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 TW : Bang, bang. ((Brooke))

Anonymous
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Sujet: TW : Bang, bang. ((Brooke)) :: Mar 5 Mai - 19:26
TW : violence psychologique et/ou physique à venir.


Ça ressemble à des applaudissements.
Comme lointain, comme étouffés.

Ça ressemble pas à toutes les âmes enfermées ici.

Le bruit des bottes. Contre le bitume de la cour. De ce bitume, jusqu'au gymnase. Mais personne n'applaudit, ici. Et jamais plus personne ne s'y risquera jamais. Dans l'air, il la ressent. Cette tension qui règne, des regards en biais, des regards qui veulent vous percer la peau. Trancher les chairs, les disséquer, s'assurer qu'aucun secret ne règne en dessous. Mais on en a tous. Des purulents, dont personne n'est fier. Des affreux qui hantent les coeurs jusqu'à ce qu'ils se disloquent pour mieux s'en remettre. Des lourds à porter, qui font comme s c i e r les nuques de ceux qui les subissent. Alors, personne ne va chercher après eux. Personne ne court après l'horreur.

Alors, il préfère penser à des applaudissements.
Se croire héros d'un monde qui en cherche.
Se croire fort dans un monde qui le broie.

vouloir y c r o i r e
((sans le pouvoir))

Un arrêt. La bâtisse est impressionnante, à sa manière. Des allures de bête de Frankeinstein, avec les travaux fait rapidement pour lui donner plus de profondeur, pour enfermer ce qui doit l'être. Oui, un m o n s t r e. Un regard dessus, les lunettes réajustées. Les derniers pas et définitivement, le destin d'ordure est embrassé. Détesté, déjà. Calme olympien, neutralité évidente sur le visage. Il a l'air de tout, Soledad, à cet instant. D'un gars bien, d'un gars qu'il est pas. Il pourrait avoir l'air d'avoir des rêves, à cet instant.

((salaud, salaud, salaud))

Il vient et doit jouer les conquérants. Faites-là parler. Et à lui d'ouvrir la bouche pour dire d'accord. Récupérer le dossier, le lire en vitesse. Le genre, l'âge, l'ancienne situation. Son lieu de travail est-il toujours ouvert ? Il faudrait y aller, un jour, pour voir. En silence, il s'en va vers la cellule assignée au dossier. Il prend place en face, au départ. Observe le couloir qu'une lumière plus qu'artificielle offre. Les murs bétonnées, qu'on des allures de dégueulasse. Un signe et on lui ouvre. Un signe et il rentre. Un signe et il est monstrueux.

m o b y  d i c k

Elle est là. Coincée. Le verrou se laisse entendre, derrière lui. Derrière le soldat. Il ne saurait dire à quoi elle ressemble. Sans doute pas grand-chose, parce qu'il fait sombre, parce qu'elle est enfermée, qu'elle n'a rien demandé à personne. Et jamais il n'aura le droit de la plaindre. "Mademoiselle Lester." Maigre filet de voix mais qui, ici, suffit à être entendu. "Bonsoir." Il fait jour, dehors. Mais elle n'a pas besoin de le savoir. Ils ne doutent pas qu'elle ne connaît pas les heures, ne peut que les deviner au fil des repas. Ils leur donnent à manger, au moins ? Sans doute découvrira-t-il la réponse plus tard. Les mains dans le dos, le regard froid, ce truc qui se réveille dans son estomac. C'est elle, le m o n s t r e, ne l'oublie pas, s o l d a t.

n ' o u b l i e  j a m a i s
Brooke Lester
Brooke Lester
ILS SONT CEUX QUI CHANGERONT LE MONDE QUE L'ON CONNAÎT, D'UNE MANIÈRE OU D'UNE AUTRE.
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Sujet: Re: TW : Bang, bang. ((Brooke)) :: Lun 11 Mai - 20:48

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bang, bang
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Brooke, elle est dans un coin de sa cellule, elle ne bouge pas beaucoup. Elle a la plupart du temps les jambes ramenées vers son torse, les bras les entourant et la tête posée contre ses genoux. Elle a tellement pleuré qu'elle se demande encore comment il est possible que des larmes puissent encore glisser le long des joues. Elle est perdue, désorientée, complètement épuisée. Les premiers jours, elle faisait les cent pas dans sa cellule, les jours suivants elle cognait contre la porte en hurlant à la mort pour qu'on la sorte de cet endroit. Brooke elle a même tenté de prendre l'apparence de certains soldats pour qu'on la sorte de cette prison, mais ça à mal fini et puis, elle a finit par se résigner, elle a changé. Elle ne cesse de penser à son frère, Cole, ce traître. Eux qui étaient si proches. Elle a cette image de lui qui tourne en boucle dans son esprit, son regard, cette ignorance quand elle l'a supplié de lui venir en aide. Comment a-t-il pu lui faire ça ? Elle a cette rage et cette haine à son égard. Blondie, elle était pourtant si douce, qui voyait le monde de la meilleure façon possible. Un sourire toujours présent, entourée par des ondes positives. Un soleil qui a disparu pour laisser place à l'obscurité.

