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Stanislas Gniewko
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Sujet: Already broken. :: Mar 3 Nov - 13:39
Stanislas a souvent été un homme qui se riait des préjugés, toutefois, il n’échappait pas à tous et longtemps, trop longtemps, il a pensé que l’addiction n’était qu’une affaire de pure et simple volonté. La cigarette ? Il arrête quand il veut, prétend-il. L’oxy ? C’est un médicament, ce n’est pas pareil. La cocaïne ? Un simple boost avant les matchs. Rien de méchant.

Oh oui, Stan pensait être de ceux qui étaient capables de tout arrêter d’un simple claquement de doigt. La malum et ses effets l’ont sèchement rappelé à ce qu’il est. Au fond. Un simple humain bien trop englué dans ses pulsions. L’agressivité dont il avait fait preuve envers Jet’, cette violence, qui certes le caractérise, qui bien entendu, fait de lui qui il est, qui ne l’a jamais quitté depuis sa plus tendre enfance. Cette foutu pulsion qui l’amenait dans les bas-fonds, pour frapper, toujours et encore. Pour écraser les faibles pour montrer qu’on est fort, pour leur rappeler à tous qui a les crocs les plus acérés.

Stanislas s’était battu peu avant de rejoindre l’appartement de Rahim, parce qu’il en avait besoin, parce qu’il avait l’impression qu’il allait exploser, parce que le gel n’était plus enfermé dans sa cage dorée, parce qu’il se jouait de lui, remplaçant les douleurs sourdes des coups encaissé par mille et une aiguille lui donnant l’impression de se défendre contre les éléments. Il avait pris ses pilules pourtant, plus que d’habitude, il voulait être stone, voulait pouvoir profiter des bras de Rahim pour pouvoir enfin se reposer, il voulait tellement de chose de lui. Trop quand il y regardait de plus près. L’illustrateur était devenu responsable de son bien-être. Responsable de ces nuits loin des tracas. Responsable de son sommeil sans rêve. Responsable des angoisses qui lui ont pris l’estomac a l’instant où il a vu les brigades déferlaient dans la rue. Le poids au fond de son estomac n’a cessé de prendre de la place. Le blizzard dépourvu de sa camisole chimique le rendait bien plus glacial que ces derniers jours. Il avait effacé toute trace de ces dernières heures où la bête avait pris le pas sur l’homme, s’était changé, avait enfilé une de ces trop nombreuses chemises blanches qu’il gardait en réserve. Prétendant que tout était normal. Prétendant qu’il n’était pas terrifié à l’idée qu’une fois dans l’immeuble de son ami, il trouvera une brigade de l’UAM et une porte grande ouverte.

Il s’en veut, aussi, Stanislas. S’en veut de ne pas avoir vu avant l’affiche, de ne pas avoir checker si Rahim était toujours chez lui, d’avoir été trop préoccupé par ces propres problèmes pour venir vérifier que tout aller bien.
Et peut être est ce la première fois qu’il respire depuis la nouvelle quand l’homme lui ouvre la porte. Il est là. Il est vivant. Il n’est pas dans une cellule, et même s’il se sait gelé, même si l’angoisse le rend glacial, Stanislas attire Rahim contre lui, sans lui demander son avis, sans même s’inquiéter du consentement de l’autre, il a besoin de sentir sa présence, de sentir son corps, de sentir ses lèvres contre les siennes. C’est lui. Lui et pas son fantôme. Lui et pas sa projection. Juste lui. Stanislas soupire, relâchant un poids qu’il ne savait pas qu’il portait. Refermant la porte d’un coup de pied tout en s’invitant à l’intérieur par la même occasion, le russe relâche celui qu’il considère encore comme son ami. »

Par la même occasion, il l’observe, ne peut s’empêcher de voir les cernes, ne peut empêcher ses angoisses de resurgir, ne peut empêcher le gel de se jouer de sa température, de la sueur qui scintille contre ses pores, il a la pupille contracté Stan, il est erratique, dans ses gestes, dans ses mots, presque à bout de souffle quand il parle pour la première fois.

« Tell me you didn’t do it. Tell me, you have nothing to do with that. Please. »
Rahim Brooks
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Sujet: Re: Already broken. :: Mar 3 Nov - 21:29
S'occuper l'esprit quand il avait tendance à partir où bon lui semblait, un peu trop littéralement parfois, n'avait jamais été simple, et ces derniers mois c'était encore pire. Mais jamais pire que ces derniers jours. Pas vraiment le manque de sommeil, il était un peu habitué maintenant, même s'il n'avait pas vraiment dormi depuis le soir de l'évasion. Les angoisses plus présentes, plus accablantes, beaucoup plus réelles maintenant qu'il avait effectivement fait quelque chose, mais il ne regrettait pas de l'avoir fait. Non, il aurait aimé faire plus encore, libérer tous les mutants, mais ça n'avait pas été possible. Un jour peut-être. Le fond sonore de la radio, réglé sur une station locale qui diffusait principalement de l'information, où il guettait la moindre avancée sur ce qui s'était passé deux jours auparavant, sur l'enquête qui allait avec, sur lequel il se fixait au moins un peu, physiquement ou en astral. L'appel court à Nate pour repousser au lendemain leur rendez-vous, officiellement parce qu'il avait un boulot urgent à terminer, alors que le combiné tremblait dans ses mains. Trop fatigué, trop angoissé, pas possible de lui dire pourquoi et il préférait éviter qu'il soit dans le secteur si jamais on venait le chercher. Et la course du soleil, beaucoup trop lente, comme celle des aiguilles de l'horloge de la cuisine où il s'était installé. La tension instinctive quand il avait entendu du bruit du côté de la porte, et sa respiration bloquée alors qu'il s'approchait.

Mais c'était juste le froid familier, si rassurant quoique plus présent que d'habitude, et il avait ouvert la porte sans attendre. Forgot your k... Pas le temps de continuer qu'il est happé dans les bras de l'homme, dans son aura glacée. La brève récrimination dans son esprit, parce qu'ils étaient quand même dans le couloir et que ça n'était pas le plus sûr, avant que ses lèvres ne trouvent les siennes et qu'il oublie tout le reste. Se serrer plus contre lui, répondre à son baiser, et repousser la peur qu'il avait eu de ne plus pouvoir le faire. Pas assez longtemps à son goût, alors qu'il entendait la porte se refermer et le froid s'éloigner un peu, trop. Stan... Your face... Pas la réponse que le russe devait attendre, tout comme il savait pertinemment qu'il n'en aurait pas concernant ce qui était arrivé à son visage, et probablement à d'autres endroits de son corps. Oh il s'en doutait, tout comme il connaissait l'éternel refrain des "t'inquiètes pas c'est rien" qui allait suivre, mais ça et le froid glacial qui se dégageait de lui ne lui disait rien de bon. Encore moins dans l'état dans lequel il était, avec ce qu'il lui demandait, même s'il n'avait aucune idée de ce dont Stan parlait parce que la liste des choses qu'il désapprouverait dans son comportement des derniers mois était longue.

Retenant le soupir qui gonflait sa gorge, et sans lever les yeux au plafond malgré l'envie qui le démangeait, il avait caressé doucement la joue de son ami, évitant la large marque rouge qui ne tarderait pas à bleuir. Come on, let me take care of that. Essayer de le calmer aussi, faire remonter au moins un peu sa température, et il avait tourné les talons en direction de la salle de bain, non sans un détour pour éteindre la radio. La porte qu'il avait presque refermée derrière lui, réfléchissant à toute vitesse alors qu'il se penchait pour récupérer la trousse de soins. L'état de Stan venait surement en grande partie de l'horreur qui coulait un peu trop souvent dans ses veines ces derniers temps, même si bien entendu il était aussi exclu d'en parler, quant à ce qu'il avait demandé... Est-ce qu'il savait pour Nate? Non, évidemment que non, aucune chance... La prison et l'évasion toute récente en revanche... S'ils en parlaient à la radio, ça devait forcément être dans les journaux, sans même parler des escouades qui devaient passer la ville au peigne fin pour trouver la fuyarde, donc Stan devait l'avoir appris d'une manière ou d'une autre... Merde. Une grande inspiration et il était ressorti, trousse à la main, pour avoir l'impression de se faire gifler par le froid qui avait envahi le salon, au milieu duquel Stan faisait les cent pas. Hmm could you calm down a bit? Maybe sit?

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Sujet: Re: Already broken. :: Mer 4 Nov - 14:27
« Stan... Your face... » No … no not this ! Il serre les dents Stan, passe sa main dans ses cheveux en secouant la tête. Pas le sujet Rahim. Jamais le sujet. On s’en fout de ça. On s’en est toujours foutu. C’est à peine si ça lui fait encore quelque chose au Russe. Il s’en balance. Des coups, des bleus, des coupures, ce n’est pas important. Ça ne l’a jamais été, ça ne le sera jamais, parce qu’il guérira comme il a toujours guéri avant. Il secoue la tête le russe, il ne veut pas avoir cette conversation qui n’a jamais de sens, qui n’a pas de fin. Pas envie d’encore et encore le rassuré sur son foutu état. Il devrait le savoir. Ce n’est rien. C’est TOUJOURS rien.

Il tente de se soustraire à cette caresse malvenue. « Come on, let me take care of that.»  Non, non Rahim for fuck sake, y’a plus important ! Il a la pression qui grimpe le long de son échine Stanislas avec la terrible impression que Rahim pourrait disparaître, derrière une porte d’abord, mais après ? Il est bien au courant de ces expérimentations sur son foutu pouvoir. Sur l’effet que ça a s’il est inconscient. Victoire pour l’illustrateur, source inégalée de stress pour le Sibérien. Que Rahim pense à ce genre de chose, qu’il envisage juste l’idée, il s’éclaircit la gorge pour ne pas gémir tant la glace s’amuse avec ses nerfs. Brulante, il a l’impression qu’elle l’emprisonne peu à peu. Probablement pour cela qu’il se met à arpenter la pièce. Ne se rendant pas compte de l’atmosphère qu’il laisse planer autour de lui, c’est les mots de Rahim qui le rappelle à l’ordre. « Hmm could you calm down a bit? Maybe sit? »

Comment ? Comment il pourrait juste penser qu’il peut se calmer ? D’ailleurs un faux rire traverse ses lèvres, nerveux.

