendant, l’émeraude de tes yeux papillonne. C’est flou, c’est brutal, la lumière qui te transperce le cristallin. Ca t’arrache une grimace et là oui, t’aimerais être mort. Mais on veut pas de ton décès, dans l’arrière de cette camionnette. On s’équipe, et te pique. Sauf que t’observes, presque inconscient. L’aiguille dans ton bras et aucune douleur. C’est là que tu sais. C’est pas parce que t’es complètement défoncé. Le silence est grave, la perfusion ne coulera pas en toi. T’es focalisé sur ce pauvre gars, celui qui te charcute dans l’espoir de voir tes veines accepter la perfusion. Mais c’est lui qui prend. Parce que t’es qu’un camé mais t’es aussi une saloperie de poupée vaudou à taille humaine. Il doit p’tête apprécier, de sentir les aiguilles invisibles dans ces gros bras baraquées. Le liquide qui coule en lui alors que c’est dans ton bras qu’il s’acharne de faire couler. Tu finis par éclater de rire. Connard défoncé, comme si on ne venait pas de remarquer que t’étais de cette sale race de mutants dont on arrête pas de parler.


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Sujet: Re: (TW) blood in the cut (baxter&syrius) :: Jeu 9 Avr - 12:29
Voodoo doll
EXORDIUM.
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Un arrière goût de déjà-vu. Pas une minute à toi. À tes paupières marquée par les cernes. L’envie irrépressible d’esquisser un sillon tout en poudre sur un tableau de bord déjà souillé de junk food. Fixer droit devant toi pour ne pas perdre l’équilibre, de tes phalanges qui s’articulent machinalement contre le cuir d’un volant que tu tritures sans ménagement. S’y cramponner par crainte de perdre pied. Se ressaisir pour ne pas succomber aux pensées volubiles, celles qui te grignotent le cerveau à grandes bouchées et te font ployer les genoux. À travers la radio ils te somment de te rendre dare-dare auprès d’un patient gisant sur le pavé humide, ton co-pilote se charge d’accuser bonne réception du message. C’est un homme de passage qui l’aurait aperçu dans le dédale de Minneapolis, en train de convulser sur le bitume. À quelques pâtés de maison de là où vous vous trouvez et sans un mot de ta part, ton pied s’incline machinalement sur la pédale d'accélérateur. Signifier ton arrivée imminente par le hourvari incessant de sirènes assourdissantes. En plus d’être un phare de bonne fortune dans cette nuit sans étoiles. Tu fonces à tout berzingue. Alternant habilement entre les queues de poisson et les feux grillés à la hâte. Tu sentirais presque la pointe de Damoclès te chatouiller le crâne. Ce serait ballot que le convulsé rende l’âme. Le gastrocnemius contracté au point de te provoquer une crampe, tes orteils bien plaqués dans des godasses trop serrées, un ultime virage qui vous secoue de toutes parts. Vous êtes arrivés à destination.

Pour autant tu ne sors pas du véhicule. Tout ce que l’on attend de toi c’est que tu amènes les patients à bon port. D’un point à A un point B. Pas même une oeillade en direction du corps étendu, rétamé par toutes ces convulsions sempiternelles. C’est un autre ambulancier jusque-là mobilisé à l’arrière du camion qui se presse de réceptionner le gamin qui n’a de cesse à s’agiter, suivi de près par ton co-pilote qui te tenait la jambe depuis votre départ. Il ne leur faut qu’un battement de cil pour placer la poupée de chiffon dans la civière, un second pour l’engouffrer au fond du camion. Un l’accompagne pour lui asséner les premiers secours, l’autre à tes côtés afin de prendre le relai si les choses venaient à s'envenimer. Et c’est peu dire. À peine as-tu le temps de dépasser les immeubles cyclopéens pour gagner l’autoroute qu’un tohu-bohu sans nom prend forme à l’arrière. Le regard horrifié, le soignant implore à l’aide. Tétanisé par ce qui vient de se produire. Il réitère son geste une énième fois dans l’espoir qu’une veine daigne accepter l’aiguille fatidique. L’intérieur de son propre coude est perforé et ensanglanté à la place. L’homme pantelle, à ça de tourner de l’oeil. Tu freines violemment. De quoi secouer tout ce petit monde. Tu te rues jusqu’aux portes arrières que tu ouvres avec toute la véhémence du monde, ton pied s’ancre tout juste au sol que l’ambulance redémarre en trombe. Gueule d’ange est hilare. Qu’est-ce que t’as foutu ? Que tu lances de but en blanc. Il faut à tout prix le perfuser. Le bras est déjà sanglé et les veines proéminentes, battant de tout leur sang. Tu souffles comme un buffle et t’empares de la seringue des mains flageolantes de ton collègue. Cahin-caha, tu plonges l’aiguille dans la carne. Mais à ton plus grand dam c’est ton collègue qui tressaute au lieu de ta cible.

Il n’y a pas de temps à tergiverser. La magie n’existe pas. C’est forcément lié à cette pluie de météorites. Tu surplombes le pâmé encore sujet aux soubresauts et aux rires satiriques. Juché au-dessus de lui, tu lui fous une série de claques sans crier gare. Sa tronche volerait presque. Une bouteille d’eau pour lui remettre les idées à l’endroit que tu verses méticuleusement sur son faciès. À présent tes iris s’amarrent sur l’autre faiblard, tu lui incites de le piquer de nouveau. Il s’exécute, tant bien que mal. Maintenant, tu attends. Bien décidé à en découdre avec ce que tu crois être un mutant. Commence pas à me crever dessus petite merde, maintenant tu arrêtes ton truc ou je t'en fous une autre ! Je te préviens. La pulpe de tes doigts se pressent sur ses clavicules, l'iris d'aplomb. C'est maintenant ou jamais.

