| Sujet: back down south :: Sam 8 Fév - 19:21 | | jeremiah gallagher welcome to the black parade anecdotes - C'est loin des États-Unis que tu vois le jour. Tu es né dans une petite ville de Roumanie. Ta mère avait un poste de secrétaire dans une imprimerie locale. Elle avait dix-sept ans. Elle a rencontré ton père au milieu de la guerre. En 1943. Elle faisait partie d'un réseau de jeunes résistants. Ton père était un officier américain au sang irlandais. Il était là pour mettre en place une opération de sabotage. Et l'alchimie a été immédiate malgré le fait que la guerre faisait rage. Il a attendu la fin de la guerre pour demander la main de ta mère. Enceinte de toi, elle a préféré te donner naissance sur le sol de son pays. C'est ainsi que tu es né dans un hôpital de fortune, au milieu des destructions. Comme sa famille avait été tuée pendant la guerre, elle n'a pas hésité ensuite à suivre ton père aux États-Unis. Il voulait lui offrir ce qu'elle n'avait plus depuis longtemps : la sécurité. Minneapolis a été un sacré changement pour ta mère. C'était bien différent de ce qu'elle avait connu en Europe. Il n'y avait plus de bombardements, de bâtiments détruits, plus de sirène la nuit, plus de tickets de rationnement. Tu a été choyé par tes parents. Tu étais leur premier né. Tu étais leur petit trésor, leur espoir d'une nouvelle vie.
- Ton père était militaire. Et il partait souvent en mission. Après l'Europe, il est parti en Corée où la guerre avait éclaté. C'était difficile pour ta mère qui se retrouvait souvent seule. Mais elle apprenait à parler anglais. Ce qui n'était pas évident. Toutefois cette nouvelle vie lui plaisait. Même si elle avait un peu le mal du pays. C'était plus facile quand elle côtoyait ses amies, les femmes de la paroisse mais aussi celle du quartier. Puis, la famille s'est agrandie avec la naissance de Meredith (en 1949) puis d'Abigaelle (en 1952). La vie des Gallagher était rythmée par les absences et les retours répétés du père. Après avoir été envoyé en Corée, c'est au Vietnam qu'il avait retrouvé son unité. Même si ces absences rendaient ta mère malheureuse, elle retrouvait le sourire avec vous. Tes sœurs et toi, vous étiez son rayon de soleil. Très aimante mais aussi casse-cou (vestige probablement de ses années dans la résistance), elle n'hésitait pas à vous retrouver au parc ou dans les bois afin de se promener avec vous, entrer dans vos jeux d'enfants. Encore aujourd'hui, cela reste de très bons souvenirs. Avec tes sœurs, tu étais très protecteur. Tu étais le seul garçon de la maison et sans ton père, tu pensais que c'était à toi de prendre soin d'elles. Et tu le faisais sans hésitation.
- A dix ans, tu as découvert la passion qui a ensuite guidée ta vie. Tes parents t'ont offert un appareil photo. Tu savais qu'il coûtait une fortune et tu travaillais après l'école dans l'épicerie du quartier pour te le payer. Tu ne comptais pas les efforts pour l'obtenir, les petits boulots que tu as accumulé afin de t'offrir cette merveille. Mais ce sont tes parents qui t'ont fait cette surprise, le jour de ton anniversaire. Ils trouvaient que tu avais fait assez de boulots pour l'avoir. A partir de ce jour-là, il ne t'a plus quitté. Tu as fait des photos, encore et encore. Tu remplissais des albums entiers. Tout t'intéressait, tout te plaisait. Pour toi, tout était susceptible d'être capté sur le vif. Très vite, tu as su que tu voulais en faire ton métier. Tu souhaitais devenir photographe. Tu ne savais pas encore dans quelle branche, mais tu avais encore le temps d'y songer. Tu n'étais encore qu'un gosse. Puis ton enfance a volé en éclat quand un matin, alors que ta mère faisait du jardinage, une voiture noire s'est garée sur le trottoir face à la maison et deux officiers ainsi qu'un aumônier en sont sortis. Ta mère a compris tout de suite. Elle a éclaté en sanglot. Son monde venait de changer à jamais.
