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 COUNT YOUR BLESSINGS (libre)

Neide Almeida
Neide Almeida
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Sujet: COUNT YOUR BLESSINGS (libre) :: Sam 29 Fév - 12:08
Voilà où ils en étaient rendus, songea t-elle amèrement. Contemple avec désillusion l'effervescence, le manque de moyens criards, les résultats d'une politique ultra libérale qui leur assène de faire toujours plus avec toujours moins. Créer l'opulence de cailloux... ils se sont jamais renseignés sur l'alchimie, ceux-là. Neide fait la moue, parce que c'est ce qu'elle sait faire de mieux. S'offrir une posture complaisante, jouer un rôle. Se cacher derrière la fatigue, faire mine d'oublier sa misanthropie. Neide n'exerce pas son métier parce qu'elle aime les gens. Ceci est un lieu commun. Sa pratique préférée, en sciences de la vie ?

La dissection, bien évidemment.

L'a arrêté de compter les heures. Elle n'a pas assez de doigts, pas assez de mains, pas assez de mémoire. Surtout en ce moment. Les placards de son encéphale sont à deux doigts de déborder. Mais son esprit fait "tilt", comme le grille-pain ou la téloche, quand elle croise, prête à rentrer chez elle, une silhouette errante, aux yeux abyssaux, menaçante sans vraiment l'être.

En tous cas, elle n'a rien à faire là et Almeida ne se gêne pas pour le lui faire remarquer.

- Eh ! C'est un espace réservé au personnel soignant ! Vous faites quoi, là ?
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Sujet: Re: COUNT YOUR BLESSINGS (libre) :: Lun 2 Mar - 20:28
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Des murmures,
des dires qui demandent vérification.


Luke, vêtu de manière simple, en civil, se promène dans l’hôpital gardant son badge de l’U-AM dans la poche de sa veste au cas où on commencerait à lui poser des questions. Ses espions lui ont donné diverses informations en relation avec l’hôpital abbott northwestern. Un mutant recherché serait hospitalisé sous une fausse identité, mais surtout, l’un des médecins soigneraient des mutants hors de ce lieu. Tous deux doivent être arrêtés, mais avant de faire venir la cavalerie, Luke, il veut en savoir plus. Il n’est pas toujours sur le terrain, ça lui manque. Depuis qu’il est en gestion de l’unité de renseignements, il reste principalement derrière un bureau, donnant des ordres, mais il a ce besoin de voir les choses, de ne pas toujours suivre les dires énoncés. Il sait que les temps sont durs et il tente de faire la part des choses. Il ne veut pas intervenir dans ce lieu à risque, préfère réfléchir à une stratégie. Pour ça, il a besoin de vérifier, d’analyser.

Il se fait discret, parcours les couloirs, tend les oreilles à la recherche d'indices. Le voilà rentré dans une salle vide qui ne lui est pas autorisée. Il commence à fouiner dans les casiers des membres du personnel. Il en sort bredouille, mais il n'est gère étonné, pourquoi laisseraient ils des indices ici. Il part et se retrouve devant la nurserie. Il s'arrête un instant, tripotant son alliance et se perd dans ses pensées quelques minutes avant de reprendre son chemin pour aller voir le mutant en question. On l’interpelle. Il se stoppe et se tourne vers la jeune femme. Il joue la carte de la personne surprise. Il sait y faire avec le temps.

- pardon, je viens rendre visite à un ami, mais je pense m'être perdu.. tout est si grand ici...  

Un petit sourire, une main qui se glisse dans sa tignasse jouant parfaitement l'homme confus. En aucun cas, il ne veut pas révéler son identité.

Neide Almeida
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Sujet: Re: COUNT YOUR BLESSINGS (libre) :: Jeu 12 Mar - 17:49
Le regard courroucé d’Almeida va d’une extrémité à l’autre, comme pour tenter de deviner quelle pouvait bien être la raison de la présence de cet homme, à une telle heure, dans la partie de l’hôpital réservée au personnel. Plus jeune, Neide avait toujours souhaité découvrir l’envers du décor, savoir quels étaient les dessous de ce qu’elle pouvait voir au quotidien, voir à travers les mirages, en somme. Mais quelque chose lui disait que le bougre qu’elle avait en face d’elle n’était pas motivé par les mêmes préoccupations d’enfant qui se fait chier, seule devant sa télé.