« I won’t. I won’t calm down Rahim. »

Il revoit encore, les dessins, les plans, Rahim qui veut absolument faire quelque chose de ce qu’il appelle son don. Rahim et son foutu sens de la justice. Rahim qui, il sait, a déjà été voir ce qui se passe là-bas. Rahim qui … qui a toujours été du genre à faire passer les autres avant lui. Et il est terrifié le russe, en témoigne le blizzard, toujours plus glacial, toujours plus présent autour de lui. Il n’a pas besoin de souffler pour se faire entendre, la respiration presque erratique de son hôte est suffisante, ses bras le brûlent, ses phalanges encore rougies et écorché étant le point d’entrée pour les innombrables décharges qui le parcourent. Aujourd’hui, plus qu’hier, probablement moins que demain, il a mal. Ses émotions qu’il espérait pouvoir mettre sous cloches, qu’il souhaitait purger au travers d’un énième combat, elles reviennent. Ils n’arrivent plus à les contenir, ne sait plus rester de marbre. Est-ce le sevrage qu’il s’impose qui le rend si vulnérable ? Probablement. De là à penser que c’est la cause racine… Disons plutôt un énième coup dans la forteresse qu’il essai d’établir autour de lui. Sa main passe encore une fois dans ses cheveux, il ne s’arrête pas.

« They’re all over the street, everywhere. »

Il allume, maladroitement, une cigarette. La cloue entre ses lèvres avant d’enfin arrêter sa marche pour se laisser tomber sur le canapé, soupirant en tirant sur sa clope. La jambe tremblante, comme une bonne partie de son corps. Il ferme les yeux quelques secondes en les sentant le tirailler. Ne les rouvre que pour dire en fixant le plafond.

« Tell me, you didn’t take part in the escape of Brooke Lester. »
 
Rahim Brooks
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Sujet: Re: Already broken. :: Jeu 5 Nov - 1:30
L'effet instantané du froid sur sa peau, lui rappelant le soir où il avait été chez Stan. Au moins cette fois il n'était pas trempé, mais ça n'en était pas moins désagréable. Il n'avait pas vraiment eu de problème à se faire à la température plus basse quand le russe était dans les parages, parfaitement supportable et même plaisant la plupart du temps, mais là c'était différent. Les gestes nerveux, saccadés, de l'homme qui lui confirmait ce qu'il redoutait, ce que la radio n'avait cessé de cracher depuis deux jours, et il avait posé la trousse au sol en silence. Plus tard, là il y avait plus urgent. Le regarder finalement s'asseoir, trembler, fixer quelque chose au plafond et poser une nouvelle fois la question, juste un peu plus précis cette fois. Sa propre peau qu'il sentait se hérisser, les marbrures qui devaient commencer à apparaître sur ses bras nus, les légers tremblements qu'il contrôlait, autant causés par le froid que par l'angoisse qui serpentait dans son crâne depuis des semaines. Toujours près de la porte de la salle de bain, pas vraiment sûr de ce qui se passerait si la température continuait de baisser alors qu'il s'approchait, malgré l'envie qu'il avait de braver son blizzard pour le prendre dans ses bras et lui dire que tout allait bien. Que tout irait bien.

Parce que ça aurait probablement été le bon sens, continuer à faire ce qu'il faisait plus ou moins tout le temps avec lui : ne rien dire, cacher, mentir, esquiver et attirer son attention sur autre chose. Ce qu'ils faisaient tous les deux, il avait eu un bon exemple pour apprendre à le faire aussi bien, y compris aujourd'hui. Mentir, et trouver un moyen de le calmer, ça serait la meilleure chose à faire. C'était ce qu'il voulait aussi, se réfugier dans ses bras comme il le faisait un peu trop souvent ces derniers temps et l'entendre lui dire que tout irait bien, qu'il ne risquait rien. I can't. Il aurait mieux fait de la fermer, trouver un moyen de l'apaiser plutôt que d'attiser un peu plus ce qui devait le tourmenter, mais c'était accepter une nouvelle fois le silence et les non-dits, et il n'en pouvait plus. Trop fatigué, trop épuisé mentalement, ou juste cette envie stupide qu'il avait de vouloir autre chose avec Stan. L'avoir toujours voulu, sans jamais oser. I was a part of it. Tout comme il aurait été stupide de croire que c'était fini et qu'ils allaient passer à autre chose. Non, il se souvenait parfaitement de ce qui s'était passé quand il lui avait montré ses dessins de la prison, et ce qui avait suivi. De toutes les façons qu'il avait eu de lui faire comprendre que leurs pouvoirs et tout ce qui s'en approchait faisaient partie des sujets hors-limite, comme beaucoup trop d'autres.

Stan, it's getting really cold... Il savait que l'autre ne sentait pas la différence, mais ça n'était pas son cas et la morsure du froid commençait à se faire plus importante, traversant sans problème le tissu de son tee-shirt. Beside making the others talk, they have no way to link that to me. I didn't know Brooke before meeting her inside, barely the others, and I had a mask in astral. Pas lié mais ça n'était pas le moment de se faire remarquer, et c'était ce qui arriverait si jamais le russe ne retournait pas vers des températures plus normales. Pas avec l'U-AM qui ratissait la ville à la recherche de mutants. La bouteille d'eau qu'il avait laissé sur la table basse, à moitié remplie, qu'il voyait se troubler à mesure qu'elle se voilait de givre, et le premier pas qu'il avait finalement fait vers le canapé, vers lui. Ceux qui avaient suivi, le rapprochant un peu plus, et le froid qui s'était fait plus violent, plus agressif. Pas encore assez pas pour causer des dommages, mais il allait devoir trouver un moyen de faire cesser ça rapidement. I was careful, and I'd be happy to explain everything to you, but you need to calm down. Debout entre lui et la table basse, alors qu'il regardait la couleur des mains de Stan, beaucoup plus bleues qu'il ne l'avait cru au début, et le scintillement de sa peau. Pas bon, vraiment pas bon.

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Sujet: Re: Already broken. :: Dim 8 Nov - 13:48

« I can't. » Le couperet tombe. Et Stan, Stan il ferme les yeux et serre les dents pour ne pas hurler. L’angoisse lui tord les tripes, ses doigts écrasent sa cigarette encore allumée. Il ne ressent pas la chaleur, d’ailleurs s’en est presque étonnant que la flamme ait tenu dans cette atmosphère. « I was a part of it. » Of course he was. Of fuckin course. Il sent sa jambe trembler un peu plus Stan, comme il peut ressentir le blizzard traverser ses pores. Une douleur éternelle et infernale qu’il refuse de prendre en compte, qu’il refuse de montrer malgré qu’elle le déchire. Il n’aurait jamais dû tenter un sevrage, peut-être même là maintenant, il devrait se l’injecter cette foutu Malum. Il doit bien en avoir laissé quelque part, doit bien avoir un flacon qui traîne… dans sa voiture peut être ! « Stan, it's getting really cold... » Non sans rire Rahim. Sans RIRE ! Il ne peut qu’imaginer la sensation que doit ressentir l’autre. Il sentait bien que le contrôle lui échapper, sentait bien que le froid devenait un peu trop sauvage, que son palpitant s’emballait un peu trop, que la sueur contre son crâne n’avait pas le temps de descendre sur sa tempe avant de devenir l’armure glaciale qui faisait scintiller sa peau. Sa vue est trouble, comme trop souvent quand il laisse le gel prendre le dessus, il passe ses paumes contre ses yeux, appuie en serrant les dents, espérant calmer le blizzard, espérant négocier avec lui. Peine perdue il le sait d’avance. Ses yeux sont en feu, comme le reste de son corps. « Beside making the others talk, they have no way to link that to me. I didn't know Brooke before meeting her inside, barely the others, and I had a mask in astral. »

Il tremble Stan mais c’est pas juste lié au froid cette fois. Il tremble parce qu’il ne veut pas croire ce qu’il vient d’entendre, ne veut pas s’imaginer que Rahim s’est mis en danger pour une personne qu’il ne connaissait pas. Le russe hait les images qui bombardent son crâne. Il ne supporte plus les voix qui lui hurlent que Rahim ne survivra pas à la quarantaine, qu’il allait se lier à la cause des perdus, qu’il allait donner sa vie pour des gens qui ne lèveraient pas le petit doigt pour lui. Il haïssait cette partie du caractère de l’homme. Haïssait de savoir qu’il brûlerait pour garder les autres au chaud. Toujours à trop donner Rahim. Il se fractionnait en petite pièce, donnant un peu de lui-même à quiconque lui demander. Et il les détestait Stan, les maudissait tous. Tous ceux qui osaient demander quelque chose de lui. “ I was careful, and I'd be happy to explain everything to you, but you need to calm down.” Il a un rire sardonique Stan, le i was careful étant définitivement de trop. Ses mains relâchent son visage. Son œil droit est gelé, encore et toujours, l’autre juste douloureux. Il s’en contentera. Un soupir traverse ses lèvres avec quelques mots. « you … you didn’t even know her. »

Le regard qui se relève vers son ami, avant son corps ne suive pour ne pas s’engluer, pour offrir à ces articulations le luxe de ne pas s’engourdir, parce que s’il reste immobile, il ne sait pas s’il sera capable de se relever plus tard. Il avale les quelques centimètres de distance qu’il y avait entre lui et l’illustrateur. Le toise, sans remarquer ses poils qui se hérissent, sans vouloir même prendre en compte les tremblements de l’homme face à lui mais sa voix par contre, elle monte encore, un grondement qui provient du plus profond de ces entrailles. « And you took all those risks. » un rappel, à lui-même comme à Rahim que tout ce qu’il avait fait, c’est prendre des risques pour une foutue inconnue qui n’aura probablement aucun scrupule à le vendre si elle en a l’occasion. Il se recule Stan, fait quelque pas pour s’éloigner parce qu’il ne se fait pas confiance, ne fait pas confiance à la violence qui l’anime. Il voudrait le secouer Rahim, au fond y’a même une voix qui lui dit qu’il devrait lui faire mal pour qu’il apprenne, pour qu’il se rende compte de ce qui peut arriver quand on fait ce genre de connerie, mais non, non, il ne peut pas, ne doit pas. Rahim n’était pas lui, Rahim n’avait pas besoin qu’on le démolisse pour qu’il comprenne. Alors il recule, va se coller contre le mur derrière le canapé où de nouveau sa voix emplis la pièce, il ne sent pas le froid, il voit flou, mais il n’a pas de mal à saisir qu’il est au-delà du glacial. Il ressent toute l’eau autour de lui qui se gèle, elle l’appelle, lui ordonne qu’il s’occupe d’elle puisqu’il en a fait du gel. Chaque pas, chaque mouvement, le fait un peu plus trembler.