- Tu n'avais que douze ans quand tu es devenu orphelin de père. Malgré les décorations, les prix posthumes que ton père avait obtenu en perdant la vie, cela ne soulageait pas pour autant ta pauvre mère. Ton père, c'était son repère. C'était son héros. C'était aussi le tien. Tu le voyais comme l'aventurier par excellence, celui qui s'illustrait dans les pages de tes bandes dessinées. Les mois qui ont suivi la mort de ton père ont été très compliqués. Ta mère a du se battre pour vous garder tes sœurs et toi. La famille de ton père voulait vous garder le temps que ta mère puisse faire son deuil. Mais elle refusait. Vous étiez sa force et elle n'avait aucune envie de vous laisser à quiconque. Toutefois, tu savais que tu allais devoir prendre sur toi et être une épaule réconfortante dans son quotidien. Abigaëlle n'avait alors que six ans. Ta mère même si elle avait une pension de veuvage, n'arrivait pas à payer toutes les factures. Tu voulais l'aider. Mais elle préférait que tu restes sur les bancs de l'école. Elle voulait que tu puisses avoir un diplôme. Elle a donc cherché un travail. Et elle a trouvé un poste à la mairie, comme secrétaire. Ayant déjà eu une première expérience en Roumanie, elle savait faire de la dactylographie. Et elle avait aussi une sacrée mémoire. La vie a alors repris son cours. Puis à seize ans, tu as décroché un travail au journal local en tant que photographe. Enfin tu n'en avais pas le titre, tu vendais simplement quelques uns de tes clichés. Mais c'est à ce moment-là, que tu as pu rencontrer des gens du milieu. Plonger dans cette sphère qui te passionnait depuis que tu étais enfant.
- Brillant élève, tu n'avais pas eu de mal à avoir une bourse universitaire. Tu avais décroché ton diplôme en journalisme, avec une spécialisation en photographie. Tu avais à peine vingt-et-un an. Tu avais ensuite décroché un contrat avec le Star Journal (plus tard, Star Tribune). Et tu étais parti sur le terrain, en Égypte d'abord afin de couvrir le conflit Israelo-arabe en juin 1967. Puis tu étais allé en Angola, en Lybie, au Soudan. Tu avais aussi couvert les prémices du conflit irlandais. Ce qui était assez étrange pour toi puisqu'à cette occasion, tu as pu faire la connaissance d'une partie de la famille de ton père. Tu aimais cette vie palpitante, pleine de rebondissements. Tu ne savais jamais de quoi demain allait être fait. Tu aimais malgré tout ce que tu faisais. Tu parcourrais le monde et cela te rendait heureux. C'était un peu plus difficile pour ta mère ou tes sœurs qui étaient inquiète parce que tu étais sans cesse en zone de conflit. Travailler avec un gilet pare-balle ne te faisait pas peur. Cela faisait même parti de ton quotidien. Tu revenais parfois quand tu avais des congés, ce qui arrivait de temps en temps, peut-être deux, voire trois fois par an. C'est à cette occasion que tu as rencontré ta future femme. Quand tu revenais chez toi, ici à Minneapolis. Jemma était la meilleure amie d'Abi. Elles se connaissaient depuis quelques années. Mais tu ne l'avais jamais croisé jusque là.
- Au début, tu étais resté distant. Elle avait l'âge de ta sœur. Et tu étais plus amusé qu'autre chose, même si tu ne pouvais pas nier qu'elle était ravissante . Malgré tout, à force de vous voir, le courant est bien passé. Tu appréciais passer du temps avec elle et finalement, contre toute attente, tu es tombé sous son charme. Tu l'as embrassé deux semaines avant de partir pour le Vietnam. C'était au début de l'année 1975. Tu avais signé pour couvrir le conflit qui opposait les États-Unis et le Nord Vietnam. Vous vous êtes écris de longues lettres. Pour toi, les mots venaient toujours tellement mieux avec un crayon. Puis quand tu es revenu, vous avez décidé de vivre ensemble. Et moins d'un an après, Jemma est tombée enceinte. Jusque là, tu avais continué à couvrir les conflits. C'était ton métier après tout. Et en plus, tu ne te voyais pas faire autre chose. Donc tu jonglais avec les voyages et tes nouvelles responsabilités. Mais quand Romy est venue au monde, tu as su à ce moment-là, que ta place était auprès d'elle. Tu avais beau avoir reçu plusieurs récompenses pour tes photographies. Tu savais qu'il n'y avait rien de plus important, pour une petite fille, qu'un parent présent. Tu te souvenais que trop bien de toutes les absences de ton père. Et tu ne voulais pas faire vivre ça à ta fille, ni même à Jemma.