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Sujet: Re: (TW) blood in the cut (baxter&syrius) :: Ven 1 Mai - 22:07
blood in the cut

T’es juste à bout, Syssi. On le comprend pas, tu le comprends pas, personne ne pourrait jamais mettre les mots sur les grands sentiments qui te transpercent. Ca te saigne. T’as les oreilles bourdonnantes et les yeux qui tremblent, secousses névrosées, t’as la chair à vif et le myocarde trop plein. T’exploses. Plein de lumières, dans le chaos, dans le néant, t’es le tout et le rien. Tu le sens le trop plein. Tu sens que ça, en vérité. Généralement, quand tu marches, quand tu parles aux gens, quand tu ris et que tu masques la plus immense des peines. Tu te comprends pas. Personne ne comprend. Tout ce qui t’accueille c’est cette embrase, colorée, douce, chaude, celle qui coule dans tes veines et te donne d’autres sentiments. Tu ressens. T’exultes même, la tête vide mais le palpitant plein, plein d’un tout que tu ne saurais décrire. C’est bref comme instant. Comme le décrit tes paupières vacillantes, tes pauvres pupilles dilatées. Aveuglé que t’es. Par les lumières tamisées de l’arrière de la camionnette, par le flash qui te brûle la rétine. T’es avec nous, tu nous entends ? Non, t’entends le son délirant des drogues. T’entends même une multitude de choses inexistantes, tu planes, t’es loin, le corps léger et l’esprit tranquille. T’aimerais reposer ainsi, pour toujours. Libéré. Léger. T’apprécies, tu savoures alors que ton pouls s’affole. Les ambulanciers s’affolent aussi et tu piges. C’est rationnel. Tu l’as jamais été, petit connard égoïste. Les suées que tu donnais à tes parents inquiets, tes grands frères. Le cadet délaissé. T’es qu’un raté que tu te dis. Tu crois qu’on te le dit aussi. P’tête pas, on le pense probablement tout bas, on te le lance jamais, parce qu’on oserait pas. T’es pas comme ça, qu’on espère. Et pourtant t’es là, étendu, les piqûres visibles sur le marbre de ton bras. Des petits points rouges, bleuâtres sur les contours, comme les cernes qui entourent tes yeux étoilés. Oh oui, les étoiles. T’aimes bien les apercevoir et les contempler. Le sourire béat que t’imagines sur ton visage immobile. Traits tirés par l’overdose, poupée inconsciente, on te croirait mort sur le brancard. Les cris, les légères claques, stimulus inutiles contre ta carne brûlante. Tes délires dans ta caboche presque vide, t’as jamais connu telle liberté que celle que tu t’offres. Mourir, t’en as cure.

T’aimerais même ça et tu pourrais te l’offrir. La transfusion se rate. Une fois, deux fois. Aucune sensation et aucun ressenti, seul le vide t’habite d’une étrange manière. D’ordinaire tu le rejettes d’un hurlement panique, les sueurs froides d’être ce rien ambiant. Rien. Ca résonne toujours. Avant la frustration, avant la colère. Là c’est juste le rien.  T’ouvres à peine un oeil alors que ton regard s’en va dans tous les sens parce que t’es incapable de te concentré. Tu pars, Syssi. Rêve idyllique d’une âme vivante mais presque morte, t’es à deux doigts d’atteindre ce but que tout le monde craint. A un doigt de toucher à l’infini. Sauf qu’on te le refuse. Ton corps en fait, te le refuses. Jamais t’as su contrôler cette foutue merde et voilà qu’elle te précipite vers ta fin rêvée tandis qu’un gars feule et l’autre défaille. Ta faute. Tout de ta faute. Pour une fois, t’as aucune culpabilité. Est-ce que t’en as déjà eu, petit con ? Un énième rire te secoue mais s’étrangle dans ta gorge nouée. Le manque d’oxygène, tu vacilles comme l’ambulancier, le corps secoué à en faire trembler ton lit de repos. « Je.. » t’as la bave qui coule aux commissures. Incapable. Comme toujours. De parler, de fournir une explication, les triples nouées voilà que tu dégueules comme simple réponse.

La violence est comme une claque. C’en est une, réflexion faite, la brutalité qui s’abat contre ta joue comme la plus belle des adrénalines. Le regard t’en es presque clair alors que tu le fixes sur l’étranger, lui crachant au visage l’eau qui te coule dessus. La piqûre, c’est lui qui la reçoit cette fois, tes prunelles ancrées dans les siennes en guise d’avertissement. T’as envie de mourir ? Que tu lui dis, que tu te dis, t’as bien l’espoir qu’il te laisse crever et t’admires ce que tu lui as fait. « Qu’est-ce que tu vas m’faire de toute manière ? » piégé, le rat devant toi. T’as toujours aimé jouer au plus fin alors que t’es rien, saloperie, qu’une grande gueule à qui on aimerait redonner de grandes frappes. Tes canines brillent sous les néons orangées avant que tu ne daignes lui agripper le poignet, celui fixer contre tes faibles pulsations. « Ca fait quoi, d’être impuissant ? » Parce que tu ne le connais que trop bien, ce sentiment. Epuisant. Un soupir passe t’échappe. T’as la tête lourde, Syssi alors que tu t’offres pleinement à lui, luisant, translucide. « J’te connais pas que j’te déteste. » tu lâches en un souffle, comme l’enfant mufle que tu es. Tu tends la main, tu tends le bras, veine apparentes et sans tour. Pas ce soir apparement, ton tour n’est pas venu bien que ce gars ait les allures d’une faucheuse. Suceur d’âme, tu sens la colère, tu sens l’impuissance, t’as pas envie d’être ce poids pour lui.


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