- Il est vrai que ces couloirs se ressemblent tous, concède-t-elle en enroulant une boucle brune et rebelle autour de son doigt, songeuse.

Étrangement, tu es bien gentille envers ce parfait inconnu, Neide. Est-ce la fatigue ou ton attirance déraisonnée envers les quadragénaires qui te parle, nul ne pourrait le savoir. Elle passe une main maigrelette sur son front, se sent d’un coup accablée par toute cette fatigue, n’a qu’une seule et unique envie : faire comme si elle n’avait jamais vu ce gars et s’en aller, tourner le dos à cet hospice de misère qui n’a pas connu d’investissement public depuis une décennie. A la longue, l’odeur de désinfectant et de maladie colle aux narines, mélange inéluctable mais dont les notes sont irrémédiablement incompatibles. La maladie sent fort, s’agrippe à la peau du patient jusqu’à le consommer, jusqu’à ce qu’il ne soit qu’une carcasse rongée par les maux et le dégoût qu’il peut causer à autrui.

Neide secoue la tête. En ces temps troubles, elle ne peut s’empêcher de trouver l’attitude de ce mec plus que louche, sachant que l’aile réservée au personnel est parfaitement indiquée. Quelque chose à propos de sa belle gueule ne lui revient pas, pas plus que sa carapace lisse qui s’impose à elle, comme un masque de papier qu’elle aimerait détruire sans en avoir le droit.

- Je vais vous accompagner. Il ne faudrait pas que vous vous perdiez dans un endroit où il ne faut vraiment pas être.

Elle s’approche du mec, range son carnet dans la poche de sa blouse.

- Votre ami se trouve dans quel service, déjà ? demande-t-elle en levant un sourcil.

Il ne lui a rien proposé, mais elle souhaite le faire parler. Sa méfiance naturelle, galvanisée par l’impression constante d’être devenue une cible depuis que Richie a développé ses pouvoirs, lui donne l’impression qu’elle manque de finir dans de sales emmerdes à chaque mot qu’elle prononce.
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Sujet: Re: COUNT YOUR BLESSINGS (libre) :: Dim 22 Mar - 15:22
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prit au piège

Luke ne sait pas encore quel discours il va tenir, mais il va vite trouver une solution, il est habitué même si cela fait bien longtemps qu'il n'est plus sur le terrain. Il a déjà été confronté à des situations bien plus complexes que celle-ci. Généralement, il reste discret, invisible, mais quand on le surprend, il se sort toujours de situations compliquées. Plus jeune, il lui arrivait de jouer de ses charmes pour arriver à ses fins, il ne serait plus capable de le faire désormais. Il a plus d'une carte dans sa manche et compte bien profiter de ses années d'expériences pour lui embrouiller le cerveau. Un regard sur cette femme qui semble fatiguée, épuisée par sa journée. Elle a les cernes qui se dessinent sur son doux visage.

- ne vous embêtez pas pour moi. Je suis sûr que vous avez fini votre journée et que vous n'avez qu'une envie, rentrer chez vous !

un sourire, simple. Elle a des soupçons, il le voit, il reconnaît ce regard qui ne trompe pas. Elle s'accroche, elle n'est pas prête de le laisser filer aussi facilement. un soupire qui s'échappe.

- en fait je viens voir Sam Parker..mais en réalité j'ai oublié son numéro de chambre..

nom qu'il a eu comme renseignement, nom créé de toute pièce par ce mutant cachant son identité. Il voit son sourcil qui se hausse ne croyant pas vraiment au fait qu'il est oublié le numéro alors il baisse les yeux en faisant une moue.

- je suis passé devant la nurserie et ça m'a rappelé.. la perte de mon enfant... je suis désolé vous ne voulez surement pas entendre ça..je pense que c'est pour cette raison que j'ai perdu mon chemin..