Why…. Why are you doing this ?!” Sa voix, quelque peu cassé, demande encore, bien qu’il connaisse déjà la réponse et qu’elle le tue un peu plus chaque jour. “ Putting yourself in danger for people you don’t even know! Are you insane ? What do you want ?! For them to catch you ?! You know… “ HE KNOWS. He bloody knows ce qu’il se passe là bas ! C’est lui qui lui a dit, lui qui l’a mis en garde contre l’UAM et regardez le maintenant ! “ You know what they do to people like you, like … like us ! You know! So why ?! Why do you put yourself on their radar ? Do you have a death wish ?” il sent ses jambes qui manque de défaillir sous lui, prend appuie sur le mur avant de s’accroupir pour gronder encore une fois “ gosh Rahim fuck !!” Les mains dans ces cheveux, la tête basse, il hait de tout son être son fichu pouvoir qui le met au tapis avec presque autant d’efficacité que certains war dog. Pendant quelques secondes, il va rester ainsi, dans cette position, à respirer plus ou moins fort, plus ou moins vite, aveugle à son environnement, presque dans un état catatonique avant de soudainement se redresser, comme si l’évidence était devant lui. Il claquera sa langue.

… Who are they ? Beside Brooke. I’ll find them, make sure they’ll never speak.
Menace, plus que réelle, qui plane dans l’air.

 
Rahim Brooks
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Sujet: Re: Already broken. :: Lun 9 Nov - 2:06
Son rire en réponse, glacial, moqueur. Ses mots plus durs encore. Oui il ne connaissait pas Brooke avant, et alors? Ça ne la rendait pas moins en danger dans la prison, moins privée de sa liberté et de ses droits, moins légitime à être sortie de cet enfer. Stan s'était relevé et il n'avait pas bougé d'un pouce, gardant son regard fixé au sien. Quelque chose n'allait vraiment pas, au delà de l'état dans lequel il avait tendance à se mettre quand son ami estimait qu'il était en danger. Immobile, les yeux rivés aux siens, parce qu'il était hors de question qu'il les baisse. « And you took all those risks. » Brièvement, il s'était pris à vouloir que ça s'arrête là, que l'homme le prenne dans ses bras en lui répétant qu'il avait été stupide, tous les reproches qu'il voulait du moment qu'il le gardait contre lui et qu'il se calmait. Yeah. Pour quelqu'un qu'il ne connaissait pas quelques mois auparavant ou depuis des années, ça ne faisait pas de différence. Il avait pu aider, limiter certains risques, certains dangers, rendre l'évasion un peu plus sûre, et c'était ce qui comptait. Pas qu'il n'ait pas eu une profonde connexion avec la métamorphe avant son passage par la prison.

Le froid qui avait reculé, à peine, quand Stan avait fait de même, jusqu'au mur derrière le canapé. Resté immobile, prêt à enjamber le dossier si jamais c'était nécessaire, essayant de ne pas penser aux tremblements qui agitaient les muscles de ses jambes et de ses bras. « Why…. Why are you doing this ?! » Mais son ami connaissait déjà la réponse, depuis des années. Tout comme il savait qu'il était parfaitement au courant de ce qui se passait dans la prison, même s'ils n'en avaient jamais parlé. Forcément, s'il se mettait à réagir comme ça aussi... Vraiment quand ça l'arrangeait cette histoire de limites et de sujets à ne pas aborder. Fatigué, il avait juste envie de se reposer, dormir un peu, mais tout son corps était tendu, ses poings se serrant un peu plus à mesure que Stan continuait. « Do you have a death wish ? » C'était lui qui disait ça? Avec les plaies et les bleus qui s'étalaient sur son visage, ses mains et très certainement à d'autres endroits? Avec ce produit inconnu qu'il s'injectait dans les veines? Pas bougé quand l'homme s'était accroupi, figé par ce qui commençait à crisper sa mâchoire, à brûler dans sa poitrine.

Il aurait pu réussir à se calmer seul, et essayer d'apaiser un peu la situation, malgré tout ce qui bouillait à l'intérieur. Pas la première fois que ça arriverait. Espéré que le silence allait permettre à Stan de réaliser qu'il devait reprendre le dessus, et senti son cœur tomber, douloureusement, aux mots qui avaient suivi. Fatigué, exténué, usé de lutter sans cesse. So you can kill them and add ink to your chest tattoo? Or break their knees and guarantee worse if they ever go near me again? Sa voix, parfaitement calme, trop peut-être. Des semaines, des années, à retenir, contenir, taire. Trop épuisé pour ça aujourd'hui, pour même lutter contre la colère incendiaire qui grondait. Thought I'd never learn about that, hm? Aussi réthorique que lorsque lui avait demandé pourquoi il faisait ce qu'il faisait, parce qu'il connaissait déjà la réponse. You think you're so good at keeping secrets, and most of the time you are. But I'm better. Et quelque part il était très satisfait de l'expression sur le visage du russe, quelque chose en lui en demandant plus, qui attendait depuis des années la possibilité d'enfin s'exprimer. L'amertume dans sa gorge, brûlante, alors qu'il continuait sur le même ton calme. Nate told me, the Tuesday following my birthday... Care to explain why? 'Cause I still can't wrap my head around that. You hitting and injuring someone, not a big surprise, but why...

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Sujet: Re: Already broken. :: Lun 9 Nov - 13:21


So you can kill them and add ink to your chest tattoo?”  A quoi il s’attendait ? Bien sûr qu’il les protégerait. Bien sûr que Rahim n’irait pas lui balancer les noms sur un plateau, non, il devra les trouver lui-même. Comme à chaque fois qu’il a eu besoin d’une information le concernant. Il secoue la tête quand il parle de son tatouage. Qu’est ce qu’il en sait ? Pourquoi il cherche à toujours tout analyser le concernant ? Ça lui apportait quoi de lui balancer ce genre de phrase à la figure ? Stanislas a l’impression de sentir son cœur se geler dans sa poitrine. Presque à l’endroit de ce foutu tatouage. Il savait …? Vraiment ? Ou il tapait au hasard, espérant une réaction du Sibérien qui ne viendra pas, parce qu’on en parle pas de ça. Ça, ça n’existe pas. Comme les cauchemars qui le secoue toute les nuits n’existent pas, ni les fantômes qui le hantent.  

Or break their knees and guarantee worse if they ever go near me again?”  Il fronce les sourcils Stan, interdit. Confus.  Thought I'd never learn about that, hm?  De quoi parle-t-il ? A quoi fait-il allusion? Le cerveau embrumé du russe a du mal à comprendre, du mal à connecter les deux points.  “You think you're so good at keeping secrets, and most of the time you are. But I'm better"  … Il ne comprend toujours pas, tout ce qu’il capte c’est que Rahim ne semblait pas décidé à lui donner de nom. «Nate told me » sauf un. Sauf celui qui fait soupirer et fermer les yeux au russe durant un instant. Why him. Why now. “ the Tuesday following my birthday... Care to explain why? 'Cause I still can't wrap my head around that. You hitting and injuring someone, not a big surprise, but why...”  Il a l’habitude des coups Stan, c’est son quotidien finalement. Disons juste qu’ils font un peu plus mal quand ils viennent des personnes qu’il tient en estime. Après tout, pourquoi il s’étonnait que Rahim le voit comme ça ? Il a totalement raison, il n’est qu’agressivité, et bien entendu, il va encore le prouver, par les mots acides qui passeront ses lèvres.

He hurt you so I hurt him.” Aussi simple que ça. Il ne mentionnera pas les mots de Nam, son inquiétude le concernant. Elle ne lui a jamais demandé de démolir Nathaniel après tout. “  because you can’t seem to do it yourself.” Et Stan, Stan on lui a toujours appris à rendre les coups. A ne jamais laisser l’autre se reposer, à ne jamais se reposer soit même. On lui a fait comprendre qu’il n’y’a qu’une loi qui prévaut dans ce bas monde. Celle du plus fort, celle où il est interdit de montrer une quelconque faiblesse. Celle où un genou cassé n’est rien de plus qu’une routine. Un simple avertissement. Il secoue la tête Stan, levant le bras, ouvrant la main pour désigner son ami

with your non violent way. As if, the world is all nice and shiny. Gosh you’re killing me here.” Il respire toujours difficilement, le gel s’emparant de ses poumons, il retient difficilement quelques grimaces. Etonnant comme le gel peut agir comme un brasier au creux de son être. Son souffle est court mais il refuse de se taire, refuse de montrer une quelconque faiblesse. Comme toujours. D’ailleurs il attaque, parce qu’il sait que ça a toujours été sa meilleure défense “ glad to know he didn’t forget and went telling you .. what ? Ten ? Fifteen years later ? What does he possibly need from you now eh ? ” Parce que ça lui viendrait pas à l’idée que ce type n’est pas d’arrière pensée, pas vu comme Nam l’a décrit, pas vu ce qu’il a déjà fait à Rahim, comme il a utilisé son admiration, son respect pour mieux le détruire derrière. Il sent la haine qui s’invite au cocktail d’émotion déjà bien explosif. Alors il gronde Stan, comme il l’a toujours fait. “ Was he a part of this ? Did he ask you to do this ? ”  

Il faut reconnaitre que la coïncidence était des plus étranges. L’homme avait peut-être des liens avec Brooke, peut-être était-ce lui qui avait forcé la main de Rahim pour qu’il la sorte de là. Il est toujours plus blanc Stan, toujours plus tremblant malgré son œil perçant, malgré l’attitude d’homme qui contrôle tout qu’il déploie. Ce n’est pas pour rien qu’il aboie, ce n’est pas parce que soudain il se trouve une voix, non. Il cherche déjà une échappatoire, une fuite, parce qu’il n’a jamais ressenti son pouvoir avec un tel intensité, parce qu’il a l’impression d’étouffé entre chaque mot et que pourtant il garde un débit presque normal. Besoin d’aller au bout des choses, besoin de tirer la vérité de son ami, parce qu’il ne peut pas laisser la situation comme cela, ne peut pas vivre avec l’idée qu’un jour l’UAM puisse débarquer chez lui parce que quelqu’un l’a vendu. Quelqu’un qu’il aurait pu faire taire. Quelqu’un qu’il aurait dû faire taire.

