((max)) une histoire ne peut s'écrire qu'à plusieurs

1958 🗲 the begin • Tu as été abandonnée tout bébé sur le parvis d'un orphelinat de Seattle un soir de pluie, chose qui t'as bercé. C'est sans doute pour cela que les nuits d'orage t'apaises encore aujourd'hui. Tu as donc grandis entourée de frères et soeurs dont tu ne partages pas le même sang, dans un établissement asse lugubre mais baigné d'amour. Tu n'as pas eu une enfance malheureuse. Tu t'en ai fait congédier à cause de ta passion pour les pétards et autres expériences "scientifique" explosive et donc dangereuse.

septembre 1965 🗲 bonnie & clyde • Tu rencontres Tomi ce jour là, encore un jour de pluie, décidément cette météo annonce souvent un tournant dans ta vie. Tu étais bien habillé, vêtue d'une robe à froufrou que tu détestes mais qu'on t'avais obligé d'enfiler pour une potentielle adoption. Ce petit con, son sourire mutin et son regard d'acier ont ruiné toutes tes chances grâce à une flaque de boue qu'il fit joyeusement éclaboussé sur toi. Tu lui as couru après, vous vous êtes battu, désintégrant ainsi toute les chances avec ta nouvelle famille, ne voulant pas d'une enfant violente. Depuis ce jours, vous ne vous êtes plus jamais quitté, il est devenu ce que tu étais venue chercher : un foyer.  

décembre 1977 🗲 peur carmin • Vous ne savez plus comment cela à commencé. Sans doute des regards, des sourires, des taquineries, ses lèvres sur les tiennes, des vêtements devenant trop et qui s'évanouissent sur le sol mais ce soir-là vous devez l'un pour l'autre une première fois.
Puis tout dérape, un règlement de compte qui te rend captive, une lame qui sort d'un fourreau et transperce la chair de Tomi. Du sang, sans cesse, qui coule et colore le bitume froid ... Tomi qui s'évanouie? Toi qui panique et appelle Charly, la seule personne a qui tu penses !

novembre 1978 🗲 home • Une fois Tomi hors de danger, vous avez dératé ce soir là, pliant bagages pour sauver votre peau à tout les trois. Charly se mêlant à votre duo, vous formiez désormais un trio. Vous aviez vadrouillé, longtemps, partout, visitant les quatre coins du pays avant de poser valises à Minneapolis, fatigués de fuir, avec un besoin d'ancrage. Redémarrage à zéro, repartant de rien, vous vous êtes reconstruit avec plus de facilité que vous ne l'auriez pensé. Très vite tu as pris tes marques, mettant en avant tes talents de mécano pour payer le loyer de ton appartement miteux mais que tu affectionnais tant. Tu était désormais chez toi, prenant des marques dans une ville que tu apprenais à connaitre. Te battant pour t'en sortir, tu réussis à te construire une petite vie tranquille.

decembre 1979 🗲 la bande à Picsou • Tu n'y étais pas préparé Maxine, ce n'était pas prévu dans tes plans tout cela. Toi qui avait une vie bien rangé, il a suffit d'un biper perdu, d'un autre cassé et pour finir un n'ayant plus de pile et pas le temps d'en racheter pour que Tomi débarque chez toi, te passe un savon, par sa peur que ça recommence, te prenant par les sentiments pour que tu rejoignes ceux qui deviendront ta famille. C'est assez dingue quand t'y repense Maxine, mais en vérité, Tomi t'a sauvé la vie combien de fois ? T'offrant ce que tu as toujours désiré au plus profond de toi, d'abord par sa personne, sa présence, puis par eux dont tu ne pourrais plus te passer aujourd'hui sans pour autant l'exprimer, toi la pudique des sentiments.

mai 1983 🗲 le chaos • Une pluie de météorite, une curiosité mal placé qui t'amène à t'approcher de trop près de l'une d'elle et ton destin se change à jamais. Malade à en crever, tu vomis, vertiges, tremblements ... Tu penses à une grosse grippe, épidémie actuelle et puis, quelques jours plus tard, le verdict tombe :"Météorum". Chacal de virus !

juin/juillet 1983 🗲 chateau de cartes • Tu regardes les infos, te tient informé de l'évolution de tout. Richardson, Perséphone, le Malum soit disant antidote ... Oui, ne te ment pas Max, toi aussi tu as pensé à ton procurer pour que tout cela cesse, que tout ne se résume qu'à un fichu cauchemar mais tu tiens trop à la vie, à ce qu'elle pourrait t'apporter de bons, curieuse que tu es, pour sauter le pas. Sans oublier ta méfiance qui a dupliqué depuis ce qui t'es arrivé, alors tu as préféré passer ton chemin tout en gardant cette "solution" dans un coin de ta tête quand tout deviendra carnage. En tout cas une chose est sûre, les rangs se divisent et cela t'inquiète. Alors toi tu fais profil bas, remerciant le ciel pour que le nouveau "toi" n'est pas à subir des marques physiques qui te différencieraient des autres humains mais ce n'est pas le cas de tous et surtout jusqu'à quand seras-tu épargné ?