Un air triste qui prend place sur son visage. Il a le regard triste, tente même de faire venir une petite larme. Parfait acteur, il est crédible, il en a même eu la voix qui tremblait. Comment il a pu inventer un mensonge comme celui-ci de façon si naturel ? Il a repris un bout de la vie d'un de ses anciens compagnons au service secret. Il prend des bouts de vie de ses camarades pour en faire la sienne en fonction des situations dans lesquelles il se retrouve. Elle doit rentrer dans le jeu. Il sait que les femmes sont touchées par la sensibilité des hommes et il compte en profiter que ce soit pour trouver la chambre du mutant ou bien pour discuter un peu avec et avoir des information sur cet hôpital et les employés.

- vous voulez bien m'indiquer le chemin ? promis je ne circulerais plus dans les zones interdites..

Neide Almeida
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Sujet: Re: COUNT YOUR BLESSINGS (libre) :: Mar 24 Mar - 12:24
Neide rêve d'une sieste. D'une cigarette. Et d'aller pisser, mon dieu, ça fait combien de temps qu'elle se retient ? Il s'agit de sa hantise la plus primale, de s'oublier en pleine opération, car elle passe sa journée à courir, elle en vient à oublier ce qui brûle et ce qui fait mal. La fatigue a généré comme un nœud au sein de son encéphale - ce qu'il en reste du moins - lequel rend tout acte de réflexion extrêmement ardu. Et comme par l'oeuvre du Malin, qui n'a que ça à faire, le nœud se serre jusqu'à ce que les filaments le composants s'effritent et ne manque de lâcher, le cerveau de Neide Almeida se soulève dans sa propre tête et c'est comme un tsunami de tout et de rien qui balaie les quelques mots qui parviennent de temps à autres à éclore hors de sa bouche. C'est le logos qui s'éteint aussi furtivement qu'il n'a été offert à l'homme, dans l'indifférence la plus totale.

Ce type est un peu trop poli pour que Neide ne se méfie pas de lui. Elle ignore si ce pré-sentiment vient de sa fatigue, ou juste du fait qu'habituellement et qu'à présent plus que jamais, elle ne fait confiance à personne, à part à William quand il n'a pas de poudre autour du nez.

- Non, non, je vais vous accompagner. Cet hôpital est un vrai dédale... à croire qu'on ne l'a construit pour qu'il soit dysfonctionnel dès le départ, grince t-elle, mélancolique de ses années d’infirmière gériatrique saisonnière, dans une EHPAD privée et luxueuse.

Les aveugles diront que mourir dans le luxe et la crasse, c'est la même chose, Almeida proteste. Chez les riches, on laisse partir le fils qui a débranché le respirateur : l'hérédité prédomine. Sa mère dirait que sa morale est entachée. Elle s'en fout. Ce qu'elle voit, c'est qu'on les pousse parfois à l'acharnement alors que ce serait si facile de... laisser partir, tout simplement.  

- Mr Parker ? Vous en avez de la chance, c'est moi qui s'occupe de son suivi.

Neide ne laisse ni transparaître sa suspicion quant au fait qu'il ne connaisse pas le numéro de la chambre de son ami, ni le malaise qui s'empare d'elle alors qu'elle se remémore les drôles de blessures du patient. Elle aurait été prête à parier que les blessures avaient été auto-infligées, à grands coups de griffes et de crocs. Il semblait que Mr Parker avait été attaqué par un ours : c'était du moins la version qu'il avait donné à son réveil. Mais bien sûr. Neide espérait pour lui qu'il disposait d'un conseiller en assurance vie conciliant et crédule. Soudain, l'inconnu lui dévoile la perte de son enfant et Neide doit cacher son amertume. C'était triste, certes, mais pour être honnête... cela ne la touchait pas plus que cela. En tous cas, ce n'était pas pour cette raison qu'elle laisserait ce gars gambader comme il lui plaisait dans l’hôpital. Et puis, elle se devait d'être professionnelle en toutes circonstances.