- Tu as raccroché, enfin les voyages. Pour elles. Tu as continué à faire ce qui te passionnait. Et c'était bien le plus important. Et tu pouvais être présent. Si bien que tu as finalement demandé à Jemma de devenir ta femme. Et elle a accepté. Toi qui ne voulait pas d'attache, pas de bague au doigt, de corde autour du cou. Quand tu étais avec elle, ton monde était complet. Tu ne pensais pas être fait pour le mariage. Pourtant, tu ne pouvais pas dire que tu n'avais pas été heureux avec elle. Même si vous étiez différents, que vous aviez des caractères assez opposés, la vie à trois se passait bien. Romy grandissait à une vitesse folle et tu avais la chance d'être là à chaque grand événement de sa vie. Son premier mot, son premier rire, ses premiers pas. Bien sûr, tu as tout immortalisé avec ton appareil photo. Au lieu de remplir tes albums de clichés de guerre, tu y mettais des photographies de ta fille et de ta femme, de vos familles, de vos amis. C'était une vie différente de ce que tu avais pu connaître jusque là. Vous étiez heureux. Jusqu'à l'accident qui a coûté la vie à ton beau-frère, le jumeau de Jemma. Ta femme a été gravement blessé et tu es resté à son chevet jusqu'à ce qu'elle se réveille. C'est toi qui lui a appris pour son frère. Tu savais que la mort de Gabriel allait être un traumatisme pour ta femme, mais tu ne pensais pas qu'elle allait se refermer sur elle-même à ce point. Tu ne la reconnaissais plus. Elle ne te parlait quasiment plus ou alors elle fondait en larmes. Elle évitait les discussions et la tension était de plus en plus palpable à la maison. Tout était sujet à dispute. Tu essayais d'être compréhensif, conciliant, à l'écoute. Mais rien y faisait. C'était comme si Jemma se refusait à vivre. Elle se rendait responsable de l'accident. Alors que tu savais que ce n'était pas de sa faute. Pendant de longs mois, tu as tenté de briser la bulle dans laquelle elle s'était enfermée. Mais tu as fini par baisser les bras. Tu semblais être le seul à avoir envie que votre mariage se poursuive. Alors finalement, quand la question du divorce est venue dans les disputes, tu n'as rien dit. Et quand il a fallu signer, tu l'as fait.
- Le divorce prononcé, tu pouvais voir ta fille tous les week-end et certains jours de la semaine quand Jemma avait besoin d'une journée ou d'une soirée. Tu n'étais jamais contre l'idée de prendre ta fille avec toi. Bien au contraire. Malgré le divorce, tu restais un père présent pour Romy. Tu partais en week-end avec elle. Tu lui apprenais à faire du vélo, à jouer au foot. Tu allais en forêt avec elle, lui faisant découvrir la faune et la flore. Tu lui apprenais les noms des plantes, celui des insectes, des animaux dont vous faisiez la rencontre. Jemma te manquait. Mais tu voyais bien qu'elle n'avait toujours pas fait le deuil de son frère. Et qu'à chaque fois que tu abordais le sujet de son frère, elle se refermait automatiquement. Ta fille était plus grande à présent, tu ne refusais plus les demandes de reportage en dehors de la ville. Tu partais parfois quelques jours. Et quand tu revenais, tu passais le reste de ton temps avec ta fille. C'était une nouvelle routine qui s'installait pour vous deux. Dans l'appartement que tu louais, elle avait sa propre chambre, décorée selon les contes d'Andersen. Romy avait hérité de ta curiosité. A chaque fois qu'elle voyait une de tes photographies, elle te posait des questions, sur le comment du pourquoi. Tu avais la chance de garder cette complicité avec elle malgré la séparation d'avec sa mère.
- La nuit de pluie de météorites, tu étais au journal. Tu tardais parce que tu attendais la planche de l'impression afin de vérifier ton reportage. Tu ne voulais pas quitter les lieux avant de t'être assuré que tout était bon pour le tirage. C'est là, assis sur ton siège, une grande baie vitrée à ta gauche, que tu as remarqué ses lueurs étranges dans la ciel. Tu t'étais levé de ton siège pour voir ça de plus près. Puis tu avais compris. Tu avais alors pris ta sacoche et ton appareil photo et tu étais parti. Tu t'étais mis au volant de ta Mustang, tu as sillonné la ville alors que les météorites se crachaient sur le sol dans un fracas épouvantables. Tu venais de découvrir l'étendue du désastre. Tu t'étais arrêté sur la route et tu avais pris des clichés des alentours. Des feux qui se propageaient. Des maisons qui menaçaient de s'effondrer. Finalement, tu as lâché ton appareil et tu as été donné un coup de main aux personnes qui étaient autour de toi malgré le danger. Puis quand cela a été possible, tu es parti immédiatement chez tes beaux-parents qui avaient la garde de Romy cette nuit-là. Tu savais que leur quartier était hors du périmètre où les météorites s'étaient écrasées mais tu voulais être rassuré. Une fois chez eux, quand tu as compris qu'ils ne risquaient rien, tu leur as demandé de rester dans la cave pour plus de sûreté, que tu allais repassé. Puis tu étais allée chez ta mère, dont la maison ne se trouvait pas très loin. Ce soir-là, tu as passé ton temps à chercher des proches, à prendre des nouvelles d'eux, à venir en aide aux personnes en danger que tu voyais.