 
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Sujet: Re: Already broken. :: Mar 10 Nov - 1:28
Il avait beau savoir depuis un mois ce qui était arrivé, en avoir la confirmation n'était pas agréable pour autant. Encore moins savoir que l'homme avait préféré aller prendre ses informations auprès de sa sœur plutôt que de lui, le premier concerné. Toujours la même chose, toujours les mêmes schémas, et il n'en pouvait plus. Mais il l'avait laissé continuer sur sa lancée, la gorge trop serrée pour faire autre chose que respirer, difficilement. Le bref sourire qu'il avait senti tirer ses lèvres quand l'autre avait mentionné sa préférence pour la non-violence, fier d'être comme il était, tout comme il était parfaitement au courant que le monde n'était pas tout rose et mignon. Les tiraillements dans ses pieds nus, dans ses doigts, la couleur dangereusement sombre de ceux de son ami en face et les expressions de la douleur sur son visage, mais il n'avait pas bougé, silencieux, à part le haussement de sourcils à la suite. Donc il avait effectivement tout à l'envers, et encore une fois on pouvait remercier son obstination à ne jamais vouloir aborder aucun sujet trop personnel avec lui. Avec sa sœur oui, mais lui non. Les dents plantées dans sa lèvre inférieure, autant pour empêcher sa mâchoire de trembler que pour retenir certains mots qui brûlaient sa langue. Son regard qu'il avait finalement détourné, balayant le salon avant de se fixer sur les vitres, couvertes d'une couche de buée givrée. For fuck's sake... Les quelques pas entre la table basse et la fenêtre la plus proche, douloureux à cause de l'engourdissement, et la première qu'il avait ouverte. Twenty years of the same fucking bullshit...

L'air tiède de l'extérieur qui s'était engouffré, et la toux qui l'avait secoué alors qu'il s'appuyait contre l'encadrement. Même pas réalisé à quel point il avait eu du mal à respirer, à quel point il avait froid maintenant qu'il se souvenait de la température normale. What's the idea, hitting absolute zero? Going great... L'acidité sur sa langue et son regard à nouveau sur son ami de l'autre côté, et la rancœur qui brûlait toujours aussi fort à l'intérieur. La fenêtre voisine qu'il avait ouverte à son tour, espérant que le soudain air glacial n'allait pas créer quelque chose qui attirerait l'attention. Que le froid n'avait pas atteint les appartements voisins. Une nouvelle inspiration d'air chaud, et la voix du russe qu'il avait vaguement imitée. "Asking him? No never, we don't talk about those things. But going to his sister so she can tell me her biased version and then base my behavior on that, sure, best idea ever!" Retour à la table basse, aux baskets qui traînaient à côté, sentant un frisson remonter le long de son échine alors qu'il les passait. Glaciales aussi, mais ça finirait par protéger au moins un peu ses pieds qui avaient commencé à bleuir. Ses doigts aussi, alors qu'il croisait les bras sur son torse pour conserver un peu de sa propre chaleur. Never crossed your mind that maybe I was the one who fucked up with him? That I was the one needing him, asking him for something? Of course not, and I used that!

Le bref rire, amère, qui avait passé ses lèvres alors qu'il serrait un peu plus ses bras autour de lui. In Detroit he helped me with my concentration problems, you know, the ones I told you were back... Le soir où il avait débarqué chez lui, le soir où il avait appris pour son pouvoir, le soir où... So I called him to see if he could do that again, and help with my power too. He's been mentoring me since, twice a week, and doesn't know shit about Brooke or the jail. Surprise, qui n'allait pas bien passer. Il le savait, déjà que son état ne présageait rien de bon, mais savoir qu'il insistait là où Stan refusait même la moindre mention... Et il s'en foutait. Trop fatigué, lassé, énervé, peu importe. Now what? You gonna storm out and kill him like you promised? Do that, touch a single bloody hair on his head, and whatever you and I have, it's over. I can still forgive you for the whole thing, but touch him once more and I swear you'll never see me again. Et il était sérieux. S'il pouvait pardonner, accepter, comme il l'avait fait tant de fois par le passé, c'était fini. Parce que Nate était un frère pour lui, et que sa famille passait avant tout le reste, avant lui-même. Avant ce qu'il ressentait pour Stan, y compris maintenant derrière toute sa colère, et même si ça ferait mal et qu'il ne s'en remettrait probablement jamais vraiment, il ne pouvait pas permettre que ça se mette en travers de ce en quoi il croyait. Got a problem with all that? You deal with it, with me, here and now.

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Sujet: Re: Already broken. :: Mar 10 Nov - 12:23

Twenty years of the same fucking bullshit... ” Rahim qui ouvre la fenêtre, Rahim qui tousse, Rahim qui subit surtout. Yeah. 20 ans de la même saloperie. On est d’accord. Il se rend compte Stan que la température ne fait que tomber, il le ressent, il sait qu’il n’a plus le contrôle, ce n’est pas pour rien qu’il s’est reculé. Les effets étaient inconnus, autant sur lui que sur Rahim. Une chose qu’il sait, il a du mal à respirer. “What's the idea, hitting absolute zero? Going great... ” Yeah well, il ferme les yeux Stan, incapable de répondre là-dessus, incapable aussi de se reguler. Depuis l’arrêt de la malum c’était n’importe quoi à ce niveau. Il le rendait dingue et bien qu’il ferme les yeux, bien qu’il tente de reprendre le contrôle, rien n’y fait. Pire. Le gel le mord, laboure ses entrailles à coup de griffe glacé, la douleur lui donne la nausée. Il a la tête qui tourne. Peut-être pour ça qu’il s’adosse au mur. Attendant la sentence provenant de l’autre. Autre qui ne s’était pas projeté, pas encore ne peut-il s’empêcher de penser.   "Asking him? No never, we don't talk about those things. But going to his sister so she can tell me her biased version and then base my behavior on that, sure, best idea ever!"  Gosh Rahim, ce n’est pas du tout répondre à sa question. Ce n’était pas le moment pour revenir sur le passé. Bien sûr qu’il n’aurait pas été lui demander pourquoi il avait le cœur brisé. C’était beaucoup plus simple de discuter avec Nam de ce genre de chose, d’ailleurs comment il savait que ça venait d’elle ? Il y réfléchirait Stan, s’il pouvait aligner deux pensées sans avoir envie de hurler.  “Never crossed your mind that maybe I was the one who fucked up with him? That I was the one needing him, asking him for something? Of course not, and I’m used that!


Un œil qui s’ouvre, et la posture de son ami qui lui fait presque aussi mal que ces mots .  “In Detroit he helped me with my concentration problems, you know, the ones I told you way back...” The one you did not care about, the one you could not help me with Stan. Therefore, he needed someone else, someone kind, someone like him, someone whose is not you “So I called him to see if he could do that again, and help with my power too. He's been mentoring me since last month, twice a week, and doesn't know shit about Brooke or the jail.” He called him. Yes. Parce que toi Stan, toi t’as jamais été capable de l’aider. Toi. Toi tout au plus, tu manques de le geler “Now what? You gonna storm out and kill him like you promised? Do that, touch a single bloody hair on his head, and whatever you and I have, it's over. I can still forgive you for the whole thing, but touch him once more and I swear you'll never see me again.”  Et toi, il te voit comme l’écrin de violence que tu es. Comme cette bête sauvage dont tu revendiques la peau. Et tu l’entends te menacer, l’entends te dire qu’il compte plus que toi. En même temps, pourquoi pas ? lui, il l’aide, lui, il est utile, lui, ce n’est pas un taré qui vient geler son appartement. Lui, il le voit deux fois par semaines, comme toi avant. Il prendra ta place, et sans aucun doute qu’il vaut mieux pour Rahim qu’il soit avec lui plutôt qu’avec un dégénéré comme toi.  “Got a problem with all that? You deal with it, with me, here and now.” Yeah. No fuckin worry Rahim. No worry.

Il aimerait pouvoir dire que ces coups l’ont calmé, qu’il arrive à retenir le gel, à prendre le dessus, mais ça n’arrivera pas, pas maintenant, pas dans son état, pas après ces mots. Il a la voix cassé le russe, peut-être parce qu’il l’est aussi à l’intérieur “ Oh you don’t need to forgive me.” Les mots et leurs implications lui font mal. Presque autant que ceux de l’homme un peu plus tôt. Il a serré ses bras autour de lui Stan, s’et collé au mur, dans le vague espoir de fusionner avec lui. Il a surtout besoin d’un appuie. La tempête gronde autour de lui, le gel avoisinant est attiré par sa peau, sa main et il ne faut pas longtemps pour que ces avants bras bleutés se couvrent de givre.  “ And I don’t need your pity Rahim. Don’t need you to eat your resentment against me.” La culpabilité en plus du reste. “Why didn’t you tell me sooner that you’re meeting with him eh ?” Après tout. Pourquoi attendre un mois? Pourquoi lui balancer ça maintenant et pas quand il a croisé Nate pour la première fois ? Oh mais tu sais pourquoi Stan. Il te l’a déjà dit à demi mot. “  Afraid ?”  Voix blanche qui emplie pourtant la pièce. “ That what ? I wouldn’t understand ? that … I’ll storm out and kill him on the spot. Because that’s what I’m gonna do right ?” Parce qu’il te voit comme ça, comme une bête sauvage incontrôlable, qui ne réfléchit pas, qui attaque. Comme toujours. “ There is no other option right ? Because this is who I am eh?

