(tw : violence) You will talk ▲ james x theo x jessie

"On y va." Mais avec plaisir. C’était plutôt agréable, de retrouver Jessie dans ces conditions. Il la suit sans broncher, parce que de toute façon, les choses sérieuses allaient commencer. Ils allaient enfin réveiller la pauvre bête ramassée. Enfin pauvre... tout est relatif. Il n’en restait pas moins un être dangereux doté de pouvoirs. Doté d’un gène qui le rend surhumain, et sans doute nuisible pour la société.

Un nuisible à éliminer, donc. C’était aussi simple que ça. Jessie lui jette un seau d’eau sans ménagement pour le réveiller, et James la regarde faire, un demi sourire au coin des lèvres. Il est temps de te réveiller princesse, un moment fort désagréable t’attend. Mais ça va passer. Le seau d’eau glacé n’est qu’une toute petite étape de ce qui t’attends. "Qu'est-ce que vous me voulez ?" Bon, au moins, il semblait avoir de l’énergie à revendre, s’il pouvait parler. "J'ai rien ! J'suis même pas d'ici !" Oh, eh bien, ça s’entend. James croisa les bras avant de soupirer. Qu’est-ce qu’ils allaient bien pouvoir en faire ? Quelle idée tordue pouvait se matérialiser dans son esprit malsain pour faire suffisamment de mal à leur invité et l’achever ? Non parce que bon, à part s’amuser un peu... L'objectif était de trouver des infos utiles.. Des trucs qui leur permettraient peut-être de reconnaitre son espèce facilement ?
Et puis à noter, s’il était étrangé, c’était encore mieux : personne ne le rechercherait.

“Je te propose de commencer par voir si la couleur de son sang est la même que la notre... Qui sait si le virus n’a pas donné aux cellules une teinte différente ?” Il haussa les épaules. C’était une suggestion franchement comme une autre. Même s'il savait que c'était peu probable.
Bien sûr, ladite suggestion était dirigée vers Jessie, ignorant royalement le nouveau réveillé à l'accent british.

Bon ok, il voulait juste voir son sang couler. A chacun son kink. On ne juge pas.

Hm. James fit une petite moue de déception en voyant le liquide rouge couler. C’était vraiment dommage qu’il ait cette couleur... Il aurait aimé faire une autre incision... cette fois plus par plaisir malsain que pour se convaincre que le sang n’avait pas d’autre couleur que celle qu’il devait avoir. Il sentait de la déception dans la voix de Jessie, également. Il la comprenait. Mais haussant les épaules, il soupira. Qu’est-ce qu’il pouvait bien lui faire cette fois ? Certainement un peu de torture psychologique lui ferait sans doute le plus grand bien. Ou des brûlures ?  
Le libraire pensait peut-être aussi à lui péter les deux genoux. Après tout, ce cher Monsieur Monstre avait une capacité hors du commun à aller vite. Bien évidemment, la première chose à laquelle le ravisseur pensa était de lui défoncer les deux jambes. Aussi simple que ça. Peut-être même les lui couper à la machette, pour être sûr qu’il ne pourra plus faire usage de son pouvoir... Mais c’était peut-être un peu trop extrême, pour l’instant. Il devrait suggérer l’idée à Jessie, un peu plus tard.   

“Woah woah il est rouge comme le vôtre, calmez-vous !?” Ignorant totalement l’intervention, une nouvelle fois, de leur hôte, James répliqua : “Hmm... Fort dommage. Je pense qu’on peut tenter une autre approche pour qu’il réponde à ta question.” Il fit un franc sourire à Jessie avant de se tourner vers leur petite panoplie d’outils. Et s’ils lui arrachaient l’oreille ? Ou les ongles ? Ils pouvaient aussi la jouer un peu plus mafiosos et lui couper un doigt ou deux... Après tout, ce n’est pas comme si ça allait lui servir encore longtemps, n’est-ce pas ?  
C’était vraiment dommage, il n’avait pas de quoi l’électrocuter. Mais il pouvait toujours réchauffer des lames. Il pouvait toujours lui révéler... de nouvelles sensations. “Laissez-moi partir ! Sinon...” James manqua de s’esclaffer. Ce serait irrespectueux de se moquer de ce cher Monsieur. Se rapprochant de lui, il se pencha pour planter ses yeux dans les siens. C’était la première fois qu’il le regardait d’aussi près.... Avant de lui lâcher : “Sinon ? Qu’allez-vous faire dites-moi ?”