- Je suis navrée d'entendre cela. murmure t-elle avant de guider l'homme vers le couloir adjacents, ses pas légers comme si elle marchait sur des nuages.

Sa silhouette malingre s'éloigne en silence, elle n'a pas répondu à la dernière supplique de l'homme, il doit se contenter de la suivre comme l'éclat d'un phare dans la nuit noire, les couloirs se rétrécissent alors qu'il tripote son alliance et que Neide serre son carnet contre son torse plat.

- C'est curieux tout de même. Vous êtes sa première visite. Vous connaissez sa famille, peut-être ? Si vous êtes un ami... elle se fend d'un sourire, les mots plats ricochent entre ses dents comme un ensemble de fausses notes.

Au loin, on commence à entendre l'agitation du personnel soignants, des sirènes d'ambulances, mais il était compliqué d'affirmer que tout ce capharnaüm se produisait dans la pièce d'à côté ou à des kilomètres de là.

- Ne soyez pas étonné, la réceptionniste vous demandera une pièce d'identité. Les conditions d'accès au service des grands blessés sont assez strictes, surtout en ce moment... indique Neide, sans l'ombre d'une menace dans sa voix enfantine. Et si vous passez entre les mailles du filet, je ne serai pas là pour vous sortir d'affaire.  

On ne sait pas si c'est du lard ou du cochon.
Neide repense à la nurserie et aux nourrissons qui y geignent dans l'obscurité.
Elle pense aussi à Luke Parker que personne n'a visité, aux blessures profondes sur ses flancs. A la manière auto-phage dont la peau du ventre semble avoir été croquée.

Elle se retourne et sourit d'un air confiant à l'homme.

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Sujet: Re: COUNT YOUR BLESSINGS (libre) :: Ven 10 Avr - 21:43
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Il joue avec ses mains, la fixe du regard. Il hausse un sourcil de surprise quand elle lui avoue que c’est elle qui s’occupe de lui. Ferait-elle parti de ces médecins qui viennent en aide à ses mutants ou bien fait elle juste son travail dans cet hôpital ? Il compte bien garder en tête son visage et faire quelques recherches sur elle. Peut-être qu’il n’est pas venu en vain finalement. Elle commence à marcher, il suit, sans dire un mot. Lèvres qui se pincent. Comment va t’il arriver jusqu’à son suspect sans devoir se justifier toutes les cinq minutes ? Il espère que la chance va lui sourire.

- Ca ne me surprend pas vraiment. Vous savez, il n’a pas un très grand entourage en ville ! Quelques amis, mais pas de famille proche.

Sourire léger. Il sait qu’il n’a pas de famille connue à Minneapolis. Sur ce point, il a de quoi répondre. Il sait qu’elle lui pose toutes ses questions pour savoir s'il est honnête ou non. Il n’en dit pas plus. À quoi bon tenter de se justifier alors qu’elle le mène déjà à lui. Luke a déjà réussi une des étapes le menant à lui, et même s'il n’arrive pas jusqu’à la destination finale, il saura au moins où celui-ci se trouve et pourra faire un rapport qui a ce qu’un membre de l’unité de terrain prenne le relais, se fasse passer pour un membre du corps hospitalier ou bien même qu’ils réalisent une descente. Lui, il fait son job.

Il regarde autour de lui, voit des blouses blanches commencer à courir dans tous les sens. Bien moins calme que le service où ils étaient quelques minutes auparavant. Sans savoir pourquoi il porte son regard sur l’une des femmes assise plus loin, blessée. Il détache ses yeux de la tache de sang sur son chemisier quand la brunette reprend la parole.

Une pièce d’identité.
Bien.
Une autre étape qu'il n'aura pas beaucoup de mal à passer avec succès. Des identités, il en a plus d'une avec son métier. Chacune lui offre une vie aux histoires variées. Les services secrets ont fait de lui un véritable fantôme. Pour Luke, ce n'est pas bien grave si personne ne sait qu'il y est vraiment et quelle vie il a pu avoir. Surtout quand son passé touche à Minneapolis. Une période de sa vie qu'il a toujours tenté d'oublier.

- Aucun souci.