Yeah guess so. Il lâche un grognement Stan face au nouveau coup du gel, il ne tremble plus vraiment, à tout dire, il est devenu quasiment stoïque, c’est à peine s’il respire encore. Cadavre en devenir. Il murmure presque la suite, ne voulant pas vraiment se faire entendre sur ce genre de confession. “ The only thing I care about is you.” Une vérité qu’il aimerait fausse, parce que s’attacher ça avait toujours été dangereux. Il relève la tête pour la suite, toise de son regard gelé son ami. Son œil toujours d’attaque le transperçant.  “  and yes, I’d kill if I have too, I’ll break knee if I feel that’s the right thing to do to protect you. I will do it again. Don’t ever think for one second that I won’t sacrifice what we have if it mean stopping a threat.”  Parce qu’encore une fois. Il est comme ça, a toujours été comme ça. Dans la violence, dans l’action et tant pis pour les conséquences.  “  speaking of.” Parce que finalement on dérive du sujet et il grogne, Stan. Il grogne autant que le gel gronde.  “ if not him, who the fuck were you with on that bloody night ?”  
 
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Sujet: Re: Already broken. :: Mer 11 Nov - 0:55
Immobile, essayant de se concentrer sur sa respiration, sur la maigre chaleur qu'il sentait en lui malgré tout, serrer un peu plus ses bras autour de lui quand l'autre en face avait fait de même, et ignorer les serrements dans sa poitrine. L'envie de traverser la distance qui les séparait aussi vite que ses jambes le lui permettrait et le prendre dans ses bras, lui dire que ça irait, qu'il était désolé, si ça pouvait le calmer un peu. Mais il ne l'était pas, et il n'était pas sûr de ce qui arriverait s'il le touchait maintenant. L'envie de juste se laisser tomber dans un des coussins à ses pieds et se rouler en boule pour se réchauffer, pour dormir un peu. Juste un peu, il était si fatigué, et le froid ne devait pas aider non plus. Pourquoi il ne lui avait rien dit? La première réponse semblait plutôt évidente là tout de suite, alors qu'il sentait les tremblements s'intensifier, et les autres étaient plus ou moins similaires, parce qu'il avait vu les réactions de l'homme à chaque fois qu'il avait essayé, parce qu'à chaque fois qu'il avait réfléchi à une manière de lui en parler, ça se terminait toujours de la même manière et il ne pouvait pas, pas un risque qu'il était prêt à prendre. Peur? Oui, mais pas de lui. Jamais. Pour lui, à cause de lui, oui, mais jamais de lui. Sa mâchoire qui s'était serrée un peu plus, parce qu'encore une fois tout ça aurait pu être évité s'il avait juste été possible de lui parler de ces sujets qu'il refusait d'aborder.  

« The only thing I care about is you. » Et il n'en doutait pas une seconde, jamais douté, tout comme il savait que même sortir ces mots avaient du être difficile pour lui, et il était sur le point de lui répondre, de lui dire que lui aussi, s'il pouvait juste se calmer un tout petit peu avant que ça finisse mal. Sur le point de le faire, ou quelque chose de très similaire, quand le russe avait relevé la tête pour le fixer. Pour continuer sur cette même foutue lancée, sur cette idée qu'il s'était mise en tête un jour qu'il avait absolument besoin de le protéger coûte que coûte, et raviver l'incendie. Il n'avait pas entendu ce qu'il venait de lui dire? Que son désir de le protéger à tout prix s'était retourné contre lui avec Nate? Secouer la tête alors qu'il prétendait être prêt à tout pour arrêter une menace, un soupir embrumé s'échappant de son nez quand il avait tenté une nouvelle fois d'obtenir les noms des autres. People. Toujours pas la réponse que l'autre attendait, et il ne comptait toujours pas se plier à son exigence. I won't let you use my name to legitimate your violence, and right now they're not a threat. Il lui avait qu'il lui expliquerait le comment, qu'il comprenne qu'il n'y avait aucun risque immédiat, mais non il avait fallu qu'il persiste dans ses habitudes. You are. Parce que s'il continuait, le froid ferait des dommages qu'il regretterait plus tard, quels qu'ils soient. Parce qu'en ce moment-même un des voisins pouvait avoir alerté l'U-AM du froid plus que suspect qui venait de l'appartement, ou ils étaient déjà en route, et il ne comptait toujours pas se faire attraper s'il ne pouvait pas faire autrement.

La nouvelle toux qui l'avait agité, raclant douloureusement sa gorge, et son regard attiré par la bouteille d'eau toujours sur la table. Il rêvait ou elle avait bougé? I can't feel my fingers Stan, do you still understand what it means?! Au delà du fait qu'il en avait besoin pour travailler. Bien sûr qu'il savait, il avait grandi en Sibérie, et il devait se resaisir maintenant. Il aurait peut-être même pu l'aider à apprendre comment faire mais non, encore un autre sujet qu'il avait fini par arrêter d'essayer d'aborder parce que la réponse du russe était toujours la même, qu'elle soit silencieuse ou à voix haute: non. Le regard qu'il avait jeté à Stan, et la question qui tournait dans son crâne: est-ce que c'était à cause du poison qu'il s'injectait qu'il était comme ça? Il aurait du jeter la fiole qu'il avait eu dans les mains par la fenêtre quand il en avait eu l'occasion, et l'engueuler autant que Stan pouvait le faire parfois pour bien lui faire rentrer dans la tête que c'était la pire idée possible, mais non il avait préféré se taire et le laisser faire son choix, croyant que pour une fois son ami ne choisirait pas l'auto-destruction mais autre chose. I don't intend to die tonight, especially not because my bloody iceberg of a bo...best-friend lost control and froze me to death, so for fuck's sake focus on something and calm down! Les pas laborieux, l'impression que le gel avait commencé à saisir ses jambes même si ça n'était pas vraiment le cas, pour rejoindre le thermostat et le monter au maximum. Pas sûr que ça change quelque chose, pas assez vite en tout cas, mais ça aiderait au moins un tout petit peu.

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Sujet: Re: Already broken. :: Mer 11 Nov - 12:06

« People.»  For fuck sake. Il soupire, fortement, passant sa main glacée sur son visage, dans ces cheveux. Il est fatigué. Tellement fatigue qu’il ne se rende pas compte de la gravité de la situation. « I won't let you use my name to legitimate your violence, and right now they're not a threat. » Son nom? Quand ? Pourquoi ? Ok. Peut-être Nate, peut être certain détracteur, mais ils l’avaient bien cherché non ? Et ça n’a jamais été vraiment en son nom. Comme ce n’était pas une justification, il n’a pas besoin de ça Stan, n’a jamais eu besoin de cela. Quant aux autres, oui aujourd’hui ils ne le sont pas. Demain est un autre jour et Stan, oh Stan il a vu trop de situation devenir incontrôlable et dangereuse parce qu’on a laissé des éléments en dehors des clous mais faut qu’il se fasse à l’idée. Rahim les protègera. Rahim ne lui parlera pas. That’s fine. Il en connait déjà une. Il n’aura qu’à le retrouver pour tester son envie de parler.   « You are. »  Il fronce les sourcils et se fige d’autant plus si c’est possible. Se rendant compte de l’effet du gel sur son ami. De ce froid qui doit le mordre, il ne sait même pas quelle température il dégageait, sous zero. C’était certain mais à quel niveau ? A quel degré ? Il ne ressent plus tout ça. Tout ce qu’il sait c’est que là, son gel attaquait Rahim. Rahim qui tousse, Rahim qui gronde presque autant que lui.  « I can't feel my fingers Stan, do you still understand what it means?!” Of course. He does. .»Toute trace de colère disparait de son esprit, même chose pour son besoin d’information, de toute façon il a bien compris qu’il ne les aurait pas. A la place, il tente, d’apaiser le gel. De discuter avec la glace, au travers de ces nerfs, au travers de ces émotions qu’il voudrait enfermer de nouveau au fond de son esprit. « I don't intend to die tonight, especially not because my bloody iceberg of a bo...best-friend lost control and froze me to death, so for fuck's sake focus on something and calm down! » Don't intend to die tonight.

Il allait le tuer. Il allait lui faire du mal.

Non. Rectification. Il lui faisait déjà du mal Comment il ne s’en rend compte que maintenant ? La peur, le stress, le tétanise. Il baisse la tête, à nouveau, tente de renvoyer le gel au fond de son esprit. Tente de remonter au moins un peu sa température, il est secoué d’un spasme alors qu’il se concentre. L’impression de se prendre un coup de poignard entre les côtes, il ne respire plus vraiment. Il a besoin d’un électrochoc, et comme il y a presque un mois, Stan prend juste un peu d’élan pour claquer fortement l’arrière de son crâne contre le mur.

Effet immédiat, l’onde de choc se répercute contre tous ces os, contre tout son corps, ravivant les coups portés plus tôt, agissant sur chacun de ces nerfs déjà bien stimulé par le gel. Un nouveau spasme le secoue mais cette fois, il respire, un peu plus que tout à l’heure, et il a l’impression de sentir son cœur battre juste un peu plus fort. Mais ce n’est pas assez.  Il serre les dents. « I can’t. »  

Mais il doit. Il doit, pour pas que Rahim ne perde ses doigts, ou même plus. Il a raison quand il lui dit que la seule menace ici. C’est lui. Peut-être qu’il devrait partir, qu’il devrait juste prendre la porte puisqu’il est incapable de se gérer. Allez péter les plombs ailleurs pour ne pas l’impacter, yeah. Ouais. Son dos se redresse, ses bras restent autours de son torse et il tente un pas, tente, puisque ces jambes ne suivent pas. C’est à cette instant qu’il se rend compte qu’elles tremblent, fortement, toutes les deux et Stan, il s’écroule.