Elle ne sait plus quel jour il est, quelle heure il est.. Elle a du mal à se rappeler depuis combien de temps elle est là maintenant. Elle réfléchit beaucoup, tente de se rappeler les bons souvenirs de sa vie, se répète sans cesse que l'on viendra la sauver, qu'elle finira par retrouver sa liberté. Elle a encore cette lueur d'espoir, se dit qu'une personne qui lui est cher, qui tient à elle, tentera de trouver une solution. Au fond, elle n'y croit plus vraiment car si son propre frère, son sang, ne la sauve pas, qui le fera? mais elle s'y accroche, car si elle perd cet espoir, à quoi va t'elle se rattacher pour survivre dans cet endroit ? Elle en est presque à prier un dieu auquel elle n'a jamais cru. Elle aurait du écoute ses parents Brooke, elle aurait du avoir la foi. Elle se demande sans cesse ce qu'ils vont faire d'elle, si elle va finir ses jours ici. Des questions qui se répètent en boucle dans la tête. Elle n'a encore eu aucune réponse.

Brooke elle est perdue dans ses pensées et ne prête même pas attention aux sons de l'extérieur de sa cellule. Elle sursaute quand cette voix masculine se laisse entendre, prononçant son nom. Elle tourne la tête en direction de la porte, reste dans son coin. Elle n'a plus la force de bouger blondie, elle n'en a plus l'envie.

- pitié...laissez moi sortir.. je vous en supplie..je n'ai rien fais de mal..

C'est d'une voix tremblante, épuisée qu'elle prononce ces quelques mots. Elle ne cesse de les répéter à chaque fois qu'un membre de l'unité anti-mutants vient la voir. Elle tente à chaque fois, dans l'espoir que l'un deux ait un coeur.
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Sujet: Re: TW : Bang, bang. ((Brooke)) :: Mar 19 Mai - 17:34

Il a de ce froid que les reptiles ont naturellement. Un glacier, jusqu'à dans le regard. Qui perce et donne plus frais encore. Pas un baume à l'âme esseulée, n o n. En d'autres circonstances, il aurait pu lui sourire. En commandant un café, quelque chose de léger et poli, avant de lire le journal en étant bercée par les bruits de la vie, tout autour. Et il ne l'aurait pas plus observé que ça, car c'est toujours ainsi. Qu'on regarde rarement autour de nous, quand on est aussi centré sur soi. É g o c e n t r i s m e. Mais ici, tout est différents. Ses traits semblent tirés, autant que sa voix est suppliante. Le soldat reste de plomb, face à toute cette humanité débordante. Ne doit pas songer au passé. Ne doit pas se rappeler les échos de lamentations d'autrefois. Il penche légèrement la tête tout en l'observant, le s o l (d a t). "Je n'en doute pas, mademoiselle." Rien dans le dossier n'indique le contraire. Et ça rend le tout encore plus t e r r i b l e.

((tu mérites pas de vivre))

Il décroche ses prunelles de son visage, analyse son attitude. Poupée cassée, apeurée. Il ne doute pas que la colère, bientôt, resurgira. "C'est ce que vous pouvez faire désormais, qui inquiète." Et qui justifie tout ça. Car désormais, elle est monstrueuse. Pas vrai qu'elle l'est, hein ? Les bras, enfin, quittent le dos pour se croiser contre le poitrail. Attitude fermée. À elle, à la négociation, à l'Humanité. Il n'est pas là pour ça, après tout. "Et d'à quel point vous avez pu être changée." Sans fard, il annonce : vous êtes un danger, très chère. Menton légèrement rehaussé, les prunelles ne brillent pas. Aucune once de quoi que ce soit, dedans. Tout est mécanique. Rien n'est annonciateur de bonne nouvelle. Mais le fait qu'il ne bouge pas encore, dans sa direction, peut rassurer. Comme si finalement, il venait pour parler. Écouter. M e n t i r.


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