Un petit sourire avant d'aller en direction de la femme qui en effet, lui demande ses papiers. Il sort son porte-feuille et lui présente sa carte. On lui demande de patienter. Quand on lui donne l'accord, il regarde la brunette avec un air satisfait sur le visage.

- Il me tarde de le voir.

Ses pas suivent ceux de la jeune femme en direction de la chambre de ce mutant. L'agitation disparaît laissant le calme reprendre le dessus. Il regarde la jeune femme et prend la parole.

- Vous devez être sous l'eau depuis la pluie de météorites.. Je vous trouve bien courageux et je suis en admiration.

Un large sourire. Il ne ment pas. Il est en admiration fasse à la situation, fasse à tout ce monde qui débarque de jour en jour depuis la pluie de météorites, depuis que le chaos a pris place en ville. Bien évidement, il ne dit pas ça juste pour faire la conversation, il compte bien dire du mal de ses supérieurs, de son travail pour savoir de quel côté elle penche.

- C'est terrible ce qui arrive à toutes ses personnes.. traquées et arrêtées alors qu'ils n'ont rien fait pour en arriver là.. je suis scandalisé et je me sens impuissant, à ne rien pouvoir faire... Il fait une moue et garde son regard sur elle afin de déceler une réaction sur son visage.
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Sujet: Re: COUNT YOUR BLESSINGS (libre) :: Dim 26 Avr - 16:39
C’est une chose étrange que de pénétrer l’intimité du patient de cette façon-là, par un intermédiaire inattendu, comme envoyé sur son chemin dans le but de la détourner de sa neutralité initiale. Même si l’on pouvait douter de ladite neutralité : en effet, le « docteur Almeida » avait tendance à s’attirer des ennuis de par ses airs je m’en foutiste. Vous savez, c’est une question de culture, rétorquait parfois son chef de service à des familles mécontentes, bien que Neide lui avait rappelé à maintes reprises qu’elle avait passé bien plus de temps sur le sol états-unien que le sol brésilien. Sa nonchalance n’était jamais qu’une manière de se préserver, de ne pas en offrir trop, ne pas rentrer plus lessivée qu’elle ne l’était déjà. Conserver un peu d’humanité pour s’en accorder à elle-même, c’était le cœur de l’idée.

Elle se rend bien compte qu’elle pose énormément de questions, peut-être plus que la décence exige, mais cet homme, derrière ses allures de gendre idéal, ne lui inspire pas confiance. Il lui fait le même effet qu’un tapis qui cacherait toute la poussière d’une pièce apparemment immaculée : une boite de pandore aux allures banales, passe-partout, celles de l’Américain modèle. Elle se rend également compte que leur temps ensemble touche à sa fin : Almeida a précisé qu’elle avait terminé sa journée, à moins de se rendre déjà plus suspecte qu’elle ne l’était déjà, elle n’avait absolument aucune raison d’accompagner cet homme jusqu’au chevet du patient.

A ses mots, elle acquiesce. L’air de dire « oui, oui ». Typiquement le genre de posture qui agace ses collègues, à vrai dire, car ce signe de la tête est sempiternellement accompagné de mots balancés sur un ton détaché qui feigne l’intérêt :

- Les crises révèlent souvent la solitude des uns et des autres… C’est très bien que vous le visitiez. C’est une période dans laquelle il faut se serrer les coudes.

Elle se retient d’ajouter un « de toute façon, vous n’avez pas le choix », lorsque l’homme lui assure qu’il n’y aucun souci en ce qui concerne les papiers d’identité. Ce serait déplacé. Qui plus est, théoriquement, Neide n’est pas censée se soucier de l’identité des personnes qui pénètrent les services, tant qu’ils présentent des papiers valables. Sa responsabilité s’arrête apparemment là. De toute façon, qu’est-ce qu’elle pourrait bien faire ? Crier à l’intrusion ? Passer pour une folle en décrétant que cet homme n’est pas net ? Et perdre toute crédibilité à la même occasion, la même crédibilité qui lui permet de faire ses magouilles avec Baxter en toute sécurité ?