Sa chute frappe presque aussi fort contre son corps que le coup qu’il s’est mis un peu plus tôt. Provoquant toutefois l’effet inverse. Aucune amélioration, même pire, le souffle coupé, le gel qui lui donne l’impression de l’envelopper, et cette explosion blanche dans son esprit, les oreilles qui sifflent, la douleur qui inonde jusqu’au cerveau. Il a besoin de cette putain de malum, son corps la réclame, son corps lui hurle qu’il en a besoin. Elle. Uniquement elle peut l’aider maintenant. Il a été fou de penser qu’il pouvait arrêter, seul. Passant ses mains contre son crâne, il tente de maitriser ces tremblements. «fuck… Fuck … FUCK ! » Il ne se supporte plus Stan, n’a jamais su supporté ses faiblesses mais quand en plus il met Rahim en danger. Non. Non c’est ... il ne veut pas croire qu’il en est arrivé là. L’espace d’un instant, il se dit qu’il y a un moyen de stopper tout ça, un moyen simple, rapide, et efficace. Il loge dans sa poche. Ce foutu calibre. Une demi seconde, et c’est fini. Plus de gel, plus de froid, plus de danger. Juste son ami, traumatisé. Il ferme les yeux encore, secoue la tête. Il fait trop froid, il s’enrayera. Aucun intérêt à part l’inquiéter. Il grogne, encore, Stan, et plutôt qu’aller chercher le 9mm au fond de sa poche, il prend tout autre chose. Quelque chose pour l’aider à ce focus, un autre des poisons de Jet’, beaucoup plus commun celui-là. Et c’est fou comme son bras tremble à peine lorsqu’il arrive à aller prendre le pochon de cocaïne. Oh il va se concentrer allright. Il ne cherche même pas à se cacher. A quoi bon ? Et puis, il n’est pas idiot. Il se doute que Rahim sait qu’il prend tout un tas de substance. Il n’est pas capable de faire une ligne, pas capable de la prendre à peu près correctement alors il se débrouille comme il peut, posant une partie sur sa main pour la respirer sans pudeur. Presque sans honte, presque.

Mais ça l’aidera… Hein… ? Hein que ça l’aidera ? Il veut y croire. Veut espérer, même si la bouteille est tombée de la table basse, même si elle se rapproche de lui, même si tous le gel qui s’est formé s’agitent pour venir se coller contre lui, ça va aller. Ça ne peut qu’aller. Hein ?  

 
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Sujet: Re: Already broken. :: Jeu 12 Nov - 2:21
Un instant, une demi-seconde, peut-être un peu plus, à juste observer l'épais nuage de buée qui était sorti de ses lèvres, persistant un moment à peine avant de se mêler à l'air glacial ambiant malgré les deux fenêtres ouvertes. Dehors c'était toujours l'été, mais ici c'était l'hiver. C'était Stan qui ne contrôlait pas son pouvoir. Se retourner pour le regarder, toujours appuyé contre le mur, en se demandant à quel point il serait puissant s'il se décidait enfin à apprendre, à maîtriser, et le haussement de sourcils quand il l'avait vu avancer la tête, puis la reculer d'un coup. Dans le mur. The f... Il avait fait la même chose un mois auparavant, croyant qu'il était seul dans la cuisine, après qu'il ait vu les dessins de la prison. Juste avant de... « I can't ». Yeah, no shit. Et il s'était rapproché malgré le froid, lui bloquant l'accès au couloir et à la cuisine, juste au cas où il tenterait ce qui avait suivi la dernière fois. Pas assez vite pour le rattraper quand il était tombé, ses bras tendus en avant retombant alors que ses poings se serraient. Sure, let's pour fuel on the fire! Il n'avait aucun doute sur ce que Stan venait de renifler, tout comme il savait qu'il prenait aussi d'autres trucs, mais le voir faire était différent. Un mur qui tombait, qu'il était content de voir tomber quelque part, mais ça n'était pas ce qui était important pour le moment.

La mâchoire serrée, il avait franchi la distance entre eux, le froid plus agressif alors qu'il s'approchait, pour lui prendre le sachet et le jeter par la fenêtre ouverte. Qu'il y voit une vengeance pour la bouteille de gin qui avait subi le même sort un mois plus tôt s'il voulait. Et sans même attendre une réaction ou une remarque de sa part, qu'il n'aurait de toute façon pas écouté, il l'avait saisit par les épaules de ses vêtements, attrapant juste le tissu, et l'avait soulevé juste assez pour le tirer et le poser sur le coussin le plus proche. You bloody...frozen...moron... Le souffle court par l'effort et l'air difficilement respirable, mais au moins ça l'avait réchauffé un peu. S'agenouillant à côté de son ami, il avait commencé à fouiller ses poches, les passant une à une avant de se crisper soudainement. De sortir le pistolet, lourd, gelé, de la poche de l'homme et lui jeter un bref regard avant de poser l'arme sur la table basse et de passer à la poche suivante. Rien. Ses doigts qui s'étaient posés sur le menton du russe, juste assez pour qu'il le regarde, et la glace qu'il sentait sous ses doigts. Pas sa peau. Where is it? Where's that fucking poison you're shooting up with? La brève inspection de ses yeux, surtout celui qui était le plus souvent affecté par son pouvoir, et sa mâchoire qui s'était un peu plus crispée alors qu'il le relâchait, ne supportant plus les aiguilles de froid qui transperçaient ses doigts malgré l'absence d'autres sensations, et il avait repris sa fouille. "Stop worrying about me kid, I'll be alright"... But I was right worrying, wasn't I? What is it, hm? Just craving that shit or full withdrawal? Et à quand remontait sa dernière dose.

Mais il ne trouvait rien, l'aura de glace devenait insupportable, irrespirable, et il s'était relevé, s'éloignant de quelques pas en croisant à nouveau les bras. Se mettant à faire les cents pas comme le russe l'avait fait plus tôt, autant pour que son sang continue de circuler que pour essayer de grappiller un peu de chaleur où il pouvait. Know what? The day I learned about what you did to Nate, I also learned something about my power: anger keeps me grounded. And I'm so fucking pissed at you right now, you should be so bloody thankful I'm non-violent. Le regard qu'il avait posé sur l'homme, sur sa peau couverte d'une fine couche de glace, sur la couleur trop sombre de ses mains. I told you it was no antidote, that it was not safe, better to learn to control by yourself, but no you rushed right to the needle, easier! La bouteille qui avait presque atteint Stan, et il l'avait saisie avant qu'elle ne le fasse complètement, la lançant rageusement à l'autre bout du salon avant de reprendre. And I fucking told you asking for help doesn't make you weak, not with me, but again no, better to shut up and pump whatever bloody chemical they put into that thing! Probablement ses propres potes de la mafia, vu la façon dont c'était distribué, mais ça non plus ne lui avait pas posé de problème apparemment. What now Stan, eh? I watch you die because your own cold is gonna kill you or do you think i'll die first?

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Sujet: Re: Already broken. :: Dim 15 Nov - 13:59

Il a fermé les yeux Stanislas. Laissant son crane reposer contre le mur derrière lui. Il entend à peine les remontrances de Rahim. “ Sure, let's pour fuel on the fire!” Il ne peut pas comprendre. C’est ce dont il essaie de se convaincre le russe. Il ne peut juste pas comprendre, comment il fonctionne, pourquoi il réagit ainsi, comment cette poudre allait l’aider. Comme elle l’a toujours fait avant ou pendant les combats. Il grogne mais ne dit rien quand l’homme le bouge, toujours à faire attention à lui … comme s’il méritait cela. “  You bloody...frozen...moron...”  Il se fiche de la drogue qui passe à travers la fenêtre, se tend juste un peu lorsqu’il sent les mains de l’homme qui fouille, peu enclin à partager ce qui trône au fond de ces poches avec lui. Il sait très bien ce qu’il pense des pistolets. Son regard en dit long.  “ Where is it? Where's that fucking poison you're shooting up with?” Oh Rahim, si seulement il en avait encore, il te le dirait sans concession là maintenant. A la place, il secoue la tête. Ne veut pas entendre ces reproches.  " Stop worrying about me kid, I'll be alright"... But I was right worrying, wasn't I? What is it, hm? Just craving that shit or full withdrawal? “ Fuck. Il le pense encore. Il n’a pas besoin de s’inquiéter, ne devrait pas s’inquiéter. Mais il a compris Rahim, il sait. Et Stan le fixe pendant qu’il reste face à lui. Ses lèvres deviennent bleues, l’air qu’il lui souffle dessus est presque agréable, et ses doigts qui le touchent, trop chaud, il le brule.  

Il le regarde se relever, bouger, tout ce que lui n’est pas encore capable de faire et il l’écoute, l’écoute déblatérer, s’énerver comme il a bien le droit de le faire. “  Know what? The day I learned about what you did to Nate, I also learned something about my power: anger keeps me grounded. And I'm so fucking pissed at you right now, you should be so bloody thankful I'm non-violent. “ Ah. Si tu savais, comme il répond beaucoup mieux à la violence qu’au reste. Il doit le savoir à vrai dire. Et l’idée d’une agression, l’idée que Rahim pourrait être violent avec lui... à la limite il se dit qu’il le mériterait n’est-ce pas ? “  I told you it was no antidote, that it was not safe, better to learn to control by yourself, but no you rushed right to the needle, easier! “  Easier. Yeah. Il ne dira pas le contraire, c’était simple jusqu’à ce que l’or en bouteille vienne à manquer, jusqu’à ce qu’il révèle ce qu’il peut être au plus profond, jusqu’au moment où il a commencé à attaquer ceux qu’il s’était juré de ne jamais toucher. Le bruit de la bouteille le fait presque sursauter.” And I fucking told you asking for help doesn't make you weak, not with me, but again no, better to shut up and pump whatever bloody chemical they put into that thing!”  Et il sait, il doit le savoir, que pour lui ce n’est pas si simple. Ça n’a jamais été aussi simple que juste je te le dis et tu appliques. Sa vie aurait été beaucoup plus tranquille si ça avait été le cas. “ What now Stan, eh? I watch you die because your own cold is gonna kill you or do you think i'll die first?