- Cette nuit des météorites te faisait penser à ces zones de conflits dont tu avais l'habitude. Grâce à cela, tu as réussi à garder ton calme. Tu as su prendre les bonnes décisions malgré l'impression de fin du monde. Blessé au tout début de la pluie par un des projectiles, tu as attendu que plus personne ne soit en danger pour te rendre à l'hôpital. On a soigné ton bras et tu as pu repartir. Et c'était ce que tu avais fait. Tu pensais que c'était juste un tragique fait divers. Tes clichés avaient été publiés dans le Star Tribune. Puis la vie avait repris son cours. Tu avais repris les voyages à travers le pays. Tu n'avais pas encore compris que tu faisais parti des victimes. Parce que cette nuit-là, celle des météorites, tu avais été contaminé. Contaminé par des molécules qui allait faire de toi, un être différent. Tu avais des migraines, parfois des tremblements comme si tu avais pris froid. Mais après quelques heures, ton état allait beaucoup mieux. Tu ne savais pas encore à ce moment-là que ton corps changeait. Tu ne faisais pas encore le lien avec les phénomènes étranges qui apparaissaient en ville. Avec ces personnes qui étaient subitement dotées de dons incroyables mais aussi totalement instables. Un climat de tension et de suspicion s'était installé. Toi, pour l'instant, tout ce qui t'importait, c'était que ta fille soit en sécurité. Loin de tout ça, elle avait été préservée, mais tu savais que ce n'était pas le cas de tout le monde...
game over pseudo/prénom louise âge le même que Jemma pays/régionle pôle nord, là où on vit dans des igloo comment as-tu connu le forum via Jemma. Elle me l'a bien vendu un commentaire ? écrire ici ton personnage est un pl, un pv ou il est inventé ? inventé - Code:
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<u>sebastian stan</u> [i]réservé jusqu'au (15/02)[/i] |
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Tallula SergueïevaILS SONT CEUX QUI CHANGERONT LE MONDE QUE L'ON CONNAÎT, D'UNE MANIÈRE OU D'UNE AUTRE. je suis arrivé(e) le : 27/01/2019
Messages : 1020
pseudo : zoé
avatar : sophie turner
crédits © : lilousilver (av + aes) ; nan fe (art)
multi-comptes : divina & willow & kaltrina & pollux
âge : 24 ans
situation : célibataire, trop seule, s'éloigne de tout le reste pour ne pas blesser de nouveau. Le contact humain comme un manque.
métier/étude : étudiante en musicologie à l'université - prodige musical, compositrice émergente - aujourd'hui reprend sa place parmi les rangs de la Bratva, princesse qui porte enfin la couronne
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what are you afraid of ?
Mes failles sont trop grandes
Je ne suis plus de taille.
Je sais que j'ai le coeur noir
Quand je marche et que même les lampadaires ne m'éclairent pas le soir pouvoir : contrôle de la peur - sensation de malaise qui grandit quand elle arrive quelque part, ça démange, ça gratte, ça accélère le rythme cardiaque.
under pressure :
(crackship par keira & moi)
| Sujet: Re: back down south :: Dim 9 Fév - 13:34 | | J'avoue que les deux ensemble je ship un peu trop ? J'ai trop hâte de voir votre petite famille cassée en rp et de stalker ça ça promet. Bienvenue ici !! Courage pour ta fiche et n'hésite pas si tu as des questions ! |
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Tallula SergueïevaILS SONT CEUX QUI CHANGERONT LE MONDE QUE L'ON CONNAÎT, D'UNE MANIÈRE OU D'UNE AUTRE. je suis arrivé(e) le : 27/01/2019
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| Sujet: Re: back down south :: Sam 15 Fév - 13:12 | | cette fiche est tellement complète je suis soufflée ??? L'histoire ??? J'ai adoré la lire, j'adore le personnage de Jeremiah puis sa famille, Jemma et tout. Bref tout est parfait pour moi tu es validé alors file donc t'amuser et n'oublie pas de te recenser où il faut |
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