Pourtant, l’homme semble avoir oublié que Neide avait fini sa journée car il poursuit la conversation, d’un air affable. Cette attitude, couplée au silence du couloir qu’ils traversent, vient la détendre d’une manière abrupte. Peut-être qu’elle était trop paranoïaque, justement ?

- Et bien comme vous vous en doutez, c’est le bazar. Mais c’est notre métier… Chacun est nécessaire pour permettre à la ville de tourner, vous ne croyez pas ? On espère évidemment voir l’afflux de patients se réduire d’ici quelques semaines… abrège-t-elle, en se retenant d’ajouter : une fois que de nouveaux mutants auront cessé d’apparaître et que l’u-am arrêtera de faire des siennes.

Faire régner l’ordre, pourquoi pas. Sans doute une police « spéciale » était nécessaire vu la situation, Neide n’en savait rien, elle n’était nullement experte en sécurité intérieure et n’osait pas vraiment s’exprimer en public sur le sujet, à part avec ses amis proches… Elle a l’impression de marcher sur du coton, portée par le calme ambiant, mais la réflexion suivante la fait chuter de plusieurs étages. Au revoir les nuages, bonjour le sol dur de Minneapolis et sa réalité oppressante. Heureusement, elle pouvait compter sur sa froideur naturelle pour donner le change :

- C’est une situation compliquée. Je crains que la ville et les autorités sont tout aussi désarmées devant la situation que nous le sommes… C’est compliqué de savoir qui a tort et raison… minaude t-elle.

Sourire de lâche, elle mime l’attendrissement devant ce pauvre homme prétendument bouleversé. On ne la verrait pas encourager une quelconque forme de violence mais pour autant, elle ne souhaitait pas se griller auprès d’un parfait inconnu. Elle dansait sur des braises.
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Sujet: Re: COUNT YOUR BLESSINGS (libre) :: Mar 12 Mai - 20:10
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Il tente Luke, il tente d’avoir des petites informations, de voir comment elle tournera ses phrases, voir s'il peut déceler un indice qui ferait d’elle une complice, mais rien. Elle a ce visage neutre, impossible de voir une réaction. Il ne s’avoue pas vaincu pour autant. Peut-être qu’elle ne fait pas parti de ses médecins qui aident les mutants, peut-être qu’elle ne sait même pas que ce patient en est un, mais il doit en être sur, et pour le moment, il a ce doute bien présent. Un regard qui se porte sur elle, en tout cas une chose est sur elle n’a nullement confiance en lui, elle reste sur ses gardes à chacune de ses paroles, il le sait. Il a été face à ce genre de personne durant de nombreuses années et il a vite compris qu’il allait devoir pousser son rôle quand il verra l’homme dans sa chambre, dans un pauvre état. Verser une petite larme pour avoir un peu de compassion.

- malgré la situation..je ne trouve juste pas ça juste.

Il joue avec ses mains, lâche un soupire. Il a besoin de tenir un discours qui montre à la jeune femme qu'il n'est pas méchant, qu'il veut le bien de tous, qu'il veut surtout le bien des mutants. Il sait qu'il aura du mal à lui faire cracher les paroles qu'il veut entendre, mais il tente. Il n'est pas là pour l'arrêter de toute façon, il n'est pas venu pour ça, mais pour ajouter des pièces à son dossier, construire ce puzzle autour de cet hôpital.

- vous savez.. j'ai entendu dire que certaines personnes se faisaient vraiment maltraiter.. des interrogatoires épouvantables..je suis vraiment..scandalisé.

Il pose une main sur son torse et secoue sa tête pour montrer son mécontentement, une moue sur le visage pour qu'elle pense qu'il est vraiment touché par cette situation, par la souffrance de ces êtres alors qu'au final, certains de ses interrogatoires musclés, c'est lui qui les provoque. Il ne compte plus le nombre de fois où il a joué au méchant flic pour récolter des informations, même minimes. Pour les femmes, c'est de la torture psychologique, parlant des proches, informant qu'il sait tous d'eux. Les hommes, c'est plus compliqué, certains lui crache au visage et voilà qu'il s'emporte Luke. On lui a déjà dit que frappe n'était pas la solution à tout.