Il soupire Stan, soupire en même temps qu’il gronde face à cette presque menace. Menace qu’il est lui-même n’est-ce pas ? Il laisse encore une fois sa tête partir vers l’arrière, plus doucement cette fois, et ferme les yeux. Il peut sentir la cocaïne faire son œuvre, elle l’apaise autant qu’elle le stimule, lui donnant ce shoot d’adrénaline qui lui manquait. Son cœur bat plus fort, il gronde alors que sa mâchoire se serrent, quelques secondes pour endiguer la douleur. Un soupir plus tard, il reprend d’une voix dure.  

Stop being overdramatic. I’ll survive, and you will too. After all, you break into prison, it’s not a little cold that’s gonna stop you right ?”  

Right ? Et il se relève Stan, ou du moins, il essai encore, s’aidant du mur pour se redresser, il est presque debout quand il tente un pas, pas qui manque de l’amener au sol. Et il le sent, le voit, arriver droit sur lui. Pour le tenir, pour l’aider. Toujours, toujours l’aider.  

don’t. DON’T !”  Il ne veut pas qu’il le touche, ne veut pas de ses mains sur lui, ne veut pas le blesser parce qu’il sait, que son gel est léthal, qu’il pourrait le tuer, il sait que les mots de Rahim ne sont pas complétement faux. Et pourtant, Rahim ne l’écoute pas. Pourquoi il l’écouterait eh ? Et c’est quand la main de l’homme vient se poser sur son épaule qu’il snap.  

I SAID DON’T “  Le geste qui suit et qu’il regrettera probablement pour le restant de ces jours. Ces reflexes, dangereux, violent, d’animal maltraité. Parce que c’est ce qu’il est n’est-ce pas ? Une bête qui répond aux ordres, un chien qui plie l’échine devant son maitre et montre les crocs face à tous ceux qui veulent le toucher.  Sa main qui se ferme sur le bras de l’illustrateur, sa chaleur contre son gel lui donne l’impression d’avoir une braise entre les doigts et pourtant, pourtant il utilise toute sa forme pour balancer Rahim à l’autre bout de la pièce. Le jeter contre un vulgaire pantin. Sa vision floue arrive à déceler le mouvement et l’espace d’un instant, l’espace d’une seconde dans son esprit, une seul pensée l’envahie. Ne le laisse pas se relever. Démolie le. Détruit le Stanislas. Comme t’en a détruit tellement avant lui. Et tous ces muscles, toutes cette mémoire ancrée dans ces nerfs elle agit avant sa raison, agit avant la douleur, agit avant toute pensée consciente. Et c’est fou comme ces jambes, qui ne répondaient pas il y a encore quelques secondes réagissent face à l’adrénaline de ce combat inexistant. Toujours se battre, toujours être capable de se défendre, ne jamais baisser sa garde. Hein Stan ? C’est ça la vie, ça a toujours été ça. Un champ de bataille. Son gel qui tourne autour de lui. N’ose plus le retenir, juste s’attacher, encore et toujours, au monstre qu’il est. Qu’il a toujours été. Que Rahim a toujours refusé de voir.  

Il le maintien au sol Stan. Une main contre son épaule, son genou sur son torse et le poing levé. Prêt à frapper. Prêt à abattre une colère qui n’a pas lieu d’être. Besoin viscérale d’attaquer parce qu’il a mal. Rahim n’y est pour rien pourtant dans cette douleur, pire, il a toujours tout fait pour qu’il se sente mieux, toujours pris le plus grand soin de lui, jamais... Jamais il n’a levé la main sur lui. Jamais. Et pourtant, Stan il mord, encore et toujours. Et il frappe. Parce que c’est tout ce qu’il sait faire. Tout ce qu’on lui a appris à faire. C’est comme ça que tu te sors des situations hein Stan ?  

Mais Stan, t’as mal visé mec. T’as tapé à côté. T’as frappé sur le sol. Ce n’est pas son visage le sol Stan. Tu te plantes ! L’écho de ses doigts qui s’éclate contre le parquet, l’onde de choc qui remonte jusqu’à son épaule. Et la soudaine réalisation. C’était tellement trop proche de son visage. Tellement trop proche de cette peur qui le terrorise plus que tout le reste. T’es pas un démon que pour tes ennemis Stanislas. Tu l’es pour tout le monde, même ceux que tu apprécies.  

Même ceux que tu aimes.

Il se relève d’un coup sec, comme électrifié, le gel qui était si puissant encore il y a quelques secondes se nichent au creux de son estomac, lui donnant l’impression qu’une véritable tempête secoué ses organes. Pas pour autant que le froid s’est calmé, que son aura s’est réchauffée, non, il tremble toujours mais les raisons sont un peu différentes. Il recule Stan, il recule pour s’approcher de la porte. Il ne veut pas croire à ce qu’il voit.  

Il ne veut pas s’imaginer que si son ami est à terre, c’est à cause de lui. Que ce qu’il a failli faire et bien réel. Au fond de ces pensées il hurle. Hurle contre ce qu’il peut être. Déchire le peu de fragment de sanité qu’il lui reste. Sa voix est cassée, rauque, quand il arrive à articuler.  “ Rahim.... Rahim are you ok ?  “  

Oh tu veux vraiment le savoir Stan ? T’arrive encore à le regarder ? T’es terrifié dude. Pas par ce qu’il pourrait dire, pas par sa réaction, t’es terrifié par toi-même. T’as franchi une ligne que tu t’étais promis de jamais même approcher. Il est au sol Stan. C’est toi qui l’as mis là. Personne d’autre. Live with it.  

 
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Sujet: Re: Already broken. :: Lun 16 Nov - 3:40
L'envie de lui faire bouffer son sarcasme, en commençant par la température de la pièce que le russe ne devait même pas vraiment réaliser, trop habitué au froid qui allait avec son pouvoir. Et il n'était techniquement jamais entré dans la prison, mais c'était un détail insignifiant comparé à Stan qui essayait de se remettre debout. Qui chancelait à moitié, et le mouvement réflexe qu'il avait eu pour le retenir, ignorant complètement ce que l'autre disait. La main qu'il avait posé sur son épaule pour essayer d'amoindrir au moins un peu sa chute, à défaut de pouvoir faire plus, et le bref sursaut qu'il avait eu quand celle de Stan, glaciale, brûlante, s'était refermée sur son bras pour l'en empêcher. Le choc dans son dos, dans tout son corps, alors qu'il heurtait le sol de l'autre côté de la pièce, le souffle coupé par la surprise et la douleur soudaine, brutale, alors qu'il peinait à réaliser ce qui venait juste de se passer. Pourquoi il avait eu mal comme ça quand l'autre l'avait touché. Pas vraiment le temps de le faire, Stan au dessus de lui avant même qu'il ait le temps de penser à se relever ou bouger, son froid sur son épaule et son torse. Dans son regard. Le silence soudain dans son propre esprit alors qu'il sentait ses dents se serrer, tout pour ne surtout pas faire un bruit, un mouvement, malgré le froid omniprésent et la brûlure sur sa peau.

Les secondes beaucoup trop longues à rester parfaitement immobile sous son meilleur ami, sous l'homme qu'il aimait, malgré l'envie de hurler, de s'enfuir. Loin de cette facette de lui qu'il avait espéré ne jamais croiser, l'animal sanguinaire que la mafia avait si bien dressé. Pas parce qu'il avait peur de lui, non, ça jamais, même quand son poing le menaçait, mais à cause de ce qui en découlerait. Ce qui arriverait si Stan allait jusqu'au bout de son geste. Immobile malgré les tremblements qui l'agitaient de plus en plus, les yeux fixés aux siens, tâchant d'éloigner au moins un peu l'étau qui était revenu broyer son cœur aussi sûrement que le faisait le genou du russe sur son torse. Le poing qu'il avait vu tomber, le froid intenable si près de lui, et le bruit de l'impact qu'il avait entendu de plus loin, près de la bibliothèque alors qu'il regardait la fin de la scène de l'extérieur. Prévisible... Il s'était approché d'eux alors que Stan se reculait, son attention sur la marque rouge et gonflée qui couvrait désormais le haut de son bras. Une impression presque parfaite de la main de l'homme, et il devait y en avoir une similaire sur son épaule, en plus de celle plus vague de son genou en travers de son torse. Le rejoindre lui, presque sans même y penser, et constater son état d'un peu plus près, celui de sa main aussi.

Le mime de soupir et le petit effort pour juste se faire entendre sur l'autre plan. No Stan, I'm not. À quoi bon mentir maintenant? Il aurait de toute façon fini par le remarquer, et ça ne servait à rien de le paniquer plus. I think you ice-burned me, but it'll heal, not really a worry ... Bon, mentir un peu peut-être, mais nécessaire. Un problème oui, un qu'il devrait trouver un moyen de résoudre rapidement dès qu'il serait de nouveau dans son corps, mais ça n'était pas le plus important tout de suite. Even you nearly hitting me... It was bound to happen someday, but you didn't do it and that's what matters. Il n'avait pas mal d'habitude en astral, aucune sensation en fait, mais là c'était différent, parce que ça n'était pas physique. Le calme qu'il s'efforçait de garder pour maintenir sa concentration, assez pour continuer. But I think this is how I loose you... Because you're gonna hate yourself so much... Be so ashamed of what you did, and almost did... You're gonna leave and... La fin de sa phrase dite au vide sur le toit, et le juron hindi qui lui avait échappé avant de revenir dans son salon. Dans son corps. La douleur soudaine, habituelle, et la nouvelle là où le froid l'avait brûlé, alors qu'il luttait pour ne pas se recroquevillé sur lui-même, sa gorge se déchirant alors qu'il se forçait à parler. I don't want you to go... La lutte pour se redresser, s'asseoir, lever la tête et regarde son ami, alors que tout son corps se révoltait contre le moindre mouvement, le moindre souffle, et le froid trop pesant dans la pièce. Stan, I... Et la quinte de toux douloureuse qui avait emporté la fin, le recroquevillant sur lui-même, le corps secoué de tremblements.

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Sujet: Re: Already broken. :: Lun 16 Nov - 13:51

Le sursaut et la tête qui se tourne quand il entend sa voix non pas à quelques mètres de lui mais à côté. Bien sûr qu’il s’est projeté. Bien sûr que tu l’as assez angoissé pour qu’il se projette Stan. Et maintenant quand il va revenir, il ira encore moins bien. Thanks to you. « No Stan, I'm not. » of course he’s not. Après ce qu’il a fait comment il pourrait aller bien eh ? La respiration du sibérien se fait rapide, presque erratique. Il lui a fait du mal. Lui. Personne d’autre. Alors qu’il s’est promis de détruire tous ceux qui oser ne serait-ce que lever un doigt sur lui. «  I think you ice-burned me, but it'll heal, not really a worry ... » What ? Des tremblements qui le secoue, il devient stoïque, aucune partie de son corps ne bouge. Il a fait quoi ? Il l’a brulé ? Ses mains l’ont brulé ? Il ne peut s’empêcher de baisser le regard sur ces doigts glacés. Sa main gauche est bleu électrique, elle fume ou plutôt elle gèle, la droite est sombre, tellement plus sombre. Couverte d’éclat rouge, il ne peut pas la bouger, il s’en rend compte maintenant. Se rend compte des dégâts qu’il a causé sur lui-même et sur Rahim. A combien de degré il était ? Pour avoir cet effet sur le monde autour de lui ?  Pour brûler Rahim en le touchant quelques secondes ? Pourquoi est-ce qu’il a pris cette foutue malum ? Pourquoi faut-il toujours qu’il soit aussi stupide ? «  Even you nearly hitting me... It was bound to happen someday, but you didn't do it and that's what matters. » Bound to happen. C’est dire. Il n’entend pas le reste Stan. Il veut pas entendre que ça ne compte pas. Putain que si, ça compte Rahim. Ça compte tellement. Ce n’est pas le geste mais l’intention. Et si un jour il ne se contrôle pas au dernier moment ? Si un jour, il frappe plus fort, s’il le touche, si au lieu de le brûler, il le gèle complétement ? Tout ça, ça pourrait arriver et le russe, le russe… Il s’en rend compte. « But I think this is how I lose you... Because you're gonna hate yourself so much... Be so ashamed of what you did, and almost did... You're gonna leave and...»  Lose him. Comme s’il avait quelque chose à y gagner de base. Il ne se rend pas compte Rahim. Ne veut pas voir la vérité, ne veut pas voir qui il est, de quoi il est capable. Il s’est toujours voilé la face, même maintenant encore.  Il le mettait en danger et il était encore là à chercher à le comprendre, à le faire rester. Comme si c’était la meilleure chose pour lui. Stan aurait dû sortir de sa vie juste après cette foutu exposition. Ils n’auraient jamais dû se revoir, ça lui aurait éviter tant de tracas. Il le sait. Il en a encore la preuve maintenant. 20 ans que Rahim joue avec une bombe armée. 20 ans avant qu’elle ne lui explose à la gueule. S’il n’était pas aussi égoïste, peut-être serait-il parti plus tôt.

Il a le cœur qui tombe au fond de son estomac Stan quand il voit Rahim se recroquevillé, quand il entend sa voix, sa supplique. «  I don't want you to go... »  You never knew what was good for you « Stan, I...” et cette toux. Son corps secoué de tremblement. Non. Non, définitivement, il ne pouvait pas rester. Ne pouvait pas lui imposer sa présence. Pas encore. Pas quand il toussait, pas quand il tremblait à cause de lui. A cause du gel qui prend toujours un peu plus de place. Il ne peut pas et il annonce, restant proche du mur.  « I’m sorry Rahim. »

Oh il pouvait l’être. Il pouvait bien l’être, mais des excuses c’était quoi ? C’était rien comparé à ce qu’il lui fait vivre. C’était des paroles en l’air. Aujourd'hui, son gel était destructeur, aujourd'hui il ne calmerait pas les douleurs post projection, aujourd'hui il ne lui offrira pas un repas beaucoup trop calorique pour compenser la perte d'énergie non. Aujourd'hui, Stan lui faisait juste mal.  Le contre coup de ce qu’il venait de faire le rendait amorphe face à son gel, comme s’il glissait sur lui, oh il allait le payer cette écart. En témoigne son œil qu’il ne ressent même plus, sa main qu’il ne peut bouger, et la terrible impression qu’il gelait de l’intérieur. Peut-être était-ce le cas. Peut-être qu’il n’aurait pas besoin de se mettre cette balle dans le crâne finalement.  Sa vue troublée lui permet encore de voir assez pour se mouvoir jusqu’au canapé, assez éloigné de Rahim pour ne pas le faire trembler plus et assez proche pour se rassurer, encore, pulsion égoïste de vérification qu’il « va bien » autant qu’il peut dans cette situation. Il attrape un plaid le russe mais il ne s’approchera pas, n’osera pas. Ayant compris que son aura était au-delà du glaciale, qu’il ne pouvait pas faire subir plus à Rahim. Il va lui rapprocher, juste assez pour qu’il puisse l’agripper. Et il lui dira. « Deep down, you know it’s for the best. » Il sait. Il en est certain. Rahim s’en sortira beaucoup mieux sans lui. « I won’t put you in danger again. I can’t live with that. »  Encore et toujours. Egoïste, mais c’est sa réalité. S’il retombait dans ce travers, s’il levait encore une fois la main sur Rahim, il ne sait pas comment il réagira ensuite.  Il va vers le téléphone, pour appeler… Il ne sait même pas qui. Il n’a pas le numéro des amis de Rahim, ne les connait pas, ne les côtoie pas non plus. Tout une partie de lui qu’il ne connait pas, qui ne l’a jamais vraiment intéressé, jusqu’à maintenant, jusqu’au moment où il souhaite l’abandonner.

Un peu tard non Stan ?

Quand il lève la main pour attraper le combiné, il se souvient de la problématique, il ne peut pas bouger ses doigts, à droite il est bloqué sur un poing fermé, à gauche, le moins mouvement lui donne l’impression qu’ils vont se fissurer. Il serre les dents le russe, bordel. Il ne pouvait pas faire pire eh ? Un coup d’œil vers Rahim, toujours tremblant, toujours au plus mal… et il se décide à s’éloigner, encore, un peu plus vers la porte.

« I … I can’t call anyone. You can’t stay alone. I can’t be here. Rahim. You need to call someone. »
 
Et il a un pied vers la sortie Stan, il attend que ça, que l'autre prenne le téléphone et il fuira. Comme d'habitude.

Comme toujours.
 
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Sujet: Re: Already broken. :: Mer 18 Nov - 1:12
Chaque inspiration laborieuse lui donnait l'impression de lames de glace transperçant ses poumons, chaque tremblement ravivait un peu plus la douleur causée par le retour au plan physique, mais ça n'était rien comparé à ce qui se passait dans son crâne, dans son cœur. Il avait toujours redouté ce moment, tout fait pour l'éloigner, l'éviter, jusqu'à aujourd'hui où il était juste incapable de faire quoi que ce soit. Et ça faisait mal, bien plus que toutes les fois où Stan avait préféré le silence ou s'était éloigné, plus que toutes celles où lui avait choisi de se taire et d'accepter le comportement de l'autre sans broncher. Ça avait toujours été comme ça, à chaque fois: qu'est-ce qui serait le plus douloureux, accepter et se taire, ou refuser et finalement couper les ponts. Et la réponse avait toujours été la même, la même qu'aujourd'hui: tout plutôt que ne plus jamais le revoir, ne plus l'avoir dans sa vie d'une manière ou d'une autre. Un choix qu'il avait fait à chaque fois durant les vingt dernières années sans jamais le regretter parce qu'être à ses côtés, même si ça n'était pas exactement comme il l'aurait souhaité, était ce qu'il voulait. Avait toujours voulu.

Les larmes qu'il sentait poindre au coin de ses yeux, absorbées par le coussin où il avait enfoui son visage pour essayer de juguler au moins un peu, se cacher aussi, avant de finalement réussir à se redresser, s'asseoir alors que le russe lui tendait un plaid. Lui transperçait le cœur de ses mots, sans aucune idée de leur portée, de leur signification pour lui. Non, même au plus profond de lui, il savait que ne plus l'avoir dans sa vie était la pire chose qui pouvait lui arriver. Son regard sur le plaid, brièvement, avant de les ramener au sol alors qu'il le prenait et le posait sur ses jambes, les dents serrées par les élancements insupportables des marques laissées par le froid. Par Stan. Et il ne pouvait rien faire, parce que sa décision à lui était prise et que rien de ce qu'il dirait ne changerait quoi que ce soit. Même pas la vérité, qui le ferait partir encore plus vite. Les larmes à nouveau au bord de ses paupières, glacées, qu'il s'efforçait à refouler parce qu'il avait promis. Les tremblements plus terribles alors que les mêmes peurs revenaient à l'assaut, encore et encore, et sa volonté à les repousser qui s'amenuisait un peu plus à mesure que l'homme s'éloignait. À quoi bon lutter quand on avait déjà perdu?

Ramenant ses jambes près de lui, aussi près que le tiraillement sur son torse le permettait, il avait vaguement hoché de la tête quand il lui avait dit qu'il devait appeler quelqu'un, qu'il ne pouvait pas rester seul. I'll... I'll call someone later... Pas vraiment envie de voir qui que ce soit si ça n'était pas lui, mais ça n'avait plus vraiment d'importance maintenant. Une main appuyée au sol, il s'était hissé sur ses jambes sans même essayer d'empêcher le plaid de tomber, retenant un gémissement de douleur quand son épaule, la brûlure qui la couvrait, s'était réveillée. Les pas qui le séparaient de la table basse qu'il avait fait en silence, prenant le pistolet qu'il avait posé un peu plus tôt avant de rejoindre l'homme dans l'entrée pour le lui tendre, les yeux toujours au sol. Just... Please... Don't go. Don't leave me. Be careful out there... I... I'm scared for you. I'll miss you. I love you. ...nevermind... Et il avait fait demi-tour, sachant parfaitement que Stan ne le retiendrait pas, poussant la porte de son bureau pour la refermer derrière lui sans un bruit avant de se laisser glisser au sol, la main en travers de la bouche pour empêcher tout son de sortir alors qu'il guettait le bruit de la porte d'entrée se refermant.

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