- je sais que je ne devrais pas vous dire ça, car je risque d'avoir des problèmes, mais.. je ferai tout pour leur venir en aide.

Pendant qu'il parle, il a les yeux qui se portent tout autour de lui observant chaque recoin du couloir. Il se demande qui il peut trouver derrière ses portes. On lui a signalé que plusieurs mutants étaient hospitalisés, mais dans ce secteur, il ne sait pas si c'est le cas.
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Sujet: Re: COUNT YOUR BLESSINGS (libre) :: Dim 17 Mai - 18:19


Il a l'air gentil cet homme. Il a la dégaine d'un père de famille, peut-être un peu jeune pour éduquer des adolescents mais à la limite, des mômes en âge de fouler la cour de l'école primaire, des gosses qui viennent d'apprendre à lire et à écrire, à qui l'on enseigne que le savoir, la culture et tout ce qui est produit au sein du cortex cérébral sera leur meilleure arme. Les meilleures des armes ne sont jamais intangibles, Neide le sait car si ses connaissances récoltées en 8 ans d'études de médecine lui permettent de savoir quelles sont les artères du cou les plus fragiles, elle sait aussi que la pointe affûtée de son stylo-plume et sa force physique lui permettraient de se défendre. Et non pas quelques mots attrapés au vol sur une feuille de papier froissé. Elle pourrait s'avérer dangereuse malgré ses cinquante kilos et dans sa parano, elle a l'impression que son interlocuteur en est conscient.

- Les droits et libertés individuelles doivent-ils être respectés en toute situation par l'Etat ? C'était mon sujet de philosophie lors de ma dernière année de lycée... entre nous... Elle s'approche un petit peu de l'homme, car elle mesure bien vingt centimètres de moins que lui. Ce genre de débat n'a jamais été mon truc. , ponctue t-elle avec un sourire maîtrisé, glacial presque dans ce qu'il a de faux.

Elle mime à la perfection le désintérêt d'une jeune femme que le social et la politique n'intéressent pas, peut-être trop jeune ou trop immature pour sentir concernée, trop privilégiée ou intouchable pour se sentir menacée, peu importe l'interprétation qu'en fait l'homme qui lui fait face, l'important pour Neide, c'est de se fondre dans la masse. Neide n'arpente pas ces couloirs austères pour discuter justice et rébellion et c'est cette réalisation qui lui permet de gagner la bataille. Elle n'a qu'à prétexter l'éthique professionnelle pour éviter de s'épancher et pour justifier cette froideur si irritante, mais si bienvenue lorsque l'on doit annoncer une nouvelle délicate à la famille des patients qui ne verront pas le jour.  

Quiconque la connait bien pourrait se plaindre des heures durant auprès de cet homme sur l'insupportable distance qu'imposait Neide Almeida entre elle et les pauvres gens qu'elle fréquentait. Comme si la proximité avec les autres la démangeait, comme si elle était allergique à des relations amicales et saines avec le commun des mortels. Elle ne se prétendait pas suffisamment intelligente pour baisser sa garde, néanmoins. L'homme vante ses mérites et Neide lui adresse un sourire poli, presque complice, condescendant, comme si elle ne le croyait pas et le jugeait lâche. Comme elle et comme tous les autres.

- Sauf votre respect, je pense que chacun aime s'imaginer en héros, murmure t-elle, de nouveau avec ce sourire tranchant comme une lame.

Tous résistants pour défendre l'intégrité de la nation, n'est-ce pas ?
Parfois, il vaut mieux se cacher derrière des fables romanesques et épiques pour oublier que les trois-quarts de l'humanité se fichait totalement de son prochain.

- C'est ici, elle désigne une porte triste, grise, industrielle. Vous avez besoin d'un peu de soutien, peut-être ? Ce n'est pas facile de voir un ami dans un lit d'hôpital. Sinon... je peux vous laisser ici, comme vous le souhaitez, offre t-elle, impeccable, impénétrable, presque horripilante.
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